Le mariage de deux lesbiennes, dont l'une transgenre

En même temps, si elle avait fait les démarches pour changer son état civil, elle aurait été officiellement une femme, et donc n'aurait pas pu épouser une autre femme !
Je sais pas si c'est la raison pour laquelle elle l'a pas fait, mais je verrais bien ça comme ça.
 
Je me demande si elle peut prendre un sexe feminin à l'état civil sans que ça ne rende le mariage caduc du coup.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Annulation_de_mariage (il y a les liens vers le texte du code civil).
Bref, on peut dire erreur sur l'identité de la personne, mais dans le même temps ça n'aurait pas changé le consentement de l'autre.
Enfin, c'est un cas jamais vu, donc y a pas de jurisprudence, donc on sait pas^^
 
Ce n'est jamais arrivé en France qu'une personne change de sexe après son mariage ? (Comme dans un épisode de Grey's anatomie. 0:))
 
De toute façon Elle ne veut pas, car elle devrait prendre des hormones à vie, et on le sait c'est cancérigène à haute dose (les trans qui ont pris des hormones le savent, les risques sont plus fort ^^).
Je peux le comprendre, elle est opérée, donc c'est une femme, mais ménopausée quoi ^^
 
OK, je savais pas qu'elle devrait prendre des hormones.
Femme ménopausée, en mm temps, elle a 59 ans, dc c'est normal ^^
 
Fushichô":1zfz7kr7 a dit:
OK, je savais pas qu'elle devrait prendre des hormones.
Femme ménopausée, en mm temps, elle a 59 ans, dc c'est normal ^^
C'est dans le protocole du changement de sexe...
De toutes façons l'état français adore les tracasseries ...
 
Pour mémoire, le mariage est une institution religieuse inventée par le catholicisme et reprise à son compte par le pouvoir civil après la révolution sans vraiment en changer le sens. Les mariages civils ont d'ailleurs le plus souvent une forme religieuse: les cultures, quelques soient leurs origines, ne disparaissent pas sur un simple claquement de doigt.
En théorie le mariage civil ne devrait être qu'une simple formalité administrative comme n'importe quel autre acte du même genre.
Sur le plan religieux, sauf à être catholique, le mariage chrétien est un non sens biblique.
 
Bon je risque d'être "mal vue" mais personnellement, je suis pour l'égalité, entre sexe ou non mais contre le mariage ! :confus:
 
Violette : tu veux dire contre le mariage pour tout le monde ? Si c'est ça, ça ne me choque pas, personnellement.

Pour mémoire, le mariage est une institution religieuse inventée par le catholicisme et reprise à son compte par le pouvoir civil après la révolution sans vraiment en changer le sens.
What ? Le catholicisme n'a pas inventé le mariage. Peut-être que le mariage civil est inspiré du mariage catholique, mais le mariage, ça existait déjà dans l'antiquité. Donc ce n'est pas une invention catholique.
 
Enfin le mariage ça ouvre pas mal de droits intéressants, du genre c'est ta veuve / ton veuf qui décide de tes funérailles et non plus tes parents.
 
Laefe bonjour
What ? Le catholicisme n'a pas inventé le mariage. Peut-être que le mariage civil est inspiré du mariage catholique, mais le mariage, ça existait déjà dans l'antiquité. Donc ce n'est pas une invention catholique.
Pas tout à fait. Historiquement, le "mariage" est la reconnaissance sociale de la formation d'un couple, laquelle ne passe pas par d'autres critères que l'accouplement sexuel. L'officialisation civile n'intervient que pour la préservation des biens et donc de l'héritage (quand il y en a un!)
Voici ce qu’en dit un historien reconnu : "De fait dans toute la France du Nord du IX° siècle, le mariage était de ces affaires dont les prêtres ne se mêlaient que de loin. Nulle mention de bénédiction nuptiale dans les textes sinon à propos des reines et ne constituant dans ce cas qu’un élément du rituel du sacré..."Le chevalier, la femme et le prêtre. Georges DUBY, HACHETTE
"A propos du mariage, elle (la réflexion théologique) demeura bloquée puisqu’il n’existait pas de liturgie matrimoniale." Le chevalier, la femme et le prêtre, p.39.
"l’institution matrimoniale varie selon la place tenue par l’héritage dans les rapports de production, qu’il n’est pas non plus le même à tous les niveaux de hiérarchie des fortunes, qu’à la limite il n’y en a plus pour l’esclave ou le prolétaire qui, ne possédant pas de patrimoine, naturellement s’accouple mais ne se marie pas..." Le chevalier, la femme et le prêtre, p.23/24.

