Prix de la remarque carniste

Je l'avais auto publiée en auto dérision celle là. Y'a que mes amis végé qui avaient répondu en auto dérision aussi, et des amis proches (pas végé).

Je ne l'aurais pas mal pris si quelqu'un l'avait posté sur mon mur je pense.

Perso, manger de l'homme pourquoi pas (riche en b12). Mais manger du con, jamais ! J'aurais peur d'être contaminée. -boutade-
 
Ah non, j'attendais rien de lui. Mais vous savez, je suis une grande gentille moi, et j'ai pas eu envie de l'envoyer chié, je lui ai dis "On peut être ami" (conseil: ne jamais faire ça). Heureusement, il a jamais fait le boulet du genre "J'ai une soirée chez des potes, tu viens?" ou "tu viens boire un verre". On a parlé une fois du végétarisme, car il m'a dit qu'il était passionné par les végétaux. On a dérivé [forcément] sur le végétarisme, il me disait être contre, mais je l'avais pas supprimé pour autant parce que voilà, c'est pas le seul. Jusque là, discrétion, il m'a jamais tapé sur les nerfs. Là il a posté ça, j'ai pas mal réagis, j'ai pas très bien compris pourquoi maintenant, c'est tout. J'ai simplement répondu "T'es intelligent, t'as de la chance." Et il a visiblement mal pris la chose, puisqu'il a réagi de manière assez surprenante.

Tigresse: Je n'attend déjà pas grand chose de mes amis, alors d'un inconnu qui me trouve mignonne...
 
Conseil : Il ne faut pas mal prendre, ni même répondre à une boutade qui vise les végétariens. Les végétariens ont tendance à ne plus avoir le même humour que les zoophages, et à ne plus trouver grand chose de drôle, c'est un fait. C'est mon cas. Mais le montrer n'est pas forcément productif. Si sa blague (celle d'un carniste x) te fait chier, tu l'ignores. Ou alors tu réponds avec une autre blague (qui renverse les rôles). Et si tu penses qu'il y a un fond de "drôle, mais j'y crois quand même un peu" (ce qui peut arriver sur le sujet "sensibilité des végétaux"), tu peux essayer de développer calmement en expliquant que c'est bizarre d'utiliser un argument qu'on sait absurde à la fois pour être drôle et pour tenter de démontrer que l'autre a tort. Si tu sais que l'argument est absurde, ça ne peut que démontrer que l'autre a raison...

Maintenant, quand il est parti sur le sujet "tu nous fais chier avec", là, oui, il y avait de quoi creuser, toujours sans t'énerver, et effectivement en utilisant la comparaison que tu as faite "C'est tout de même marrant que quand quelqu'un nous inonde avec la pub pour son site, pour son commerce, pour ses propres intérêts, ou en nous rabâchant ses petits problèmes, on trouve ça tout à fait normal et pas chiant du tout... Mais quand quelqu'un défend un objectif altruiste et en parle pour faire évoluer en mieux la société et la conscience des gens, alors là, tout de suite, c'est un véritable emmerdeur... Mieux vaut donc être un gros égoïste qui ne pense qu'à sa gueule pour se faire un max de copains -dont il n'hésitera pas à profiter, à l'occasion-, plutôt que quelqu'un qui pense surtout aux autres..."
 
Je pense que montrer qu'ilk existe d'autres façons de penser et d'autres terreaux d'humour est une bonne chose au contraire.

Le ptit cailloux dans la grole de la personne trop sûre de son ptit monde où tout est acquis et définitivement à sa place...

Quand je joue avec mes connaissances de JV, et que j'entends des insultes sexistes et quasi exclusivement misogynes (quand bien même 99,999999999% des joueurs des jeux concernés sont de sexe masculin), j'me prive pas de demander à ne plus subir ce merdier sonore, lequel d'ailleurs n'est en général entendu que par ceux qui ne sont pas concernés par lesdites insultes, alors à quoi bon... (c'est pas compliqué de NE PAS déclencher son micro pour vomir sa bile toutes les 2 minutes chrono)
 
Oui, mais je pense que pour répondre à l'humour de mauvais goût/mal placé/stupide, le plus efficace est encore de répondre par l'humour. Un humour qui renverse la situation et montre en quoi l'autre se goure, avec son humour de merde.

