Féminisme et masculinisme

En fait, je vais dire un truc dans le seul but de me faire lyncher, mais j'ai l'impression, là, dans le débat qu'il y a une espèce de fierté plus ou moins bien placée, et de suspicion de détournement du combat par les hommes, qui fait que les féministes sont d'accord pour avoir un peu de soutien des hommes, ok, mais surtout qu'ils viennent pas foutre les pieds dans notre combat et nos réflexions, hein, ils ont déjà assez foutu la merde comme ça, si en plus ils veulent nous enlever notre féminité et décider à notre place de la direction du mouvement, et tout détourner dans leurs intérêts, ces sales fourbes, c'est pas la peine. Donc vous nous laissez faire notre tambouille, à nous les vraies féministes qui avons des nichons, et si vous voulez participer, ben vous vous mettez sur les côtés et vous nous encouragez de loin, mais pas trop fort, vous, les pro-féministes à bites.

Et en fait... Ben c'est peut-être vrai, ouais.
Peut-être qu'il faudrait un mouvement de féministes avec seulement des femmes,
et un mouvement distinct d'antisexistes avec seulement des gens asexués. (Et à la fin, c'est nous les asexués qu'on gagnera. Et vous, les hommes et les femmes, on vous emmerde.)
 
Pers0nne":2rz52klf a dit:
En fait, je vais dire un truc dans le seul but de me faire lyncher, mais j'ai l'impression, là, dans le débat qu'il y a une espèce de fierté plus ou moins bien placée, et de suspicion de détournement du combat par les hommes, qui fait que les féministes sont d'accord pour avoir un peu de soutien des hommes, ok, mais surtout qu'ils viennent pas foutre les pieds dans notre combat et nos réflexions, hein, ils ont déjà assez foutu la merde comme ça, si en plus ils veulent nous enlever notre féminité et décider à notre place de la direction du mouvement, et tout détourner dans leurs intérêts, ces sales fourbes, c'est pas la peine. Donc vous nous laissez faire notre tambouille, à nous les vraies féministes qui avons des nichons, et si vous voulez participer, ben vous vous mettez sur les côtés et vous nous encouragez de loin, mais pas trop fort, vous, les pro-féministes à bites.
Sérieusement, je pense pas. En tout cas, en tant que mec féministe (ou pro-féministe, je m'en fiche un peu), j'ai jamais ressenti ça.

Soyons clairs, il y a des critiques féministes de certains comportements problématiques de la part d'homme (pro-)féministes, notamment le fait de faire comme s'ils étaient les seuls, en tant que mecs, à pouvoir penser l'oppression des femmes correctement (cf Bourdieu, dont le bouquin La domination masculine est par ailleurs très intéressant, mais qui tombe quand même dans ce panneau).

Par ailleurs la plupart des féministes que je connais, c'est pas vraiment leur féminité qu'elles défendent. Il faut bien voir que quand on parle de « femme » dans un contexte féministe, ça ne fait pas référence au sexe ou à une quelque nature profonde, mais à une position sociale. (Cf par exemple le « les lesbiennes ne sont pas des femmes » de Wittig.)


Bref, au final, que tu préfères le mot « antisexisme », pourquoi pas, c'est qu'un nom. Par contre, au risque de radoter, que tu fasses comme si ce que tu mets derrière ce mot ne faisait pas déjà partie du programme féministe, bah je trouve ça franchement dommage. Tu émets des critiques (au demeurant pas insensées) que tu retiens comme « éléments à charge » contre le féminisme, alors que ces problèmes ont déjà été soulevés et analysés par des auteur-e-s féministes.

(Oui, c'est le mec qui répond à ton post en avouant ne pas l'avoir lu en entier qui te reproche de critiquer le féminisme sans avoir lu les écrits féministes qui répondent à ces critiques, j'ai bien conscience que c'est l'hôpital qui se fout de la charité.)
 