Et ceci extrait de mon livre sur les mensonges des christianismes :
• La deuxième forme apparaît tardivement, vers le XVIème siècle, pour la France et les autres pays sous domination catholique :
"Au Concile de Trente, les états faisaient pression sur ce Concile pour qu’il limite la liberté du mariage clandestin et IMPOSE la permission des parents comme condition de validité au mariage.
Jusque là les croyants contractaient mariage sans forme sacramentelle
".Croire au mariage aujourd’hui, Doumergue
Il apparaît ici que les enfants passaient au-dessus de leurs parents, ce qui est fort compréhensible lorsque l’on sait que bien des mariages n’étaient justifiés que par l’intérêt et pour la préservation des biens des parents . L’amour réciproque, ciment du couple, pouvait ne pas être pris en compte ; les comédies satiriques de ces époques, même exagérées, reflètent bien cet état d’esprit. Le Concile refusa donc cette imposition, mais rendit OBLIGATOIRE la forme ecclésiastique à titre de compensation pour la concession consentie. C’est pourquoi, dès cette époque, le contrat de mariage ne put être validé que si un prêtre était présent comme témoin. L’histoire témoigne que, d’acteur secondaire, celui-ci devint vite l’acteur principal. Ce qui devait arriver arriva : pendant des siècles l’église catholique imposa SES critères d’aptitude dont certains subsistent encore aujourd’hui.
• La troisième forme est le mariage civil. »….
 
Léna":3fv5tuip a dit:
Enfin le mariage ça ouvre pas mal de droits intéressants, du genre c'est ta veuve / ton veuf qui décide de tes funérailles et non plus tes parents.
Le mariage permet la communauté des biens, sinon tes biens iront à ta mort à tes descendants où s'il n'y en a pas à tes ascendants. Imagine, tu achètes une maison avec ton ou ta compagne, et à la mort de celui ou celle-ci, tu t'en fais virer par les héritiers, car elle ne t'appartient pas?
Et en plus tu payes moins d'impôts.
Sinon oui on s'en fout on en d'accord (je me suis mariée pour des raisons purement d'ordre fiscales)
 
Donc un simple contrat/testament devant notaire ou qqch du genre pour résoudre tous ces problèmes d'héritage devrait pouvoir être suffisant sans avoir recourir au "sacrement" du mariage.
 
Fushichô
Donc un simple contrat/testament devant notaire ou qqch du genre pour résoudre tous ces problèmes d'héritage devrait pouvoir être suffisant sans avoir recourir au "sacrement" du mariage.
sauf erreur, il n'est pas possible de déshériter ses enfants au moins pour partie!
Quand au "sacrement", tu as raison de mettre des guillemets, aucun rapport avec le sacré.
 
Fushichô":3c0bbequ a dit:
Donc un simple contrat/testament devant notaire ou qqch du genre pour résoudre tous ces problèmes d'héritage devrait pouvoir être suffisant sans avoir recourir au "sacrement" du mariage.
Eh non ça marche pas. C'est mariage en mairie ou sinon c'est la famille qui hérite.
 
Oui, je sais que c'est comme ça, d'où le devrait.
C'est juste pour dire que le mariage ne sert à rien. Un contrat entre 2 parties réglant tous ces points et d'autres devrait suffire. Avec une clause de fin de contrat, comme dans tout contrat, histoire de faciliter la séparation des cocontractants.
Et au moins, avec un contrat, rien à foutre du sexe des cocontractants !
 
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