Attention, voici ma théorie toute personnelle (que d'autres ont certainement mieux énoncée et développée que moi... Et que je ne me lasse pas de vérifier constamment.) : L'humour, c'est avant tout un outil pour asseoir son pouvoir social. Dans l'humour, il y a le "moqueur", le ou les "moqués", et tous les "suiveurs" du moqueur. Ça crée un clan (le clan des rieurs avec à leur tête le blagueur), qui cherche à montrer sa supériorité intellectuelle sur "les autres", ceux dont on rit et/ou ceux qui ne comprennent pas leur humour.
Bien sûr, il y a des nuances : Le "moqué" est parfois abstrait ou fictif. Le "moqueur" est parfois présent uniquement dans l'idée (Le scénariste d'un dessin animé, par exemple... on ne le voit jamais. Mais quand on rit on pense à lui, à sa très bonne trouvaille.). Le moqueur utilise parfois un faux rôle de moqué pour faire rire : Il fait semblant de rire de lui-même, mais en montrant qu'il en est capable, il se détache de lui-même et montre malgré tout une sorte de dépassement de soi, donc de supériorité intellectuelle, et il crée l'attachement de la part du public. Le moqueur peut aussi être totalement absent, si on rit juste de la connerie d'un autre, mais alors c'est nous-même qu'on place sur un plan supérieur au moqué ("Mais qu'est-ce qu'il est con ! LOL !").
Dans l'humour, il y a vraiment un principe de hiérachisation sociale. Et ça se constante aussi dans le fait qu'on rit plus facilement aux blagues des personnes qu'on apprécie déjà pour d'autres raisons, et dont on commence à "comprendre l'humour", qu'aux blagues venant de personnes qu'on déteste. Même un trait d'esprit très fin, venant d'une personne qu'on méprise, ça tombera à plat. Et ça se vérifie aussi dans le fait qu'un comique qui devient trop populaire peut rapidement devenir sans intérêt quand on a été parmi les premiers à le découvrir et en rire, seul face au monde entier de non-comprenants...

Bref... là où je veux en venir, c'est que l'humour est une arme psychologique. En montrant que tu comprends la blague, tu rentres dans le cercle, au lieu de te placer en "moqué" si jamais tu y réagis mal. Tu peux tenter de montrer que tu ne ris pas à la blague, pour rabaisser son "niveau", mais dans ce cas-là, elle ne doit avoir aucune prise sur toi : Elle te laisse totalement indifférent. S'il y a quelque chose de minable dans la blague, tu l'expliques, clairement mais calmement.
Mais si tu réponds à l'humour par l'humour, tu renverses les rôles, tu montres alors ta propre supériorité intellectuelle. (Et si tu réussis en plus à faire rire les suiveurs du "moqueur" qui essayait de te placer en "moqué", là, tu deviens le chef...)

C'est pas spécialement glorieux comme façon de penser, mais il faut bien voir que ce sont aussi les "sentiments" qu'ont les autres à notre égard qui nous permettent de pouvoir faire entendre honnêtement ou pas les idées qu'on a à transmettre... (Cf végéphobie et tutti quanti.)
 
PersOnne, j'ai tout compris =) Tu as du alors bien t'exprimer, d'autant plus que je dors 2h / nuit depuis 1 semaine et que je n'ai plus les yeux en face des trous.

J'entend bien quand tu dis répondre à l'humour (même si c'est un humour qui ne me fait pas rire, soit) par l'humour.
Lui il aurai voulu soit
- m'énerver pour de bon
soit
- que je rigole avec lui, entre dans son petit jeu. Ce qui aurait été vu comme un signe de soumission de ma part, enfin pour lui. J'aime pas répondre par l'humour, j'ai l'impression de me rabaisser, de devoir rire d'un sujet qui n'est pas drôle, même si je répond par autre chose où c'est lui qui se retrouve moqué, j'ai l'impression que je n'aurai alors pas bien défendu mes idées, et que j'aurai du vraiment montrer que c'état sérieux, et que c'était un sujet qui me tenait à coeur.

Des fois j'aimerai vraiment que Gary arrive et me sauve de ces gens en me prêchant des bonnes paroles (c'était la minute secte).