Et bien ce que tu dis Pers0nne, il arrive que certains-es en donnent fort l'impression, mais il sont à ranger dans la même catégorie que les soit disant "féministes" (hommes ou femmes) qui revendiquent la complémentarité essentialiste ou plus classiquement le soit disant "choix" à être une bonne mère au foyer mettant ses désirs au fond de la poche jusqu'à sa retraite...
 
C'est que t'as jamais vu les miens alors, ils sont très bien mes tétons :).
Blague à part.

Mais ou vas tu trouver des trucs que je ne dis pas ou ne ressens pas? O.ô
J'essayais juste de démontrer à quel point ton raisonnement que tu tiens pour dire que le mot (et oui juste ce mot j'en suis consciente, dois-je m'excuser de savoir te lire?) féminisme c'est pas top, était pas géniale en appliquant le même raisonnement (par l'absurde donc) pour le mot (juste le mot) anti-sexiste.
Ma démarche a visiblement échoué, je vais pas être pleurer pour ça, tant pis. Mais bon si je dois en rajouter une couche, ça me gène pas.

Ensuite je ne fais que remarquer la réalité. Les gens qui se disent anti-sexistes (là c'est pas dis comme un reproche, mais si je dois expliquer ce que je pense pour mieux me faire comprendre, je vais le faire) reprennent juste les mêmes idées, analyses, recherches, idées et co des mouvements féministes.
Ah ben ouai ça a rien de novateur mon grand ce que tu dis, y a des trucs dans ce que tu racontes qui ont pu/auraient pu être dis par des féministes y a 20 ou 30 ans ;). Et de ce que je sache, ça vaut ce que ça vaut, (ça ne fait que 9 automnes que je me considère féministe après tout, et moins de 5 que j'essaie de comprendre et connaître mes ancêtres féministes et leurs thèses. C'est très court dans l'histoire de l'humanité et je peux me tromper) les mouvements en faveur des droits des femmes se disant féministes sont apparus bien avant les mouvements se disant "anti-sexiste".
Ensuite y a un truc qui me gène dans ce que tu peux dire, et t'es pas le seul dans le lot des anti-sexistes (pas tous certes, je le reconnais), c'est de critiquer les féministes, soit juste pour la dénomination comme toi. Ou pire les féminismes en général...

Alors arrête de penser que t’arrive à froisser mon égo, y en a très peu qui pourrais y arriver, et nul sur ce forum (toi ou un-e autre) n'y arriverais. Me faire tourner en bourrique, m'énerver à la rigueur je ne dis pas mais me froisser l'égo, ha ha non désolé ^^. Et je ne suis pas encore au stade agacement crois-moi. C'est juste ma manière d'être et de parler normalement, je suis rude et un peu brute. Quand je m'énerve ça se sent bien voir très bien :). (Y a presque des éclairs qui sortent de mes doigts et qui rejaillissent).


Edit: puisque tu viens de rajouter ton post.
Non on ne te lynche pas, on essaye juste de faire passer nos idées, que tu as l'air de mal-comprendre. Le lynchage on apporte rien à moudre au moulin, on se contenterais de te ridiculiser.

Allez puisque j'aime parler d'histoire des mouvements d'émancipation je m'y colle. C'est très important pour comprendre ce qu'on peux dire. On ne pars pas de rien.
C'est important donc de connaître le passé pour comprendre le présent.

Dans la première vague du féminisme (les suffragettes), y avait des gars dans le mouvement ouai c'était pas la panacée, mais y en avait quelque uns. Après tout le combats en ce moment, pouvait paraître compréhensible, on ne mettais pas en cause vraiment la domination masculine. Juste la revendication d'un droit tout con: pouvoir voter (et pourquoi pas élue pour certaines). Certains gars devaient trouver ça normal d'être en leurs faveurs pour ça. Pas tous, une minorité.

