-
Bienvenue sur Végéweb, vous souhaitez rejoindre le reste de nos membres ? N'hésitez pas à vous inscrire dès aujourd'hui !
yapuka
Fait crier les carottes
- Inscrit
- 21/3/14
- Messages
- 3 782
- Score de réaction
- 5
A l'anniversaire d'un ami auquel je suis allée ce week end, je me suis re rendue compte que vraiment j'étais pas normale : ils dansaient, ils avaient l'air de s'amuser, ils discutaient de tout et rien. Et moi, je les regardais (avec une pointe d'envie parce que j'aimerais bien être capable de faire ça parfois) en essayant de comprendre quel plaisir ils pouvaient trouver à être comme ça dans le bruit, à raconter du rien et à se dandiner. J'avais l'impression d'étudier une espèce inconnue.
A côté de ça, je suis une femme blanche cis-genre hétéro, mariée, avec des gosses, un chien, un crédit maison sur le dos et une voiture...
A côté de ça, je suis une femme blanche cis-genre hétéro, mariée, avec des gosses, un chien, un crédit maison sur le dos et une voiture...
KaraJane
Broute de l'herbe
yapuka":ogmjpbme a dit:A côté de ça, je suis une femme blanche cis-genre hétéro, mariée, avec des gosses, un chien, un crédit maison sur le dos et une voiture...
Ah ben voilà, ne cherches plus
à chaque âge ses plaisirs, c'est conformiste ça Jezebel
Évéganéliste
Y a pas eu d insulte hein ^^ mais disons que ca m a fait reflechir a certains aspect de moi/ ma vie qui s'inscrivent bcp plus dans cette conformité que je ne veux bien me l'accorder.
Tigresse
Moulin à graines
- Inscrit
- 18/7/11
- Messages
- 12 444
- Score de réaction
- 455
Jezebel, faire le tour du monde, c'est vraiment pas banal
Nysaah
Se gave de B12
ah bah on est un peu tous conformiste je pense, moi la 1ere, je disais ca mais bon on est un couple blanc hetero non marié cependant, on a pas d'enfants, mais on a le chat et le chien, on a chacun un pc et un smartphone, une tablette, je deteste la tv mais lui la regarde tout le temps, et chacun une voiture et une moto, moi vg et lui a moitié parce qu'il a pas le choix
Wé bon si quand meme on sort un peu du lot c'est vrai lol mais finalement pas a ce point la ^^
Wé bon si quand meme on sort un peu du lot c'est vrai lol mais finalement pas a ce point la ^^
kindy
Fait crier les carottes
On peut pas non plus faire tout différemment, par pur esprit de contradiction.
A
Anonymous
Guest
Par contre, on peut réfléchir à toutes les choses normales et la raison pour laquelle on les fait.
kindy
Fait crier les carottes
Voui voui.somadlateci":1iya2imm a dit:
A
Anonymous
Guest
Enfin, faut pas non plus perdre toute son énergie là-dedans, faut prioriser.
Des fois ça fait n'importe quoi, ça m'a amené à manger un risotto avec les doigts car on se demandait si c'était utile les couverts (bon je sais que les couverts sont optionnels ou différents chez pleins de gens mais pour moi une fourchette c'est utile).
Des fois ça fait n'importe quoi, ça m'a amené à manger un risotto avec les doigts car on se demandait si c'était utile les couverts (bon je sais que les couverts sont optionnels ou différents chez pleins de gens mais pour moi une fourchette c'est utile).
Nysaah
Se gave de B12
parce que sans internet, pc et smartphone on serait pas sur vegeweb
Clawa
Broute de l'herbe
- Inscrit
- 22/9/14
- Messages
- 272
- Score de réaction
- 0
En sociolinguistique, on a plusieurs concepts tournant autour de la norme, qu'il serait peut-être intéressant d'étendre à d'autres domaine.