Enfin bref, ne voulant pas répondre par l'humour, ni m'énerver contre quelqu'un avec qui j'avais déjà débattu du sujet, j'ai essayé un entre-deux: le sarcasme et c'est peut être ça qui l'a gêné. En plus, lui j'avais rien à lui transmettre on avait déjà parlé végétarisme, et on n'a pas d'amis en commun sauf un et même s'il va le voir en me faisant passer pour une fermée d'esprit, mon ami s'en foutera je pense (je suis + proche de lui).
 
Tigresse":aope41q5 a dit:
C'est triste de limiter l'humour à de la moquerie.
Je ne limite pas l'humour à la moquerie. Je préfère d'ailleurs l'humour absurde (Exemples de types d'humour qui me viennent à l'esprit et qui me font rire : Les Monty Pythons, Flight Of The Conchords, Community, It Crowd...), mais si tu regardes bien n'importe quelle forme d'humour, n'importe quel idée amusante, que tu la décomposes jusque dans ses bases, tu verras que ça se décompose toujours comme ça. Du moins, moi, je ne vois pas de contre-exemple. J'aimerais beaucoup que ça ne fonctionne pas comme ça, et pouvoir me dire qu'il y a des humours objectivement bons, et d'autres objectivement nuls, et que mon goût en matière d'humour est du bon côté... mais il se trouve que ma théorie colle vachement bien à tous les exemples que je peux trouver, et tient tout à fait la route, tant dans le ressenti, que dans la façon dont ça fonctionne socialement, que dans le lien éventuel avec le rire des chimpanzés (même si là, je suis plus circonspect, bien que ça ait été la piste initiale de ma réflexion...).

Tiens, là, je pense au nombre de fois où j'entends les gens rigoler tous ensemble alors que rien de spécialement drôle n'a été dit, que des platitudes toutes nazes... Et pourtant, ils ont tous l'air de rire de bon coeur, sans se forcer. Effet social : "On s'aime tous, donc on est tous drôles."

Bon, après, je me paluche un peu... Si je voulais vérifier que ma théorie est valable, je pourrais lire des études de psys, d'éthologues, de sociologues... mais j'ai trop d'amour propre pour ça... (Et j'ai l'impression que je tomberais trop souvent sur des anthropocentristes qui n'oseraient pas platement décrire le processus de l'humour et casser son aura magique... Parce que dès qu'on explique l'humour, il ne fait plus rire.)

Lotte":aope41q5 a dit:
PersOnne, j'ai tout compris =) Tu as du alors bien t'exprimer, d'autant plus que je dors 2h / nuit depuis 1 semaine et que je n'ai plus les yeux en face des trous.

J'entend bien quand tu dis répondre à l'humour (même si c'est un humour qui ne me fait pas rire, soit) par l'humour.
Lui il aurai voulu soit
- m'énerver pour de bon
soit
- que je rigole avec lui, entre dans son petit jeu. Ce qui aurait été vu comme un signe de soumission de ma part, enfin pour lui. J'aime pas répondre par l'humour, j'ai l'impression de me rabaisser, de devoir rire d'un sujet qui n'est pas drôle, même si je répond par autre chose où c'est lui qui se retrouve moqué, j'ai l'impression que je n'aurai alors pas bien défendu mes idées, et que j'aurai du vraiment montrer que c'état sérieux, et que c'était un sujet qui me tenait à coeur.
Ah non, tu peux aussi faire des remarques humoristiques très acerbes, pas faites pour le faire rire lui, très sérieuses et cohérentes sur le fond, mais pleines de cynisme et d'humour. Même des remarques qui nous font rire nous-même. C'est d'ailleurs souvent ce qu'on fait quand on répond aux sophismes des carnistes.

Lotte":aope41q5 a dit:
Des fois j'aimerai vraiment que Gary arrive et me sauve de ces gens en me prêchant des bonnes paroles (c'était la minute secte).
Gary n'est pas la voix de la raison... Il n'y a pas que Gary. Et tu es ton propre Gary, crois en toi. (c'était la minute coach végé)

Lotte":aope41q5 a dit:
Enfin bref, ne voulant pas répondre par l'humour, ni m'énerver contre quelqu'un avec qui j'avais déjà débattu du sujet, j'ai essayé un entre-deux: le sarcasme et c'est peut être ça qui l'a gêné. En plus, lui j'avais rien à lui transmettre on avait déjà parlé végétarisme, et on n'a pas d'amis en commun sauf un et même s'il va le voir en me faisant passer pour une fermée d'esprit, mon ami s'en foutera je pense (je suis + proche de lui).
Le sarcasme, c'est aussi une forme d'humour.
Mais bon, enfin oui, tout ça, c'était mon petit conseil général du jour.
 
