C'est que t'as jamais vu les miens alors, ils sont très bien mes tétons
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Blague à part.
Mais ou vas tu trouver des trucs que je ne dis pas ou ne ressens pas? O.ô
J'essayais juste de démontrer à quel point ton raisonnement que tu tiens pour dire que le mot (et oui juste ce mot j'en suis consciente, dois-je m'excuser de savoir te lire?) féminisme c'est pas top, était pas géniale en appliquant le même raisonnement (par l'absurde donc) pour le mot (juste le mot) anti-sexiste.
Ma démarche a visiblement échoué, je vais pas être pleurer pour ça, tant pis. Mais bon si je dois en rajouter une couche, ça me gène pas.
Ensuite je ne fais que remarquer la réalité. Les gens qui se disent anti-sexistes (là c'est pas dis comme un reproche, mais si je dois expliquer ce que je pense pour mieux me faire comprendre, je vais le faire) reprennent juste les mêmes idées, analyses, recherches, idées et co des mouvements féministes.
Ah ben ouai ça a rien de novateur mon grand ce que tu dis, y a des trucs dans ce que tu racontes qui ont pu/auraient pu être dis par des féministes y a 20 ou 30 ans
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. Et de ce que je sache, ça vaut ce que ça vaut, (ça ne fait que 9 automnes que je me considère féministe après tout, et moins de 5 que j'essaie de comprendre et connaître mes ancêtres féministes et leurs thèses. C'est très court dans l'histoire de l'humanité et je peux me tromper) les mouvements en faveur des droits des femmes se disant féministes sont apparus bien avant les mouvements se disant "anti-sexiste".
Ensuite y a un truc qui me gène dans ce que tu peux dire, et t'es pas le seul dans le lot des anti-sexistes (pas tous certes, je le reconnais), c'est de critiquer les féministes, soit juste pour la dénomination comme toi. Ou pire les féminismes en général...
Alors arrête de penser que t’arrive à froisser mon égo, y en a très peu qui pourrais y arriver, et nul sur ce forum (toi ou un-e autre) n'y arriverais. Me faire tourner en bourrique, m'énerver à la rigueur je ne dis pas mais me froisser l'égo, ha ha non désolé ^^. Et je ne suis pas encore au stade agacement crois-moi. C'est juste ma manière d'être et de parler normalement, je suis rude et un peu brute. Quand je m'énerve ça se sent bien voir très bien
![Smile :) :)](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7)
. (Y a presque des éclairs qui sortent de mes doigts et qui rejaillissent).
Edit: puisque tu viens de rajouter ton post.
Non on ne te lynche pas, on essaye juste de faire passer nos idées, que tu as l'air de mal-comprendre. Le lynchage on apporte rien à moudre au moulin, on se contenterais de te ridiculiser.
Allez puisque j'aime parler d'histoire des mouvements d'émancipation je m'y colle. C'est très important pour comprendre ce qu'on peux dire. On ne pars pas de rien.
C'est important donc de connaître le passé pour comprendre le présent.
Dans la première vague du féminisme (les suffragettes), y avait des gars dans le mouvement ouai c'était pas la panacée, mais y en avait quelque uns. Après tout le combats en ce moment, pouvait paraître compréhensible, on ne mettais pas en cause vraiment la domination masculine. Juste la revendication d'un droit tout con: pouvoir voter (et pourquoi pas élue pour certaines). Certains gars devaient trouver ça normal d'être en leurs faveurs pour ça. Pas tous, une minorité.
Seconde vague du féminisme, vrai débat entre les feministes (et là oui on remet en cause plus de chose), doit-on ou non accepter les hommes dans les combats et nos luttes?
Deux discours principaux sortirent de là que je vais résumer:
1/ Les gars qui sont proches de nous doivent combattre à nos côtés.