Il y a la norme objective, norme au sens statistique. En français, la plupart des gens favorisent la négation simple plutôt que la double à l'oral, c'est-à-dire ne prononcent pas le "ne", ou très rarement. C'est un fait.
Il y a la norme prescriptive. Là on commence à entendre des "il faut" : c'est l'idée qu'il y a des règles fixes auxquelles il faut se tenir pour préserver la pureté du Beau Français, du Vrai Français (coucou, l'Académie Française). Ces règles constituent un standard d'ordre moral, il est "bien" ou "mal" de faire telle ou telle chose.
Et puis il y a la norme subjective. On se place du point de vue de l'individu, qui a internalisé certaines valeurs et considère donc certains faits de langue, certaines pratiques comme étant "ce qu'iel devrait faire" pour être appartenir à tel ou tel groupe. Tout en sachant qu'iel ne désire pas forcément l'appartenance à ce groupe. On peut très bien rejeter une certaine norme - enfin, l'idée qu'on en a -, et rechercher une norme différente voire opposée. (cf "Hipster").
Mais ce que je trouve intéressant dans la norme subjective (et là je sors de la sociolinguistique pour parler de la norme au sens général de "conformité"), c'est l'aspect de mythe. La Norme, c'est comme un endroit un peu flou et mystérieux de notre carte mentale, une cité accessible à certain-e-s seulement, qui sont à la fois privilégié-e-s mais à qui on ne veut pas s'assimiler, parce que les "normaux/ales" n'ont pas d'individualité propre. On a tou-te-s une idée de ce à quoi La Norme (ou Normeville ) ressemble, et d'une description à l'autre, on retrouve bien des traits en commun, mais quand même un petit malaise : comment sait-on ça ? Comment a-t-on appris ce qu'était La Norme ? Comment se fait-il qu'on reconnaît tou-te-s chez nous des comportements Normaux, mais qu'on ne les juge jamais suffisants pour conclure qu'on est Normal-e ? Je pense qu'on apprend indirectement ce qu'est La Norme, par la négative : tout au long de nos vies, on nous fait comprendre que tel ou tel comportement n'est pas normal, pas conforme. Tu mènes ta petite vie pépère, tu fais des trucs spontanés (surtout quand t'es gosse), et tout à coup quelqu'un pointe un de ces trucs en te disant "ça, je le remarque, ça c'est spécial". Ensuite, selon les valeurs morales à l'oeuvre dans ta société, ce "spécial" se verra attribuer des valeurs positives ("bravo, tu es un être d'exception, tu iras loin !") ou négatives ("t'es vraiment chelou, faut t'enfermer").
En tous les cas, l'Anormal, c'est donc quelque chose de Remarquable, quelque chose qui se distingue du reste et provoque des réactions, tandis que la Norme est non remarquable, banale, ordinaire. La norme est l'arrière-plan indistinct sur lequel se détache l'anormal, qui lui retient l'attention. Et notre volonté de préserver notre individualité - on se perçoit tou-te-s comme étant au premier plan de nos vies - nous pousse à construire une représentation mentale de la Norme comme étant extérieure à nous, loin de nous, même. On n'entend jamais personne dire spontanément : "je suis normal-e, je suis dans la norme". Cela se dit soit ironiquement, soit en réponse à une menace d'être classé "non normal-e" avec valeurs négatives : quand on est accusé-e d'être fou/folle, notamment.
La grosse ironie, semblerait-il, c'est que, maintenant que notre société est moins religieuse et plus orientée vers l'entreprise individuelle, la norme consiste justement à s'individualiser de plus en plus : il est de bon ton de "se réaliser", se différencier, montrer ce qu'on a d'unique, etc... au point où ça devient une obligation morale ; et manquer d'ambition, de volonté de se démarquer, est limite un péché. (Mais bien sûr, parallèlement, les bons vieux systèmes d'oppression persistent et il vaut mieux se démarquer en étant blanc-he, cis-hét, mince, riche, valide, etc.) Il y a un certain Ehrenberg qui a écrit un livre sur ce sujet, "la fatigue d'être soi", que je dois lire depuis des années et c'est toujours pas fait, mais quand ça le sera je donnerai des nouvelles.