Pers0nne":fb16d85q a dit:
Ah non, tu peux aussi faire des remarques humoristiques très acerbes, pas faites pour le faire rire lui, très sérieuses et cohérentes sur le fond, mais pleines de cynisme et d'humour. Même des remarques qui nous font rire nous-même. C'est d'ailleurs souvent ce qu'on fait quand on répond aux sophismes des carnistes.

On me dit toujours que j'ai beaucoup d'humour et de repartie habituellement, que j'ai beaucoup de second degré et de recul, mais quand il s'agit de végétarisme, j'arrive pas à trouver le juste milieu. J'arrive pas à faire du "bon humour" bien placé :/
 
C'est pas non plus un devoir qu'être fatalement le bon GO qui anime et est copain avec tout le monde.

Sur certains sujets, je n'hésite pas à mettre les pieds gras dans le plat quitte à péter l'ambiance. Et si ça s'excite, là j'explique pourquoi cette "agression rhétorique".

Quand tu as un argumentaire béton et que tu sais placer les arguments où il faut avec des liens logiques imparables, t'es réprimandable que sur la forme, et les critiques sur la forme, c'est facilement esquivable.

Au bout d'un moment faut oublier la tyrannie de la politesse "coute que coute".
 
V3nom":4p8fq365 a dit:
C'est pas non plus un devoir qu'être fatalement le bon GO qui anime et est copain avec tout le monde.

Sur certains sujets, je n'hésite pas à mettre les pieds gras dans le plat quitte à péter l'ambiance. Et si ça s'excite, là j'explique pourquoi cette "agression rhétorique".

Quand tu as un argumentaire béton et que tu sais placer les arguments où il faut avec des liens logiques imparables, t'es réprimandable que sur la forme, et les critiques sur la forme, c'est facilement esquivable.

Au bout d'un moment faut oublier la tyrannie de la politesse "coute que coute".
C'est pas non plus ce que j'ai dit. Je n'ai pas parlé de faire "copain-copain" avec tout le monde. Je ne parle pas non plus de "politesse", d'ailleurs. Ne pas insulter, c'est simplement se contrôler, ça permet de garder la tête froide pour choisir et formuler ses arguments, et ça évite de détruire le "lien" nécessaire à l'échange. Quand on entre dans la bataille d'insultes et le concours d'egos, plus personne n'écoute personne. (Et je ne suis certainement pas parfait là-dessus, je dérape encore trop régulièrement, mais de moins en moins, et je parle d'expériences avec le recul sur mon propre comportement.)

Les arguments rationnels sont nécessaires, primordiaux. Seulement, ils ne sont pas toujours suffisants (à moins d'être en contact régulier avec la personne et pouvoir lui en reparler de diverses manières, assez souvent). L'humain n'est pas un être purement rationnel, sinon on serait tous végés depuis bien longtemps. La raison tient en un syllogisme simple de trois phrases :
- On ne doit pas torturer et tuer les animaux si ça n'est pas nécessaire. (La majorité des humains que je connais sont d'accord avec ça.)
- Manger des animaux n'est pas nécessaire.
- Donc on ne doit pas manger des animaux.
C'est simple, c'est clair, c'est rationnel, c'est évident. Mais ça ne suffit pourtant pas...
Le carnisme, c'est une maladie mentale collective. Pour guérir une maladie mentale collective, on utilise la psychologie ou la psychiatrie. On peut aussi utiliser le poids de la société, donc un des travers de cette maladie collective pour inverser les forces de pression sociale, évidemment... Et c'est un peu le principe des revendications politiques et de la transmission continue des informations... Mais quoi qu'il en soit, pour convaincre une personne donnée, pour la faire réfléchir, on est obligé au moins de ne pas se l'aliéner. Sinon, il n'écoute plus, tout simplement. (Du moins, les premières fois où il est confronté au questionnement.)

Donc je ne vois pas où est la problème à utiliser quelques trucs (intuitifs) de psycho pour rester audible et se faire comprendre plus rapidement, sachant que les arguments sont de toute façon rationnels (on retrouve les mêmes arguments quand ils sont donnés de manière brutale) et qu'on essaie juste de contourner les barrières défensives irrationnelles de l'autre.

