Lorelei
Avale du tofu
La dissection en collège et lycée n'a pas d'utilité je pense, sauf si on introduit un respect de l'animal, qu'on insiste sur le fait qu'il a été vivant avant. Pour éviter que des crétins -nombreux à cet âge là- ne massacre les petits corps, ne se balance des yeux ou arrachent des testicules.
Ma première dissection c'était Cm2, un lapin(venant de la mémé d'une copine). J'en ai retenu la peur de devoir souffler dans la paille reliée aux poumons, le dégout de l'odeur (et le fait qu'il avait encore du poil à la tête et aux pattes, et du caca dans le ventre... que la prof avait fait sortir en appuyant).
Au collège ca ne me dégoutait pas, je faisais parti du peu à pouvoir découper un coeur sans soucis. Puis un jour on nous a donner une huitre. Il fallait sortir les gamète pour tenter de les voir sous microscope. On nous a dit A LA FIN DE L'HEURE, que les huitres étaient vivantes. On les avait massacrée. Premier gros dégout et souvenir du sourire de la prof (connasse).
Au lycée, rat, grenouille, poisson. Je trouvais ca normal, car tous le monde nous disait qu'il fallait le faire. Toujours pas dégoutée contrairement à beaucoup de camarades, mais déjà quelques questions...
Peu après mon père m'offre une rate : prise de conscience. Comment peut on tuer des animaux si affectueux, intelligents... vivants ?? Au nom de quoi a t'on le droit de les tuer pour qu'on joue avec en cours (car c'est plus du jeux qu'éducatif pour beaucoup de lycéens).
On continue, en TPE je me retrouve à bosser sur l'inquisition(avec la partie torture qui s'apparentait à de la vivisection). Puis en Terminale, à plonger dans la seconde guerre mondiale (avec expérience sur l'humain vivant notamment). Exit la volonté d'être véto ou du genre : NON à la souffrance. Gros soucis psychologique, refus totale de la souffrance gratuite du vivant qui me poursuit encore (mais j'ai mis encore 2 ans à passer végé étrangement).
J'aurais voulu faire psycho, j'ai bien fait de ne pas le faire (même si la neurobio comportementale m'a passionné en option), car vue les expériences que racontent des amies là dedans, j'aurais pas supporté (à Caen, des professeurs s'amusent à tuer des souris en leur coupant la tête avec des ciseaux notamment).Sans parler d'un de mes profs qui bossait sur les oiseaux et nous racontait les saloperies qu'il faisait avec le sourire. Comme si il bossait sur du minéral qui ne souffrait pas. ABUS. Mais ABUS courant malheureusement. Aucuns respect, de la barbarie, seulement. Au nom de quoi ? De recherches déjà menées, de volonté de savoir. On est pas loin de Mengele. Pour pas mal de chercheurs "se ne sont que des bêtes". Donc on en fait ce qu'on veut, même si ils souffrent.
Je comprend que dans certaines branche, le besoin de triturer du vivant existe.Pour la médecine, l'humain est le vivant le plus logique à disséquer, ca ne me choque pas de disséquer un humain, vu qu'ils étaient volontaires. Mais dans plusieurs branches (brevet agriculture ils font des vivisection), en psycho ect ect NON.
Ma première dissection c'était Cm2, un lapin(venant de la mémé d'une copine). J'en ai retenu la peur de devoir souffler dans la paille reliée aux poumons, le dégout de l'odeur (et le fait qu'il avait encore du poil à la tête et aux pattes, et du caca dans le ventre... que la prof avait fait sortir en appuyant).
Au collège ca ne me dégoutait pas, je faisais parti du peu à pouvoir découper un coeur sans soucis. Puis un jour on nous a donner une huitre. Il fallait sortir les gamète pour tenter de les voir sous microscope. On nous a dit A LA FIN DE L'HEURE, que les huitres étaient vivantes. On les avait massacrée. Premier gros dégout et souvenir du sourire de la prof (connasse).
Au lycée, rat, grenouille, poisson. Je trouvais ca normal, car tous le monde nous disait qu'il fallait le faire. Toujours pas dégoutée contrairement à beaucoup de camarades, mais déjà quelques questions...
Peu après mon père m'offre une rate : prise de conscience. Comment peut on tuer des animaux si affectueux, intelligents... vivants ?? Au nom de quoi a t'on le droit de les tuer pour qu'on joue avec en cours (car c'est plus du jeux qu'éducatif pour beaucoup de lycéens).
On continue, en TPE je me retrouve à bosser sur l'inquisition(avec la partie torture qui s'apparentait à de la vivisection). Puis en Terminale, à plonger dans la seconde guerre mondiale (avec expérience sur l'humain vivant notamment). Exit la volonté d'être véto ou du genre : NON à la souffrance. Gros soucis psychologique, refus totale de la souffrance gratuite du vivant qui me poursuit encore (mais j'ai mis encore 2 ans à passer végé étrangement).
J'aurais voulu faire psycho, j'ai bien fait de ne pas le faire (même si la neurobio comportementale m'a passionné en option), car vue les expériences que racontent des amies là dedans, j'aurais pas supporté (à Caen, des professeurs s'amusent à tuer des souris en leur coupant la tête avec des ciseaux notamment).Sans parler d'un de mes profs qui bossait sur les oiseaux et nous racontait les saloperies qu'il faisait avec le sourire. Comme si il bossait sur du minéral qui ne souffrait pas. ABUS. Mais ABUS courant malheureusement. Aucuns respect, de la barbarie, seulement. Au nom de quoi ? De recherches déjà menées, de volonté de savoir. On est pas loin de Mengele. Pour pas mal de chercheurs "se ne sont que des bêtes". Donc on en fait ce qu'on veut, même si ils souffrent.
Je comprend que dans certaines branche, le besoin de triturer du vivant existe.Pour la médecine, l'humain est le vivant le plus logique à disséquer, ca ne me choque pas de disséquer un humain, vu qu'ils étaient volontaires. Mais dans plusieurs branches (brevet agriculture ils font des vivisection), en psycho ect ect NON.