Il y a la norme objective, norme au sens statistique. En français, la plupart des gens favorisent la négation simple plutôt que la double à l'oral, c'est-à-dire ne prononcent pas le "ne", ou très rarement. C'est un fait.
Il y a la norme prescriptive. Là on commence à entendre des "il faut" : c'est l'idée qu'il y a des règles fixes auxquelles il faut se tenir pour préserver la pureté du Beau Français, du Vrai Français (coucou, l'Académie Française). Ces règles constituent un standard d'ordre moral, il est "bien" ou "mal" de faire telle ou telle chose.
Et puis il y a la norme subjective. On se place du point de vue de l'individu, qui a internalisé certaines valeurs et considère donc certains faits de langue, certaines pratiques comme étant "ce qu'iel devrait faire" pour être appartenir à tel ou tel groupe. Tout en sachant qu'iel ne désire pas forcément l'appartenance à ce groupe. On peut très bien rejeter une certaine norme - enfin, l'idée qu'on en a -, et rechercher une norme différente voire opposée. (cf "Hipster").
Mais ce que je trouve intéressant dans la norme subjective (et là je sors de la sociolinguistique pour parler de la norme au sens général de "conformité"), c'est l'aspect de mythe. La Norme, c'est comme un endroit un peu flou et mystérieux de notre carte mentale, une cité accessible à certain-e-s seulement, qui sont à la fois privilégié-e-s mais à qui on ne veut pas s'assimiler, parce que les "normaux/ales" n'ont pas d'individualité propre. On a tou-te-s une idée de ce à quoi La Norme (ou Normeville
) ressemble, et d'une description à l'autre, on retrouve bien des traits en commun, mais quand même un petit malaise : comment sait-on ça ? Comment a-t-on appris ce qu'était La Norme ? Comment se fait-il qu'on reconnaît tou-te-s chez nous des comportements Normaux, mais qu'on ne les juge jamais suffisants pour conclure qu'on est Normal-e ? Je pense qu'on apprend indirectement ce qu'est La Norme, par la négative : tout au long de nos vies, on nous fait comprendre que tel ou tel comportement n'est pas normal, pas conforme. Tu mènes ta petite vie pépère, tu fais des trucs spontanés (surtout quand t'es gosse), et tout à coup quelqu'un pointe un de ces trucs en te disant "ça, je le remarque, ça c'est spécial". Ensuite, selon les valeurs morales à l'oeuvre dans ta société, ce "spécial" se verra attribuer des valeurs positives ("bravo, tu es un être d'exception, tu iras loin !") ou négatives ("t'es vraiment chelou, faut t'enfermer").En tous les cas, l'Anormal, c'est donc quelque chose de Remarquable, quelque chose qui se distingue du reste et provoque des réactions, tandis que la Norme est non remarquable, banale, ordinaire. La norme est l'arrière-plan indistinct sur lequel se détache l'anormal, qui lui retient l'attention. Et notre volonté de préserver notre individualité - on se perçoit tou-te-s comme étant au premier plan de nos vies - nous pousse à construire une représentation mentale de la Norme comme étant extérieure à nous, loin de nous, même. On n'entend jamais personne dire spontanément : "je suis normal-e, je suis dans la norme". Cela se dit soit ironiquement, soit en réponse à une menace d'être classé "non normal-e" avec valeurs négatives : quand on est accusé-e d'être fou/folle, notamment.
