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Objection votre honneur!flolalapine":pixjolyb a dit:Que la dissection ne soit pas obligatoire au lycée, j'acquiesce.
Cependant je me permets d'émettre quelques réserves.
Il y a quand même une composante pédagogique à l'étude de l'organisme tel quel. J'ai fait de la dissection de cadavres humains et des interventions sur humain vivant (au moins au début ) et c'est une approche nécessaire pour comprendre le fonctionnement du corps humain. Aucune image de synthèse ne peut remplacer le toucher et le visuel d'une vraie articulation par exemple.
Le péquenot moyen a-t-il besoin de voir les 4 cavités d'un cœur de mammifère pour compléter son approche de la biologie, je ne sais pas, mais ça ne me semble pas non plus totalement inintéressant, c'est un sujet à débattre.
Si tu avais fait d'autres expériences à la place de ça, tu aurais aussi pu apprendre des choses et en avoir un bon souvenir.flolalapine":l5btk9fh a dit:Quand j'étais en 5ème notre prof nous a montré comment fonctionnait un poumon (de mouton) en soufflant et inspirant de l'air dedans, en terminale notre prof a disséqué un cœur de bœuf pour nous montrer les cavités, continuité du travail sur le système circulatoire. J'ai trouvé ces expériences intéressantes, preuve, je m'en rappelle très bien. Autre animal disséqué: par ma maîtresse de CM2, une truite pêchée par son mari le dimanche précédent, on a étudié la peau, les écailles, les arêtes, les branchies, etc.
Comme je disais, une souris entière vivante tuée pour la dissection, bof. Un organe récupéré d'abattoir, oui, ça peut être pédagogique.
Peut être, mais que tu refuses ou acceptes ça ne changeras rien au problème et tout le monde s'en fichera.lelfe":1nldqwlp a dit:Oui mais les souris sont tuées spécifiquement pour cet usage.Kizukaï":1nldqwlp a dit:Les souris ne sont pas tuées par les élèves.
Elles sont expédiées mortes et congelés. Après, c'est pas que je trouve ça bien de disséquer une souris mais elle est déjà morte. Donc refuser ou accepter de travailler dessus ne changera rien... (c'est pas comme le fait d'en acheter ou, là, on participe)
A oui? Et vous deviez en faire quoi?azalaïs":1nldqwlp a dit:moi je suis en terminale S et en spé svt quand j'ai su qu'on travaillerait sur des mouches vivantes, je ne suis pas venue en cours. j'ai séché, de mon plein gré. mais il est vrai que j'ai fait ce qu ta fille a fait et je suis allée en cours, mais ça me révoltait, mais je l'ai fait. je sais pas trop quoi te conseiller.
Et le lycée achète les souris pour les disséquer. Donc ça revient au même que de la faire tuer par le prof.
On n'a pas besoin de tuer puisque des gens laissent volontairement leur corps à la science pour pouvoir être disséqués (ce qui est ma foi très sympa comme démarche et je les en remercie). Et on apprend direct sur le tas, sur des humains malades. Il n'en reste pas moins qu'il est nécessaire de tripoter de la bidoche pour réparer de la bidoche. L'anatomie dans les bouquins c'est imbitable, les reconstructions 3D c'est déjà mieux, mais rien ne remplace l'expérience pratique (je plains le premier mec que j'ai recousu d'ailleurs, et je me souviens encore de ma première palpation de testicules comme d'un grand moment de solitude partagée avec le mec d'en face). D'ailleurs le terme praticien vient de là.lelfe":3cn6m9n5 a dit:Quand il s'agit d'étudier l'organisme humain, on développe une étonnante créativité pour enseigner sans avoir besoin de tuer des gens spécifiquement pour ça. Comme quoi, la pédagogie peut prendre plein de formes. Et je pense pas qu'un chirurgien soit moins compétent qu'un vétérinaire dans son travail sous prétexte qu'on a pas tué des humains pour lui ou qu'il n'existe pas d'abattoirs à humains.
Eh oui, tout dépend où l'on situe ce "moment".Hinthial":1bccf8i2 a dit:il faut bien du concret à un moment.
Mais ça revient à ce que je disais, on se débrouille pour apprendre à des gens à être compétents dans leur métier sans avoir besoin de tuer des gens. Donc on pourrait très bien faire de même avec les animaux. C'est une question de valeur de la vie.flolalapine":fjcz2ry1 a dit:On n'a pas besoin de tuer puisque des gens laissent volontairement leur corps à la science pour pouvoir être disséqués (ce qui est ma foi très sympa comme démarche et je les en remercie). Et on apprend direct sur le tas, sur des humains malades. Il n'en reste pas moins qu'il est nécessaire de tripoter de la bidoche pour réparer de la bidoche. L'anatomie dans les bouquins c'est imbitable, les reconstructions 3D c'est déjà mieux, mais rien ne remplace l'expérience pratique (je plains le premier mec que j'ai recousu d'ailleurs, et je me souviens encore de ma première palpation de testicules comme d'un grand moment de solitude partagée avec le mec d'en face). D'ailleurs le terme praticien vient de là.lelfe":fjcz2ry1 a dit:Quand il s'agit d'étudier l'organisme humain, on développe une étonnante créativité pour enseigner sans avoir besoin de tuer des gens spécifiquement pour ça. Comme quoi, la pédagogie peut prendre plein de formes. Et je pense pas qu'un chirurgien soit moins compétent qu'un vétérinaire dans son travail sous prétexte qu'on a pas tué des humains pour lui ou qu'il n'existe pas d'abattoirs à humains.
Mes expériences en bio ont été diverses, étude au microscope des plantes, escalade des volcans avec étude des scories, j'en garde un bon souvenir aussi, je ne les cite pas toutes, puisque le sujet était la dissection. Je ne dis pas que c'est indispensable au lycée. Je dis juste que la dissection n'est pas une activité inutile à conspuer systématiquement, et elle peut être nécessaire à certaines professions.
On pourrait imaginer récupérer les cadavres chez les vétérinaires, par exemple, plutôt que de les incinérer.lelfe":1kvce9c7 a dit:Mais ça revient à ce que je disais, on se débrouille pour apprendre à des gens à être compétents dans leur métier sans avoir besoin de tuer des gens. Donc on pourrait très bien faire de même avec les animaux. C'est une question de valeur de la vie.
C'est pareil en médecine, la phase hospitalière est source d'objétisation du patient. La distanciation est importante, la juste distance qui permet de travailler sereinement, mais il ne faut pas aller jusqu'à l'objétisation qui est le défaut majeur des services hospitaliers, tout personnel confondu, avec une nette prédominance dans les services à forte mortalité où l'on ne peut pas se permettre de "s'attacher" au patient. Ces derniers temps j'ai vraiment du mal à garder cette distance nécessaire, résultat j'ai eu énormément de peine lors de mon dernier constat de décès.Raymonde Kinoa":1iuh64aj a dit:tu parles d'une pédagogie, comme si on avait besoin de se distancier pour être meilleurs praticiens....non au contraire je trouve que ça conforte dans l'idée d'objétisation de l'animal