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Si je ne me trompe pas, les lapins par exemple produisent leur propre B12. Mais attention : je suis végane pour les animaux et n’encourage absolument pas la consommation de produits d’origine animale.
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- Auteur de la discussion vgbrux
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Cépafo":14ttud28 a dit:
J'ai immédiatement pensé au film "Soleil vert" . Si l'humanité arrive à cette projection de 12 milliards d'individus avant la fin du siècle, ayant vidé les océans de tous les poissons et mammifères (resteront les méduses et divers protozoaires) , rendu les sols stériles et donc la vie animale impossible hors ceux de compagnie nourris à la même gamelle que les gens riches , et in fine , détruit toute vie non-humaine , on va se bouffer entre nous
Sinon , pour la B12 , il me semblait qu'il suffisait de 2,5 micro-grammes /jour , alors que Saranel (que je remercie pour son lien "dietethic.eu") évoque soit 10 micro-g/jour soit 2000 micro-g/semaine : je suis loin du compte (500 micro-g/semaine)
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La quantité assimilée est inférieure à la quantité consommée.
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Saranel":1ax3nfv9 a dit:
Pour les lapins, il me semble que c'est la seccotrophie qui leur permet ça (manger ses propres excréments pour absorber la B12 de notre intestin)
Ça serait plusiuers produits animaux, du moment que les animaux en question sont en bonne santé et ont des bons apports en cobalt (nécessaire pour fabriquer la B12) : plusieurs animaux sont capables de "produire" leur B12 (plus précisément, d'absorber celle produite par des bactéries dans leur système digestif). En plus des lapins déjà mentionés, il y a les ruminants, et peut-être d'autres (je suis pas très calé sur la question, vu que de toutes façons je préfère ma B12 en comprimés).Chocogrenouille":8l0xdva8 a dit:
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Petite question pour les spécialistes, juste par curiosité :
Lors d'une prise de sang, il faut faire doser l'acide méthylmalonique plutôt que la B12 parce que l'analyse de la B12 calcule la vraie B12 + les analogues. Jusque là, ok
Mais, si on ne mange pas d'aliments qui contiennent des analogues (algues, consoude,...), est ce que cette analyse ne serait pas tout de même pertinente ?
Lors d'une prise de sang, il faut faire doser l'acide méthylmalonique plutôt que la B12 parce que l'analyse de la B12 calcule la vraie B12 + les analogues. Jusque là, ok
Mais, si on ne mange pas d'aliments qui contiennent des analogues (algues, consoude,...), est ce que cette analyse ne serait pas tout de même pertinente ?
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L'analyse de B12 peut être pertinente, mais c'est difficile à savoir. Il n'y a pas que dans les algues qu'on trouve des analogues. Je ne sais pas si l'on connaît tous les aliments où l'on en trouve. Dans tous les cas, il faut savoir que si l'analyse de la B12 indique une carence, c'est qu'il y en a une. Simplement, la carence peut être encore pire. Si l'analyse de B12 n'indique pas de carence, il peut y en avoir une quand même, d'où l'intérêt de vérifier avec l'acide méthylmalonique.
Saranel":3rmi6vdy a dit:La B12 administrée aux animaux ne sert pas à complémenter les omnivores. Les produits animaux contiennent de la B12, et c’est ainsi que les humains, omnivores ou végétariens, ont survécu jusqu’à maintenant. Mais comme nous, les véganes, nous pouvons désormais prendre la B12 directement à sa source, nous avons une espérance de vie semblable à celle des omnivores.
En réalité, il semblerait bien que l'espérance de vie des véganes soient supérieure à celle des omnis, dans les études les plus récentes, avec des taux de maladies cardiovasculaire (cause n 1 de mortalité) nettement plus faible. Idem pour le cancer (n 2).
A
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Il faudrait plusieurs études avec des méta-études et beaucoup de véganes pour montrer de manière probante que les véganes vivent plus longtemps. On n'y est pas. Il semble par ailleurs que les véganes n'aient pas les mêmes cancers, mais n'en aient pas forcément moins que les omnivores. S'il était prouvé que les véganes vivent (vécussent) plus longtemps, cela rendrait les choses beaucoup plus simples.