Seconde vague du féminisme, vrai débat entre les feministes (et là oui on remet en cause plus de chose), doit-on ou non accepter les hommes dans les combats et nos luttes?
Deux discours principaux sortirent de là que je vais résumer:
1/ Les gars qui sont proches de nous doivent combattre à nos côtés.
2/ Les hommes sont quand mêmes des agents de domination qui le souhaitent ou non, et subissent un formatage pour dominier et s'accaparer la parole, si on les accepte avec nous, ils pourraient très bien s'accaparer la parole, et parler à notre place de ce qu'on vit. La dérive possible et envisageable c'est "Bobonne je combat ta cause, ta gueule je te dis que je suis féministe. Bon va me chercher ma pipe et mon café".
Je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'aurais vécu ces moments là. J'aurais sans doute défendu et je l'assume le 2éme choix. Voilà comment j'aurais pu le justifier si j'avais vécu cette époque "C'est tellement pas facile déjà de libérer la parole des femmes pour qu'elles prennent confiance en elles, leurs capacités à se battre, et tutti quanti qu'on va pas prendre le risque que des hommes puissent parler à notre place. Après tout ils ont plus que nous de crédit dans l'espace public, et c'est eux qu'on entends toujours dès qu'il s'agit de sujet "sérieux" ou "sociaux". On existe pas dans l'espace public, il s'agit donc de l'occuper. Eux ils ont tout loisir de blablater s'ils le souhaitent, qu'ils le fassent au lieu de nous tenir la jambe."

Bon aujourd'hui encore la parole des femmes on s'en fout, on l'entends presque pas, et si on l'entends c'est pour des sujets "futiles", "pas important". Ça n'a guère changer depuis les années 60, quelques acquis en plus certes mais aucun acquis n'est durable, faut se battre pour les conserver. Un peu de changement, la libération sexuelle s'avère au final désastreuse pour les femmes. C'est pas une libération, ça c'est trouvé être une manière d'asservir les femmes encore une fois aux désirs masculin. Bon les femmes bossent plus dans le monde de l'entreprise, mais c'est toujours elles qui s'occupent de la bonne tenue d'une maison, des mioches, de la vaisselles, courses, ménage et co... Super le changement, avant asservi à la maison, aujourd'hui encore asservie à la maison ET au travail. Comment ne pas devenir dingue?
Et je ne parle pas des désastreuses situations des femmes dans d'autres pays du globe. Juste parce que j'aime pas chialer devant mon écran...

Allez j'aime bien citer, alors je vais me faire plaisir "La femme est le prolétaire du prolétaire", "l'émancipation des prolétaires sera l'oeuvre des prolétaires eux même" (dixit papy Marx, un de mes ancêtres préférés. Tonton Engels je te jure un de ces quatre je te lirais!!), ça vas tu peux faire le rapprochement ^^?

C'est pas que je déteste les mecs en général que je dis ça . C'est juste que c'est un groupe dominant, avec des avantages qui ne sont pas si minime que ça au final, qui opprime volontairement ou non un autre groupe: les femmes.
Alors tant mieux si y a des gars qui veulent bien être de la partie pour être du côté des luttes féministes. C'est juste qu'il faut se méfier de l' écueil possible (j'ai l'impression que tu le minimises) qui est: les hommes qui prennent la parole, les femmes qui écoutent. Ça non désolé ça va pas le faire.
Parce qu'inconsciemment, on fais plus confiance aux gars, parce qu'inconsciemment c'est les hommes qui prennent plus facilement la parole.
Y a bien un jour ou une minute, ou ils peuvent juste pour une fois écouter les femmes. Ce qu'elles ont à dire pour mener des batailles par exemple, je suis convaincue qu'on est tout aussi doué que les mecs pour les mener, et si je le répete, y a des gars dans la bataille, très bien. Faut juste qu'il y est un travail un peu d'auto-discipline en amont, un travail de réflexion et de méditation qu'ils mènent sur eux-mêmes, pour faire gaffe à leur taux de parolitude dans les discutions, à leurs taux de décisianolité et co. Qu'ils soient près à se censurer dès qu'ils sentent que merde il parlent plus, prennent plus de décision que la moyenne des militantes. Instinctivement et sans le vouloir ils peuvent reproduire des schémas sans s'en rendre compte.
 