La grosse ironie, semblerait-il, c'est que, maintenant que notre société est moins religieuse et plus orientée vers l'entreprise individuelle, la norme consiste justement à s'individualiser de plus en plus : il est de bon ton de "se réaliser", se différencier, montrer ce qu'on a d'unique, etc... au point où ça devient une obligation morale ; et manquer d'ambition, de volonté de se démarquer, est limite un péché. (Mais bien sûr, parallèlement, les bons vieux systèmes d'oppression persistent et il vaut mieux se démarquer en étant blanc-he, cis-hét, mince, riche, valide, etc.) Il y a un certain Ehrenberg qui a écrit un livre sur ce sujet, "la fatigue d'être soi", que je dois lire depuis des années et c'est toujours pas fait, mais quand ça le sera je donnerai des nouvelles.
yapuka
Fait crier les carottes
- Inscrit
- 21/3/14
- Messages
- 3 782
- Score de réaction
- 5
Raaaaaaaa qu'est ce que ça m'énerve ça !Clawa":8j7al4ro a dit:
Môôôa, j'ai de l'ambition. Môôôa, je ne vais rester un sous fiffre toute ma vie.
Les ZELITES sont indispensables au bon fonctionnement de la société si tu penses le contraire c'est que t'es jaloux.se....
Clawa
Broute de l'herbe
- Inscrit
- 22/9/14
- Messages
- 272
- Score de réaction
- 0
A propos de "réalisation de soi", conversation avec mon copain, l'an dernier, quand on essayait de se mettre d'accord s'il valait mieux que j'aille en Angleterre ou qu'il vienne en France :
moi : cette université anglaise a l'air très intéressante, mais aussi très exigeante, et tout est cher donc je devrai probablement avoir un job à côté. Pour l'instant ça me semble être un trop gros challenge pour moi.
lui : ah bon, et t'as pas envie de te donner des challenges, de viser plus haut ?
moi (droit dans les yeux) : non.
C'est pas tout-à-fait vrai, pour être honnête. Je veux juste être libre de choisir quels défis sont pertinents pour moi, ou non. Tout le monde devrait pouvoir le faire. A plus fort raison quand on souffre de dépression (mon cas) ou de toute autre maladie, et qu'on ne peut faire face qu'à de petites quantités de choses à la fois.
Un autre domaine (plus bénin) dans lequel les gens ont vraiment du mal à comprendre ça, c'est le sport. Dites à un-e fana de sport que ce n'est pas tellement votre truc, et immédiatement iel tente de vous convaincre que vous devriez quand même vous y mettre (ou c'est juste mon expérience ?). Comme dans notre société le Sport c'est le Bien (parce que l'obésité saymal, et tout le monde sait que pas de sport = obésité)(<- sarcasme), allez répondre sans passer pour un-e fainéant-e irresponsable.
moi : cette université anglaise a l'air très intéressante, mais aussi très exigeante, et tout est cher donc je devrai probablement avoir un job à côté. Pour l'instant ça me semble être un trop gros challenge pour moi.
lui : ah bon, et t'as pas envie de te donner des challenges, de viser plus haut ?
moi (droit dans les yeux) : non.
C'est pas tout-à-fait vrai, pour être honnête. Je veux juste être libre de choisir quels défis sont pertinents pour moi, ou non. Tout le monde devrait pouvoir le faire. A plus fort raison quand on souffre de dépression (mon cas) ou de toute autre maladie, et qu'on ne peut faire face qu'à de petites quantités de choses à la fois.
Un autre domaine (plus bénin) dans lequel les gens ont vraiment du mal à comprendre ça, c'est le sport. Dites à un-e fana de sport que ce n'est pas tellement votre truc, et immédiatement iel tente de vous convaincre que vous devriez quand même vous y mettre (ou c'est juste mon expérience ?). Comme dans notre société le Sport c'est le Bien (parce que l'obésité saymal, et tout le monde sait que pas de sport = obésité)(<- sarcasme), allez répondre sans passer pour un-e fainéant-e irresponsable.
