Les exemples auxquels je pense, je l'ai fait parce qu'ils m'inquiétaient en m'en parlant. Quand la personne te dit : c'est difficile niveau santé, j'aimerais mais je n'y arrive pas, ça m'inquiète, quand elle monte des marches te regarde pour te dire : c'est épuisant, quand il fait chaud te fait pareil, que lorsque tu lui dis : laisses moi une place pense que tu te moques de son poids, que quand tu lui parles de ce que tu manges te dis : de toute façon moi je grossirais quand même alors qu'on ne parle pas de ça, qu'elle te parle de son nouveau régime que le médecin lui a donné en te montrant que ça la déprime. Forcement tu en parles avec, tu cherches des solutions. J'ai plus l'impression que c'est la personne qui me rappelle son poids et non moi qui lui rappelle.
Après comme je l'ai dit parfois je suis très con, je passe mon temps avec des personnes qui charrient donc forcement quand quelqu'un me dit : j'ai des grosses fesses, je vais répondre : mais grave, c'est abusé, sans même regarder, sans même y avoir pensé. Mais ça c'est un autre problème, c'est juste que je suis con. Ce que je dis c'est : t'as une personne qui parle de son poids, elle ne te dit pas qu'elle complexe, elle ne semble pas complexé au quotidien mais te parle de sa santé, te rappelle qu'elle se trouve grosse/maigre, te dit ce qu'elle a essayé, que c'est dut à ceci, à cela. Tu fais quoi ?
On ne va pas chercher à savoir le pourquoi moi personnellement je cherche à jouer les sauveurs, c'est pas à ce sujet c'est pour tout, je sais que j'ai des problèmes avec moi même qui fait que je suis comme ça mais même si je suis autrement t'es bien obligé de répondre quelque chose même si pour moi elle délire totalement, je vais tout de même lui parler de ce qu'elle fait et de ce que je ferrais. Alors quand la personne vient de t'en parler et qu'elle te regarde et te dis : c'est raisonnable si je reprend du gateau, forcement je la regarde avec un geste de : qu'est-ce que tu veux que je te dise, fais comme tu veux. Faut pas me demander dans ce cas, j'y penserais même pas mais la personne veut valider auprès d'une autre le fait que ce n'est pas grave alors qu'elle même se dit : je ne devrais pas. J'ai que ça envie de dire : grave fais toi plaisir mais je n'ai pas l'impression que c'est l'aider si elle pose la question. Pas parce que ce bout de gateau va changer quelque chose, parce que : pourquoi me parler de ton poids pour au final me poser cette question.
Après pour l'exemple d'un enfant de 12 ans à 100kg. J'ai vu mon cousin ainsi, je l'ai vu en souffrir, certes c'était sûrement dût aux regards mais pas au mien, c'était juste mon cousin à mes yeux. N'empêche qu'il n'était pas bien, que je ne peux changer le regard des autres et son propre regard non plus. Alors quand je voyais ma tante lui dire : tu veux manger quoi et lui répondre : un steak, des frites et qu'elle ramène en complément du soda et ça tout les jours je peux te l'assurer. Oui je vais voir ma tante en lui disant : qu'il mange comme tout le monde et ne pas céder à ces j'aime pas. Pourtant je n'ai jamais compris qu'on force les enfants à manger tel ou tel chose mais tu ne peux lui donner tous les jours de la malbouffe et voir qu'à côté il souffre de son poids, le grignotage étant dans le même ordre : chips, barre chocolat, gateaux. Comment tu peux faire comme si de rien, le laisser faire alors que tu sais que ce n'est pas bon. Je te dis pas de lui dire : t'es gros ne mange pas ça mais tu recadres les choses : les repas c'est ça, temps en temps ça te plais, d'autres temps non, on se fait un gouter sympa mais pas une épicerie chez toi en libre service. Quand un gosse de 10 ans pleure à cause de son poids ou sûrement plus des remarques qu'il se prend dans la vie et se jete sur tout ce qui à la fois est calorique mais en plus mauvais pour la santé car pas du tout varié, non je ne dis pas à sa mère : t'as raison c'est sa vie, il sait ce qu'il fait, qu'il continu de manger ce qu'il veut. Il s'y réfugie, il est déjà obsédé par ça, oui il sait ce qu'il fait mais il se fait du mal donc non je ne suis pas d'accord et tant pis si c'est mon côté sauveur ça ne reste pas normal de tout lui céder alors qu'on sait que ça n'arrangera rien si ce n'est le temps de manger ses chips.