Frago, épouse moi :simplelove:
 
Si tu le veux nous irons jusqu'en Gel-bique. Je suis prête à faire se sacrifice rien que pour toi! :p

(Je suis désolé akkana, elle l'a demandé en premier. Je vais devoir t'abandonner. Oups et Grussie, roh bon... C'est pas grave les filles je propose un mariage collectif :p).
 
Yeah! Avec des macarons vegans et des cupcakes de chez vegan follies en pièce montée!
 
Je suis d'accord avec ce que vient d'expliquer frago, mais j'ajouterais un ptit point : l'auto-discipline elle doit se faire des deux "coté" (puisque tu fais le distingo hommes/femmes féministes) : Certes bien des hommes risquent de se laisser aller naturellement (même involontairement) à tirer le micro des revendications à eux. Mais le corollaire existe : une espèce de réaction instinctivo-culturelle de "laisser faire", de se mettre comme en retrait, de la part de certaines femmes.

L'éducation, l'auto-discipline, peu importe le nom, c'est des deux cotés :
-pour les hommes : apprendre à laisser les femmes prendre la place qui leur incombe, sans avoir de réflexe paternaliste (puisque c'est de ça qu'il s'agit parfois)
-pour les femmes : apprendre à s'imposer sans honte ni peur, avoir confiance en la légitimité des convictions, et ne plus se voir comme ayant besoin des hommes pour justifier ou légitimer un combat.
(un peu comme j'le dis régulièrement concernant les revendication anti-spécistes en discussions, ou véganes au resto)
 
Jezebel":7k7tiaqu a dit:
Yeah! Avec des macarons vegans et des cupcakes de chez vegan follies en pièce montée!

Je viendrai donc vous soutenir avidement dans votre si dure lutte... :whistle:
 
D'accord, Frago, soit, tout le monde y avait déjà pensé mille ans avant moi (Normal, puisque je n'avais jamais vraiment pris le temps d'y réfléchir.), mais ça ne change rien à ce que j'ai dit en conclusion. Ça ne fait que confirmer :

1) Effectivement, pour des changements concrets, il y a besoin d'un "féminisme", avec le titre "féminisme". Et effectivement, il y a une peur justifiée que les hommes, consciemment ou pas, s'ils s'immiscent trop dans le mouvement, le détournent.

2) Mais effectivement, et là non plus, ça ne contredit rien de ce que j'ai dit, pour qu'il y ait de réels changements, profonds, durables, et sans possibilité de retour en arrière (puisque tu le prouves toi-même en déclarant qu'au fond, rien n'a vraiment changé en 40 ans), ce sont les bases qu'il faut reconstruire (ou déconstruire), et donc, l'idée d'antisexisme, en parallèle, qui elle, finalement, devrait probablement se distinguer totalement du féminisme (Puisqu'elle ne peut pas mener les mêmes actions concrètes. Et que les actions concrètes reposent sur l'organisation binaire actuelle et valident en quelque sorte sa réalité. Ne serait-ce que parce que le mouvement féministe doit se méfier de la participation masculine.).

Et mes comparaisons "welfarisme/abolitionnisme", et avec encore plus de pertinence "Black Power/antiracisme" restent encore tout à fait valables.



(Mais bon, là pour le coup, je suis un homme¹, j'ai rien lu sur le féminisme, alors j'ai pas trop le droit de l'ouvrir avec mon espèce de prétention patriarcale incontrôlable... Je reviendrai participer dans dix ans, quand j'aurai tout lu et changé de sexe.

M'en fous, en fait je vais construire mon propre mouvement des Misanthropes Anarchistes Asexués, et on va tous vous envoyer sur Mars. Vous ferez moins les malins, bande de nazes avec vos combats de nazes.)

(¹ D'ailleurs je suis même pas un homme, haha. C'était pour vous tester, je vous ai bien attrapés.)
 