Brigande
Massacre des légumes
- Inscrit
- 4/2/11
- Messages
- 1 628
- Score de réaction
- 0
- Localité
- à proximité de Perpignan
- Site web
- shoobidoo.over-blog.com
Clawa":2a0g56gs a dit:
Ben, l'activité physique, c'est la santé
Watermelon
Se gave de B12
Je pense qu'il y a aussi un côté addictif dans le sport quand on a passé un certain stade. Le plaisir devient plus grand que la difficulté*. Du coup les gens qui ont passé ce stade ne comprennent pas que d'autres n'aient pas envie de les y rejoindre. Surtout que c'est une addiction à laquelle on peut s'adonner sans culpabiliser. Enfin, ça ne justifie pas de harceler les gens que ça n'intéresse pas mais comme, à moins d'avoir fait du sport non-stop depuis tout petit, beaucoup de gens sont passés par un stade ou c'était plus dur de se motiver et pensent que c'est ce qui te bloque toi, mais que si tu persévères tu verras la lumière. :hein:
*Perso, j'en suis pas encore là. Ça dépend des fois.
*Perso, j'en suis pas encore là. Ça dépend des fois.
Brigande
Massacre des légumes
- Inscrit
- 4/2/11
- Messages
- 1 628
- Score de réaction
- 0
- Localité
- à proximité de Perpignan
- Site web
- shoobidoo.over-blog.com
Sans aller dans la logique du sport (esprit de compétition et dépassement de soi qui peuvent ne pas convenir à tout le monde), il y a, de manière plus générale, la pratique d'une activité physique modérée régulière (marcher, tout bêtement, s'étirer le matin au réveil comme le ferait un chat). C'est utile pour se maintenir en bonne santé et préserver un minimum de qualité de vie.
Clawa
Broute de l'herbe
- Inscrit
- 22/9/14
- Messages
- 272
- Score de réaction
- 0
Brigande, t'as pas compris... Personne ne remet en question l'importance de l'activité physique. Ok, autre extrait de conversation pour illustrer. Notez qu'au début de la conversation j'avais très clairement dit que les rares sports qui m'intéressaient étaient la natation et la marche, et que tout ce qui comportait une balle, fallait même pas y penser (je suis très, très, très, très, très mauvais-e pour calculer les trajectoires, je vois mal et j'ai des réflexes lents, et ça la personne le sait) :
- moi : non le squash j'ai essayé seulement une fois au lycée, à la fin de l'année, c'était une sortie pour le fun, pas notée... mais la prof est quand même venue me crier dessus parce que je ne lançais pas avec assez d'énergie, et donc que je ne prenais pas ça au sérieux et que ça l'énervait. Depuis, ça ne m'intéresse plus...
- lui : ah bon, alors ça ne t'intéresse plus, simplement parce que tu n'y arrives pas ? ce n'est pas normal, il ne faut pas te laisser abattre, tu dois exercer tes bras, faire ceci, faire cela... (note : le gars est fan de tennis)
- moi : qu'est-ce que tu piges pas dans "ça ne m'intéresse pas" ?
C'est de ça que je parle. Tendance supra chiante. La plupart des gens savent parfaitement que bouger fait du bien. Vous en connaissez beaucoup vous, qui rêvent d'être enfermé-e et immobile toute la journée ? Moi non plus (même celleux qui aiment rester chez elleux ressentent généralement le besoin de bouger, en faisant du ménage, de l'exercice, etc). Seulement voilà, on fait ce qu'on peut, entre boulot sédentaire pourri, quartier sans équipement ou pas safe, manque d'argent, manque de temps, maladies physiques et mentales diverses, violence et moqueries grossophobes, et bien sûr avec nos propres goûts et dégoûts... Tout ça, il y a des gens qui ne veulent pas l'entendre, qui pensent qu'il s'agit d'excuses. Et à mon avis cette tendance n'est pas étrangère à celle qui consiste à mettre toute la responsabilité de l'obésité ou du surpoids sur les personnes atteintes, approche qui ne mènera jamais à rien sauf à la haine de soi (parole d'ex-obèse).