Fraisouille
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Fushichô":23tlk752 a dit:
Estomac je pense vu que les Japonais ne mangent certains aliments. J'ai un frère qui vit et travaille au Japon ( chercheur mais pas en oncologie, en biologie) et il m'a dit ça. Par contre beaucoup moins de cancers du sein là bas ( graisses, laitages etc... ). Je ne suis pas Vegan mais j'évite les laitages gras ( que 0 % ) et le gras en général. Le fait d'être végétarienne ne me protège pas de tout, loin de là et être Vegan malheureusement non plus.
Surtout si le Bio qu'on mange n'est pas du vrai Bio et pour avoir du vrai Bio il faut analyser la terre de culture pendant plusieurs mois avant de déclarer la terre saine. C'est coûteux mais ça vaut la peine de savoir ce qui est réellement Bio.Fraisouille
Broute de l'herbe
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Une forte consommation de poisson dont du poisson séché je pense. Mais pour les Vegan, ça provient de certaines ulcérations qui dégénèrent en cancer. A l'origine c'est ça. Si l'alimentation est mal contrôlée le risque est majoré, majoré ça veut pas dire autre chose mais il est augmenté. Sur le plan général les risques sont moindres ( tous cancers confondus, maladies cardio-vasculaires ), mais il faut faire attention. Moi je n'ai pas envie de devenir Vegan, végétarienne ça me convient mais j'ai souvent des problèmes ulcéreux malgré des consultations auprès d'une diététicienne vraiment compétente.
Beaucoup de poisson ou de produits contenant du poisson, certes, mais énormément de viande aussi. De plus en plus. Le régime alimentaire japonais s'est énormément "viandisé" ces dernières décennies. Du coup, à part l'absence ou quasi de produits laitiers dans la nourriture japonaise (mm s'ils sont/étaient obligés de boire ts les jours leur brique de lait à la cantine dans les écoles/lycées), le régime alimentaire japonais n'a rien à voir avec le régime alimentaire vegan.
Cela dit, je sais bien qu'être vegan empêche pas de mourir d'un cancer, mais les propos de Saranel me laissaient à penser qu'il y avait des cancers plus ou moins spécifiques aux vegan, donc je me demandaient lesquels.
Cela dit, je sais bien qu'être vegan empêche pas de mourir d'un cancer, mais les propos de Saranel me laissaient à penser qu'il y avait des cancers plus ou moins spécifiques aux vegan, donc je me demandaient lesquels.
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De mémoire, il y a plus de cancers dans les organes de la digestion, mais il faudrait plus de véganes dans les études pour que ce soit probant.
Saranel":8kwbsljz a dit:
La meilleure étude dont on dispose indique qu'il y aurait 19% de cancers en moins :
http://jacknorrisrd.com/lower-cancer-rates-in-vegans/
Il est vrai que c'est encore des résultats fragiles, mais tout va dans cette direction. De plus, il est très possible que l'effet soit mininisé par des problèmes de sélection inverse ainsi que par un excès de correction statistique (on compare en réalité un certain type d'omni bien particulier avec les véganes, en corrigeant avec des variables qui ne sont pas nécessairement indépendantes.)
Ils n'ont pas trouvé de lien simple entre le type de cancer et le régime alimentaire.
Quant aux maladies cardiovasculaires, les plus importantes pour la mortalité, il semble que l'effet soit très net.
Tout ceci en plus ne prend pas en compte le fait que les cancers et les maladies cardiovasculaires sont des maladies de long cours, ce qui implique qu'en intégrant dans les échantillons des véganes de fraiche date, on minimise probablement les effet du régime végétalien.
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En tout cas, Norris dit qu'il ne faut pas s'emballer à propos de cette étude.
Tcharls
Se gave de B12
Cépafo
Évéganéliste
En effet, est-ce bien prudent de faire confiance à quelqu'un qui comprend Jean-Claude Van Damme ?