Et comme exemple, le discours de Gary qui fonctionne très bien, probablement parce qu'il sait y mettre de la vie, garder contact avec l'auditeur et le rassurer là où ça fait mal (notamment avec les similicarnés et faux-mages).
Je citerais bien la conférence de Joy aussi, qui est méticuleusement conçue dans la manière d'enchaîner les idées au bon moment, mais j'ai eu peu de retours sur son impact concret auprès des spectateurs non-végés.
 
Mais on peut très bien s'énerver ET donner des arguments rationnels. Évidemment, si on s'énerve à chaque fois, c'est peu viable, mais justement quand on le fait même une fois, ça va plus facilement dissuader de faire ce genre de blague. Quand les gens font des blagues de ce genre, en général ils ne se rendent pas compte qu'ils peuvent être insultants. Si on le leur dit calmement, "pédagogiquement", je pense pas que ça sera très convainquant, alors que si on montre notre colère ou que ça nous a blessé-e, ça va les étonner, et peut être les faire réfléchir. (Bon, ça marche surtout avec des gens avec qui on a un minimum d'affinités.)
Comme Lotte, si je réponds par de l'humour j'ai l'impression de me trahir, et je pense que ça conforte l'autre dans l'idée que tout ça n'est pas très important, du coup c'est un peu baisser les bras.


Pers0nne":16toad5y a dit:
Bon, après, je me paluche un peu... Si je voulais vérifier que ma théorie est valable, je pourrais lire des études de psys, d'éthologues, de sociologues... mais j'ai trop d'amour propre pour ça... (Et j'ai l'impression que je tomberais trop souvent sur des anthropocentristes qui n'oseraient pas platement décrire le processus de l'humour et casser son aura magique... Parce que dès qu'on explique l'humour, il ne fait plus rire.)

Tu as lu "le rire" de Bergson? Tu dis un peu la même chose que lui, et il n'hésite pas à décortiquer le rire quitte à le "désacraliser".
 
Lotte":1gpogfk5 a dit:
J'ai quitté la conversation depuis un moment, alors m'en voulez pas si je suis complètement OUT du sujet.
J'ai une autre question.

- Que répondez vous, mais surtout, comment supportez vous les personnes qui vous disent "Mais y'a plus important dans la vie!".

Je m'explique, je poste sur mon mur le lien qui explique que y'a surement beaucoup d'animaux morts sur le tournage du Hobbit, et que ça changeait toute ma vision des choses. Et on me balance, comme je m'y attendais un peu "Mais y'a d'autres causes, y'a plus important! Si on boycott tout, l'homme ne vit plus!"
J'ai simplement répondu "Bah je m'en fiche qu'il y ai d'autres causes, je défends d'autres causes, le féminisme, le droit des homosexuels, des animaux,etc... Mais c'est pas parce qu'il y en a d'autres que je ne dois pas en défendre une. Y'a pas de petites actions."

Mais je continue à me faire troller et ça me saoule. Je pète des câbles un peu.

Bonsoir,
Peu familier du forum, je me branche sur ce post un peu ancien de Lotte car il semble être en rapport avec mon sujet.
Récemment, je suis tombé par hasard sur un petit article du courrier des lecteurs de Télérama (rubrique "Cela va mieux en le disant").
L'article est nommé "GAVANT", le voici :
Ceux qui ont boycotté le foie gras pour combattre la maltraitance des oies et des canards ont-ils boycotté à Noël les produits à bas prix fabriqués au prix de l'esclavage humain ? Annick - Courriel
:cartonR:
Mon sang ne fit qu'un tour et j'écris directement à Télérama :
"En réponse à Annick (ça va mieux en le disant du Télérama n° 3286 du 2/1/13) :
La réponse est OUI (boycott du foie ET boycott des produits bas prix-esclavage).
A l'époque de l'Apartheid, je boycottais les oranges d'Afrique du Sud pour participer au combat contre le racisme. Je boycotte aussi les produits promus par des publicités sexistes par féminisme.
En fait, l'idée est, dans la mesure de nos moyens, de lutter contre toute sorte de souffrance provoquée par l'exploitation ou la domination (esclavagisme, racisme, homophobie, sexisme, ...)
Ces considérations éthiques (et politiques) entraînent naturellement à lutter contre l'une des formes les plus importantes de souffrance sur la planète, l'exploitation de l'animal (dont les oies et canards) : l'anti-spécisme qui devrait faire partie intégrante des combats de tous ceux qui se déclarent "humanistes".
Merci à Télérama de bien vouloir publier une réponse à ce trait d'humour facile qui sous-entend qu'en luttant pour la protection animale, on ne considère aucunement les humains.
Je n'aime pas les animaux en particulier, ce qui m'insupporte, c'est la souffrance lorsqu'elle est provoquée par l'homme quelle que soit l'objectif.
Jean-Charles