Je vois pas ce qu'il y a de choquant à ce que "les" antisexistes reprennent les thèses, concepts, etc., "des" féministes. Y a pas de brevets sur les concepts et les thèses, si ?
Je vois pas ce qu'il y a de mal à embrasser les thèses féministes. Après, que tu sois pas d'accord avec ce que "les" antisexistes en font, leurs analyses, leurs critiques, soit, c'est tout à fait compréhensible, mais cette façon de dire "on était les premières, on a tout inventé, c'est un peu facile de nous piquer nos idées", c'est franchement moyen, je trouve. On dirait Apple contre Samsung. ^_^

frago":14oaytis a dit:
Ensuite y a un truc qui me gène dans ce que tu peux dire, et t'es pas le seul dans le lot des anti-sexistes (pas tous certes, je le reconnais), c'est de critiquer les féministes, soit juste pour la dénomination comme toi. Ou pire les féminismes en général...
On n'a donc pas le droit de critiquer les féministes, ni la dénomination, ni les féminismes ? Faut dire amen à tout, aveuglément, à partir du moment ou c'est du féminisme, à partir du moment où le propos est tenu par une/des féministes ?
C'est intéressant comme vision des choses, pas du tout fermé, c'est bien.

Après, faites votre révolution comme vous l'entendez, moi je m'en fous, au contraire ça m'arrangera sûrement in fine. C'est de toute façon pas mon propos ici (et sur le fond de ce que exprimes du féminisme, je suis d'accord, que ça soit clair, qu'on me prête pas fausses intention).
C'est juste que tu donnes l'impression qu'il est impossible de discuter/débattre avec les féministes. Elles ont le droit d'aînesse, elles étaient là avant on leur doit tout, elles ont forcément raison, épicétou.
 
Un des problèmes de l'anti-sexisme, c'est qu'il est bien plus apprécié par la majorité des gens. Tout le monde, ou presque, est d'accord pour dénoncer le sexisme: "oui, oui, ça existe" "ah oui, c'est pas bien" mais sans trop rien faire non plus. Du coup, ça permet aux gens de pas vraiment se mouiller.
Parce que féministe, c'est un gros mot, ca fzit extrêmiste poilue, misandre, lesbienne et que sais-je. Il est plus facile d'entendre "je ne suis pas féministe mais..." pour défendre un pb lié aux femmes ou patriarcat que son pendant "je suis féministe".
Et maintenant on a droit à; je ne suis pas féministe, je suis anti-sexiste. La chose que ça apporte, c'est ce que ça court-circuite le mouvement féministe et ça la décridibilise (et on en a franchement pas besoin) et au final, le féminsime n'est toujours pas reconnu comme valide... :><:

@ Fushichô:

Non, ce que Frago veut dire, je pense, c'est qu'il y a tjr trouze million de personnes pour venir dire ce qu'est le féminisme et ce qu'il devrait faire, et comment, et pourquoi. Et si on nous laissait un peu mener notre barque? :)
 
Frago tu joues avec mes sentiments... je suis fragile.... :'(
Mais j'ai rien contre les mariages à quatre, surtout avec une pièce montée de cupcakes :D

Sinon Pers0nne, je n'ai vraiment pas pris tes interventions pour plus que ce qu'elles étaient, à savoir ton avis et ta réflexion à haute voix sur le sujet. Et je répondu de la même façon, parce qu'il me semblait manquer des éléments à ta réflexion qui sont importants.

Mais par contre là j'ai vraiment l'impression que tu ne comprends pas ce certains t'ont expliqué, parce que tu persistes à vouloir faire une distinction féminisme/antisexisme alors qu'on t'a dit plusieurs fois que ce que tu veux mettre dans l'antisexisme fait déjà partie intégrante du féminisme.
 
Effectivement V3nom j'étais occupé a essayé de diriger ma pensée, et vu que c'est total foutraque, et j'ai omis ce point sur l'auto-discpline et les femmes. D'où l'importance de la politique volontarisme, et mettre en première ligne des batailles féministes des femmes.