2/ Les hommes sont quand mêmes des agents de domination qui le souhaitent ou non, et subissent un formatage pour dominier et s'accaparer la parole, si on les accepte avec nous, ils pourraient très bien s'accaparer la parole, et parler à notre place de ce qu'on vit. La dérive possible et envisageable c'est "Bobonne je combat ta cause, ta gueule je te dis que je suis féministe. Bon va me chercher ma pipe et mon café".
Je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'aurais vécu ces moments là. J'aurais sans doute défendu et je l'assume le 2éme choix. Voilà comment j'aurais pu le justifier si j'avais vécu cette époque "C'est tellement pas facile déjà de libérer la parole des femmes pour qu'elles prennent confiance en elles, leurs capacités à se battre, et tutti quanti qu'on va pas prendre le risque que des hommes puissent parler à notre place. Après tout ils ont plus que nous de crédit dans l'espace public, et c'est eux qu'on entends toujours dès qu'il s'agit de sujet "sérieux" ou "sociaux". On existe pas dans l'espace public, il s'agit donc de l'occuper. Eux ils ont tout loisir de blablater s'ils le souhaitent, qu'ils le fassent au lieu de nous tenir la jambe."
Bon aujourd'hui encore la parole des femmes on s'en fout, on l'entends presque pas, et si on l'entends c'est pour des sujets "futiles", "pas important". Ça n'a guère changer depuis les années 60, quelques acquis en plus certes mais aucun acquis n'est durable, faut se battre pour les conserver. Un peu de changement, la libération sexuelle s'avère au final désastreuse pour les femmes. C'est pas une libération, ça c'est trouvé être une manière d'asservir les femmes encore une fois aux désirs masculin. Bon les femmes bossent plus dans le monde de l'entreprise, mais c'est toujours elles qui s'occupent de la bonne tenue d'une maison, des mioches, de la vaisselles, courses, ménage et co... Super le changement, avant asservi à la maison, aujourd'hui encore asservie à la maison ET au travail. Comment ne pas devenir dingue?
Et je ne parle pas des désastreuses situations des femmes dans d'autres pays du globe. Juste parce que j'aime pas chialer devant mon écran...
Allez j'aime bien citer, alors je vais me faire plaisir "La femme est le prolétaire du prolétaire", "l'émancipation des prolétaires sera l'oeuvre des prolétaires eux même" (dixit papy Marx, un de mes ancêtres préférés. Tonton Engels je te jure un de ces quatre je te lirais!!), ça vas tu peux faire le rapprochement ^^?
C'est pas que je déteste les mecs en général que je dis ça . C'est juste que c'est un groupe dominant, avec des avantages qui ne sont pas si minime que ça au final, qui opprime volontairement ou non un autre groupe: les femmes.
Alors tant mieux si y a des gars qui veulent bien être de la partie pour être du côté des luttes féministes. C'est juste qu'il faut se méfier de l' écueil possible (j'ai l'impression que tu le minimises) qui est: les hommes qui prennent la parole, les femmes qui écoutent. Ça non désolé ça va pas le faire.
Parce qu'inconsciemment, on fais plus confiance aux gars, parce qu'inconsciemment c'est les hommes qui prennent plus facilement la parole.
Y a bien un jour ou une minute, ou ils peuvent juste pour une fois écouter les femmes. Ce qu'elles ont à dire pour mener des batailles par exemple, je suis convaincue qu'on est tout aussi doué que les mecs pour les mener, et si je le répete, y a des gars dans la bataille, très bien. Faut juste qu'il y est un travail un peu d'auto-discipline en amont, un travail de réflexion et de méditation qu'ils mènent sur eux-mêmes, pour faire gaffe à leur taux de parolitude dans les discutions, à leurs taux de décisianolité et co. Qu'ils soient près à se censurer dès qu'ils sentent que merde il parlent plus, prennent plus de décision que la moyenne des militantes. Instinctivement et sans le vouloir ils peuvent reproduire des schémas sans s'en rendre compte.