Cette réponse a été publiée mercredi 9/1/13, hier (un peu transformée mais l'essentiel est là même s'ils n'ont pas retenu le mot "spécisme", la phrase finale étant : "Ces considérations éthiques (et politiques) entraînent naturellement à lutter contre l'exploitation de l'animal"...)

Ce n'est pas pour mettre en avant ma réponse ici, mais j'avais envie de dire qu'il est possible de contrer ce genre d'argument absurde (en plus avec l'intitulé "GAVANT" :anger: ).
Un petit mail, c'est vite fait...
 
Ce soir j'ai une migraine et suis bien crevée et déprimée, et je reçois dans ma boite mail, une notification de réponse sur un site que j'avais oublié, mais qui aurait quasi entièrement sa place ici... le site "flexitarisme.com" (en consommant une fois par jour des produits carnés et des oeufs).

Florilège !

Un commentaire(possiblement une boutade -j'espère-) :
Peut on manger occasionnellement de la viande rouge 2 fois par jour et être flexitarien ?

Posté par Carnivore, il y a 10 mois | [Recommander] | Répondre

un article :
Certains ont notamment souligné que le Flexitarisme présenté sur ce site revenait à adopter une régime omnivore équilibré. C'est en effet assez vrai, mais rares sont les omnivores qui limitent réellement leur consommation de viande à trois portions par semaine maximum. C'est dont l'idée de ce site : sensibiliser les uns et les autres sur leur sur-consommation de viande et leur proposer progressivement des substitutions intelligentes, en consommant plus de poissons ou de fruits de mer mais aussi et surtout en découvrant les protéines végétales.[/b]

Il s'agit en quelque sorte d'une transition progressive pour rejoindre une alimentation flexitarienne qui se rapproche du régime végétarien.



euh... Non.

Tout le site est du même genre, avec plein de recettes du type "mettez des oeufs et de la crème dans votre saumon". Enfin ça me gonfle.
 
Lorelei":1lyegyy8 a dit:
Ce soir j'ai une migraine et suis bien crevée et déprimée, et je reçois dans ma boite mail, une notification de réponse sur un site que j'avais oublié, mais qui aurait quasi entièrement sa place ici... le site "flexitarisme.com" (en consommant une fois par jour des produits carnés et des oeufs).


Complètement à l'ouest ce blog :mmm:
Elle prône une alimentation avec moins de produits animaux et ses recettes ne sont composées que de poisson, mélangé à du fromage/crème et/ou des oeufs... :><:
Je suis allée poster quelques commentaires (bien que j'ai l'impression que le blog soit un peu à l'abandon... peut être que l'auteur s'est rendu compte de son absurdité ^^)
 
Shaar-Lun":2z8ej00n a dit:
Mais on peut très bien s'énerver ET donner des arguments rationnels. Évidemment, si on s'énerve à chaque fois, c'est peu viable, mais justement quand on le fait même une fois, ça va plus facilement dissuader de faire ce genre de blague. Quand les gens font des blagues de ce genre, en général ils ne se rendent pas compte qu'ils peuvent être insultants. Si on le leur dit calmement, "pédagogiquement", je pense pas que ça sera très convainquant, alors que si on montre notre colère ou que ça nous a blessé-e, ça va les étonner, et peut être les faire réfléchir. (Bon, ça marche surtout avec des gens avec qui on a un minimum d'affinités.)
Comme Lotte, si je réponds par de l'humour j'ai l'impression de me trahir, et je pense que ça conforte l'autre dans l'idée que tout ça n'est pas très important, du coup c'est un peu baisser les bras.
Ben oui, la colère, justement, ça marche ponctuellement et avec des personnes avec qui on a déjà une certaine affinité. Ça marche donc avec un stock limité. (Tout comme les images et vidéos choc, d'ailleurs. Si tu en balances trop, elles vont toutes être ignorées et tu vas être catégorisé comme "super chiant"... Donc il faut doser pour ne pas entamer trop vite son capital sympathie.)