PersOnne, tu peux s'il te plait, arrêter de jouer au/ à la p'tit-e martyr-e? Non ça par contre ça un côté un petit peu fatiguant à la longue. Merci d'avance.
On n'essaye pas de t'écraser, ou de te lyncher je le répète. Ce que tu dis est par ailleurs sur certains points très intéressants. On ne le nie pas. C'est juste la manière de voir certains sujets et/ou de conclure sur lequel j'ai des désaccords (et je ne suis pas la seule apparemment, mais même si c'était le cas, je m'en fiche je réagirais tout de même).
Pourrais tu aussi, par la même occasion, essayer d'arrêter "d'opposer" féminisme et anti-sexisme. De les mettre en parallèle. Puisque je le répète, l'anti-sexisme découle du féminisme, aussi sûrement que deux plus deux font quatre. Je ne me base que sur mes petites connaissances acquises ci et là au travers de mon parcours litteresque, filmesque, audio, et de discussion pour raconter ce que je gouaille.






Fushi, je suis désolé que tu le comprennes comme ça, mais ce n'étais pas mon intention.
Ce que je voulais dire c'est que j'ai cette impression que celleux qui se disent anti-sexistes prennent des thèses féministe en disant "tiens v'la un truc auxquelles elles ont jamais pensé/jamais dis". C'est pas partager une thèse c'est ce l'accaparer en croyant que ça ne se verra pas.
Critiquer très bien, mais pour dire quoi au juste? Pour dire "nan mais vous savez pas réfléchir, vous avez rien compris, nous on a raison, voilà et ben moi je dis ça, et ben vous y avez jamais pensé bande de nulles (trucs déjà commenté par des féministes en général)."


Sinon j'ai toujours raison, je suis parfaite, j'ai des tendances dictatoriales, et j'emmerde le monde. Ça te va aussi j'espère :).

Cépafo":21yhlmem a dit:
Jezebel":21yhlmem a dit:
Yeah! Avec des macarons vegans et des cupcakes de chez vegan follies en pièce montée!

Je viendrai donc vous soutenir avidement dans votre si dure lutte... :whistle:
Comme c'est trop gentil, et pas du tout intéressé ^^. Et tu ferras la cuisine? Non mais parce que ça fait parti d'une politique volontariste que les gars se mettent à cuisiner correctement et sans empoisonner leurs cobayes culinaires. Si tu le sens pas, on te laisseras faire l'entrée (une p'tite salade composée, c'est pas la mer à boire).



Hi hi avec plein de crème végétale? Sinon c'est pas des vrais gâteaux de mariage :)!

Akkana je savais qu'on pouvais t'acheter pour de la bouffe :p; une vraie fâme celle là. Fait gaffe ça fait grossir :). (Je vais devoir manger ta part pour t'éviter ce problème, j'ai un grand sens du sacrifice comme Cépafo :whistle: )
 
Jezebel":3bs4kt30 a dit:
Un des problèmes de l'anti-sexisme, c'est qu'il est bien plus apprécié par la majorité des gens. Tout le monde, ou presque, est d'accord pour dénoncer le sexisme: "oui, oui, ça existe" "ah oui, c'est pas bien" mais sans trop rien faire non plus. Du coup, ça permet aux gens de pas vraiment se mouiller.
Parce que féministe, c'est un gros mot, ca fzit extrêmiste poilue, misandre, lesbienne et que sais-je. Il est plus facile d'entendre "je ne suis pas féministe mais..." pour défendre un pb lié aux femmes ou patriarcat que son pendant "je suis féministe".
Et maintenant on a droit à; je ne suis pas féministe, je suis anti-sexiste. La chose que ça apporte, c'est ce que ça court-circuite le mouvement féministe et ça la décridibilise (et on en a franchement pas besoin) et au final, le féminsime n'est toujours pas reconnu comme valide... :><:

