Ce n'est pas parce qu'ils te disent être conscient du mal dont ils sont l'origine qu'ils le sont réellement.
Ils sont bien souvent conscients de l'idée qu'ils se font d'une vague image sanguinolente aux allures de mal nécessaire, mais pas de sa réalité glauque, froide, poisseuse, quotidienne et sans issue, sans limite et sans fin à l'échelle et du point de vue de l'animal qui le subit.
La méchanceté, la cruauté, la bêtise... tout ça n'a qu'une origine : la peur. Toujours la peur.
Peur de perdre le contrôle, peur de perdre l'image d'une liberté, l'image de la sécurité ou l'ombre d'un libre arbitre.
Oui ils sont tous "coupables" des crimes commis pour eux par des gens payés pour faire cette besogne à leur place, loin de leurs yeux et de leur conscience. Mais c'est avant tout et surtout parce qu'il ignorent être également des victimes d'un système qui les dépasse, un cercle vicieux qui n'a de justification que son ancienneté, et comme logique solide que sa propre existence : le carnisme.
Ce ne sont pas les personnes embrigadées dans cette idéologie sans visage contre qui il faut lutter, mais ces fausses images et ces fausses vérités qui les y poussent.
Tu n'as donc plus foi en cette idée d'espèce humaine basée sur ce qu'ils croient être la réalité. Fort bien !
Il est alors grand temps de commencer à espérer en l'humanité quand elle se sera éveillée à ces vérités qui la bousculent dans son confort.
Mais voilà, surtout ne jamais attendre "ce jour", car "ce jour" n'existe pas, puisque c'est tous les jours que cette humanité s'éveille, chaque jour passé où une personne ouvre enfin les yeux, accepte enfin ce qu'elle ne voulait plus voir, décide enfin de renverser ses acquis, de prendre les commandes de sa vie, et d'abandonner la liberté et la sécurité illusoire d'une vie égoïste !
Ils ne tient qu'à eux de franchir le seuil qui les mènera vers de nouveaux choix de vie dont ils ignorent jusqu'à l'existence saine et viable ; mais il ne tient qu'à nous tous ici de leur indiquer ces chemins car nous les avons déjà empruntés.