Alors tu me dis : c'est mieux d'être en surpoids et manger équilibré. Je me sens bien dans ma peau. C'est génial mais on ne parle pas du même cas, je parle de comment réagir quand tu sais la souffrance de l'autre, qu'elle t'en parle, que tu la vois. Je ne suis vraiment pas sûre que les exemples auxquels je pense les personnes savaient mieux quoi faire, vraiment pas.
Je reviens vite fais sur les personnes trop maigre même si ce n'est pas la sujet mais c'est la personne la plus proche qui a eu des problèmes de poids. On se téléphonait 3 fois par semaines minimum, on était vraiment des amis proches, elle était mimi et pour moi il n'y avait rien. Elle mangeait plus que moi et elle ne faisait pas anorexique. Mais quand une fois par semaine elle te dit : ça m'inquiète vraiment, la dernière fois mon médecin m'a encore dit que je devais grossir mais j'ai encore perdu, qu'on parle de l'effet du stress, qu'elle te dit que ça doit être ça pour la fois d'après te dire : j'y arrive pas ça m'inquiète. Alors peut être que c'était aussi psychologique de sa part, que la vrai souffrance était autre part, j'y ai pensé. Mais en attendant comment veux tu que je ne m'inquiète pas vu que même si j'arrivais à voir d'autres soucis la fois d'après si tu lui en reparlais du style : - comment va ton père, elle te répond : - pas bien (…) et ça me créé des soucis ce n'est pas comme ça que je vais reprendre du poids. Forcement je fais des recherche, cherche ce que ça pourrait être que le médecin ne pense ou ne sait pas, voir quelle alimentation elle a. Tu ne te dis pas ; ouais 36kg !!! Bravo tu dois être bien, dans 72 mois il ne restera plus rien. Tu l'as pas vu depuis deux mois car elle habite loin, t'en sais rien comment elle est, tu ne sais même pas ce que représente 36kg pour une fille, tu t'inquiètes parce que c'est normal. Je ne me trouve pas bizarre à ce point non plus. Ses autres soucis étaient peut être liés à tout ça mais t'as peur pour sa santé tout de même et peut être que c'est parce que je suis nul mais mon écoute ne suffisait pas pour que ça aille mieux donc oui je cherchais aussi comment faire pour qu'elle reprenne du poids.
Donc faut pas donner des conseils ok, mais ça ne me dit pas comment on doit réagir. Là tu me dis : moi je vais bien, je me sens bien. Le soucis c'est la personne qui ne va pas bien, qui t'en parle ou dans le cas de mon cousin qui en parle à sa mère et qui elle continu d'acheter tout ce qu'il ne faut pas et rien d'autre.
On peut croire que c'est différent du sujet du topic, que se sont des cas particuliers du problème, que ce n'est pas la "grossophobie" en elle même (?) mais pour moi ça se rejoint. C'est faire sortir les personnes de l’obsession dans lequel elles sont ou réussir à les écouter et les aider sans les faire rentrer dans e obsession. Parce qu'il était question de ça, des remarques des autres qui font entrer dans une obsession alimentaire donc ça concerne aussi tout le monde qui est en face d'une personne qui peut être concerné par des soucis de poids, réel ou non, niveau santé ou psychologique. T'as une personne, qui en souffre ou s'en inquiète, tu le sais, tu vas encore me dire : laisses là joue pas ton sauveur mais je ne sais pas, sinon je ne me préoccupe plus des autres, c'est pareil pour tout : t'as perdu un proche ? Ah cool moi j'ai fais du ski ce week end. T'aimerais arrêter de fumer ? Moi aussi, je n'y arrrive pas, next. J'ironise, je sais qu'on ne peut pas aider tout le monde, que certains n'ont pas besoin d'aide, que d'autres doivent s'aider eux même mais tout même, c'est naturel pour tous selon les sujets, c'est pas juste moi et mon cerveau boussillé. Après bon, ce n'est pas important de toute façon je ferrais comme je ressens, je me demandais juste comment aider des personnes que j'aimerais voir aller mieux sans leur faire plus de mal.