Vu comme ça, je suis globalement d'accord.
Mais de mon petit point de vue personnel à moi dans aucun mouvement quel qu'il soit, je préfère dénoncer dans mon quotidien les actes sexistes, du moins ceux que j'arrive à voir, que ça concerne un homme ou une femme, hétéro ou homo, donc c'est personnellement pour ça que je préfère me qualifier d'antisexiste, plutôt que (pro-)féministe.
Après, il faut bien dire que j'avais pas la moindre idée qu'il y avait plus ou moins une sorte de mouvement antisexiste en marche phagocytant/masquant/décrédibilisant le féminisme. Dans mon cas, c'est juste une préférence personnelle sur ce que je mets derrière antisexisme.
Maintenant, si on vient à me traiter de féministe à un moment donné parce que je tiens des propos qui pourraient être tenus par une frago (une féministe poilue misandre, donc :p), ça me gêne pas le moins du monde :)


Jezebel":3bs4kt30 a dit:
@ Fushichô:

Non, ce que Frago veut dire, je pense, c'est qu'il y a tjr trouze million de personnes pour venir dire ce qu'est le féminisme et ce qu'il devrait faire, et comment, et pourquoi. Et si on nous laissait un peu mener notre barque? :)
D'un côté je vois pas ce qu'il y a de mal à avoir un avis sur un sujet et à le donner, quitte à ce qu'il soit à côté de la plaque pour X raisons, mais de l'autre, je comprends tout à fait.
On a la même avec les omnis qui régulièrement disent aux végé comment militer, ce qu'ils doivent dire pour pas faire fuir les omnis, etc.
Et d'un troisième côté, vu le sens de l'orientation féminin et votre capacité à diriger un véhicule, c'est pas une bonne idée de vous laisser mener votre barque, va y avoir encore des morts, des perdues, et de la tôle froissée !

frago":3bs4kt30 a dit:
Fushi, je suis désolé que tu le comprennes comme ça, mais ce n'étais pas mon intention.
Ce que je voulais dire c'est que j'ai cette impression que celleux qui se disent anti-sexistes prennent des thèses féministe en disant "tiens v'la un truc auxquelles elles ont jamais pensé/jamais dis". C'est pas partager une thèse c'est ce l'accaparer en croyant que ça ne se verra pas.
Critiquer très bien, mais pour dire quoi au juste? Pour dire "nan mais vous savez pas réfléchir, vous avez rien compris, nous on a raison, voilà et ben moi je dis ça, et ben vous y avez jamais pensé bande de nulles (trucs déjà commenté par des féministes en général)."

Ah bah oui là OK.
Par contre, dans le cas de PersOnne, ça me semble plus être dû au fait qu'il a pas encore eu le temps de potasser tout ce qui a pu être écrit et dit par les féministes, tous courants confondus, et qu'il expose juste ça façon de voir les choses actuellement, avec ces connaissances incomplètes, plutôt qu'à un "ta gueule, féministe, t'y connais rien t'as rien compris, laisse-moi t'expliquer la vie (et te montrer mes tétons)".
 
Akkana je savais qu'on pouvais t'acheter pour de la bouffe :p; une vraie fâme celle là. Fait gaffe ça fait grossir :). (Je vais devoir manger ta part pour t'éviter ce problème, j'ai un grand sens du sacrifice comme Cépafo :whistle: )

Non parce que comme toute fâme qui se respecte, j'aime passer mon temps à me plaindre que je suis trop grosse tout en continuant à me gaver de chocolat pour compenser le manque de sexe. C'est un fonctionnement inné et nécessaire induit par mes hormones et ma nature profonde de fâme, c'est très dangereux de se mettre en travers :p


Et les gens, ne vous battez pas, j'ai l'impression que ça risque de monter en énervement sans raison. Peace and Love :D
 
En même temps, si on y gagne des tétons dans l'affaire, ça me va :whistle:
 
D'ailleurs Cépafo en tant que seul homme à notre mariage, ton rôle sera bien évidemment celui de gogo-danseur, tu l'avais compris? (Et oui ça se gagne les cupcakes!)
 
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