Mais l'humour, ça n'est pas forcément joyeux. Il y a l'humour noir, le cynisme... Et on peut aussi rire à gorge déployée même des pires crasses qui nous soient arrivées. L'humour/le rire n'empêchent pas le sérieux, à partir du moment où l'on sait bien l'exprimer.


Shaar-Lun":2z8ej00n a dit:
Tu as lu "le rire" de Bergson? Tu dis un peu la même chose que lui, et il n'hésite pas à décortiquer le rire quitte à le "désacraliser".
Oui, je l'ai lu... Et non, je ne dis pas du tout la même chose que lui. J'ai trouvé sa réflexion bâclée, sans intérêt, sans enchaînement logique... Il est juste parti de son postulat d'explication de départ ("Ce qui n'est pas naturel fait rire. Et puis c'est tout.") qu'il n'a jamais démontré pour trouver ensuite quelques exemples qui, bien tournés, allaient dans son sens... (Je me souviens notamment d'un moment où il explique avec une incroyable clairvoyance, d'un goût merveilleux : "Pourquoi un Noir fait rire ?... Parce qu'il donne l'impression d'être maquillé, donc de ne pas être naturel !"). Un peu comme l'astrologie, en fait. On fait des prédictions très vagues dont on peut adapter l'interprétation, on trouve quelques correspondances de temps en temps, et on en déduit que c'est la preuve que tout ce qu'on a posé arbitrairement est vrai.
Bref, j'ai trouvé ce livre à chier.
 
Pers0nne":3e290n5v a dit:
Oui, je l'ai lu... Et non, je ne dis pas du tout la même chose que lui. J'ai trouvé sa réflexion bâclée, sans intérêt, sans enchaînement logique... Il est juste parti de son postulat d'explication de départ ("Ce qui n'est pas naturel fait rire. Et puis c'est tout.") qu'il n'a jamais démontré pour trouver ensuite quelques exemples qui, bien tournés, allaient dans son sens... (Je me souviens notamment d'un moment où il explique avec une incroyable clairvoyance, d'un goût merveilleux : "Pourquoi un Noir fait rire ?... Parce qu'il donne l'impression d'être maquillé, donc de ne pas être naturel !"). Un peu comme l'astrologie, en fait. On fait des prédictions très vagues dont on peut adapter l'interprétation, on trouve quelques correspondances de temps en temps, et on en déduit que c'est la preuve que tout ce qu'on a posé arbitrairement est vrai.
Bref, j'ai trouvé ce livre à chier.

euh bon. J'ai même pas l'impression qu'on parle du même livre là. Ce n'est pas comme ça qu'il y définit le comique, il me semble que ça repose plus sur une opposition entre vie et automatismes (qui ont un sens complexe chez Bergson), et il y mène une véritable enquête. Tout n'est pas bon, c'est clair, mais pas aussi mauvais et simpliste que tu le dis. Mais bref ce que tu disais m'y faisait penser juste parce qu'il y parle du rôle social du rire, son rôle répressif etc., et ça rejoint ce que tu disais sur le "pouvoir social" du rire, voilà.
 
Shaar-Lun":3h56af4d a dit:
euh bon. J'ai même pas l'impression qu'on parle du même livre là. Ce n'est pas comme ça qu'il y définit le comique, il me semble que ça repose plus sur une opposition entre vie et automatismes (qui ont un sens complexe chez Bergson), et il y mène une véritable enquête. Tout n'est pas bon, c'est clair, mais pas aussi mauvais et simpliste que tu le dis. Mais bref ce que tu disais m'y faisait penser juste parce qu'il y parle du rôle social du rire, son rôle répressif etc., et ça rejoint ce que tu disais sur le "pouvoir social" du rire, voilà.
Ah, je me souviens plus de la partie sociale. Effectivement ça rejoindrait ce que j'ai dit.
Mais en tout cas sur le "vie et automatismes" (concepts qu'il pose sans expliquer pourquoi, qu'il ne définit jamais vraiment, mais qu'il étire à volonté pour que ça colle à ses exemples), j'ai vraiment rien vu de pertinent...

(Mais bon, je l'ai lu il y a 13 ans...)
 
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