(Ce qui est aussi la raison pour laquelle les messages sur les publicités genre "pour votre santé, faites ceci, faites cela..." me sortent par les trous de nez).
- moi : non le squash j'ai essayé seulement une fois au lycée, à la fin de l'année, c'était une sortie pour le fun, pas notée... mais la prof est quand même venue me crier dessus parce que je ne lançais pas avec assez d'énergie, et donc que je ne prenais pas ça au sérieux et que ça l'énervait. Depuis, ça ne m'intéresse plus...
- lui : ah bon, alors ça ne t'intéresse plus, simplement parce que tu n'y arrives pas ? ce n'est pas normal, il ne faut pas te laisser abattre, tu dois exercer tes bras, faire ceci, faire cela... (note : le gars est fan de tennis)
- moi : qu'est-ce que tu piges pas dans "ça ne m'intéresse pas" ?
C'est de ça que je parle. Tendance supra chiante. La plupart des gens savent parfaitement que bouger fait du bien. Vous en connaissez beaucoup vous, qui rêvent d'être enfermé-e et immobile toute la journée ? Moi non plus (même celleux qui aiment rester chez elleux ressentent généralement le besoin de bouger, en faisant du ménage, de l'exercice, etc). Seulement voilà, on fait ce qu'on peut, entre boulot sédentaire pourri, quartier sans équipement ou pas safe, manque d'argent, manque de temps, maladies physiques et mentales diverses, violence et moqueries grossophobes, et bien sûr avec nos propres goûts et dégoûts... Tout ça, il y a des gens qui ne veulent pas l'entendre, qui pensent qu'il s'agit d'excuses. Et à mon avis cette tendance n'est pas étrangère à celle qui consiste à mettre toute la responsabilité de l'obésité ou du surpoids sur les personnes atteintes, approche qui ne mènera jamais à rien sauf à la haine de soi (parole d'ex-obèse).
(Ce qui est aussi la raison pour laquelle les messages sur les publicités genre "pour votre santé, faites ceci, faites cela..." me sortent par les trous de nez).
Jezebel
Évéganéliste
Clawa, je suis tellement contente de lire ce que tu écris.
Pour ma part, pas fan de sport meme si je sais que j en aurais besoin et les raisons que tu cites me parlent vraiment: allez expliquer aux gens que vous ne fréquentez pas les salles de gym a cause de la population qui s'y trouver (nana super fit et super a l aise , en gros et mecs qui évaluent la marchandise) et la le chorus sur le challenge, l acceptation de soi, s en foutre du regard des autres (j aime bien comme ce sont les gens qui n ont aucun problèmes niveau physique normé qui te sortent ce genre de discours), etc
Pour ma part, pas fan de sport meme si je sais que j en aurais besoin et les raisons que tu cites me parlent vraiment: allez expliquer aux gens que vous ne fréquentez pas les salles de gym a cause de la population qui s'y trouver (nana super fit et super a l aise , en gros et mecs qui évaluent la marchandise) et la le chorus sur le challenge, l acceptation de soi, s en foutre du regard des autres (j aime bien comme ce sont les gens qui n ont aucun problèmes niveau physique normé qui te sortent ce genre de discours), etc
Watermelon
Se gave de B12
Par curiosité (et aussi parce que Skud à relancé le sujet "lait végétal") j'ai cherché des vidéos youtube sur comment faire du lait végétal. Je suis tombée sur cette vidéo très instructive sur comment faire du lait d'amande sans sac à lait pour filtrer :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=axFpNbPO8Hc[/youtube]
1er commentaire visible sous la vidéo :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=axFpNbPO8Hc[/youtube]
1er commentaire visible sous la vidéo :
Hiiiiiii ! Au secours ! Un mec qui dépasse de 2mm de la norme de genre masculine ! Quelle horreur ! On va tous mourir ! Le monde va s'écrouler !