Prix de la remarque et/ou du comportement sexiste

Tcharls":1jzuxg9w a dit:
Enfin, il y a la section recettes-vegetaliennes.html pour partager ta trouvaille !

Bonne idée !

Tcharls":1jzuxg9w a dit:
Une petite question, un détail : la casserole, tu peux la réutiliser après, ou elle est bonne à jeter ?

C'est là qu'est l'art. Le fond n'était que suie. Le respect des temps de cuisson, évaporation, cramage est primordial. 3 h 30 à feu moyen quand l'eau est juste au dessus de la plus grosse patate (et non, c'est pas moi la grosse patate !), pas une minute de plus !
Et n'oublions pas que je suis un expert en vaisselle (ce qui finalement s'explique par ma longue expérience d'échecs culinaires). J'ai les deux mêmes casseroles depuis 12 ans !
 
Ce n'est pas spécialement une remarque ou un comportement sexiste, mais je pense que ça aura sa place ici. Petit témoignage romancé.

Hier, j'ai eu une "matinée d'intégration" dans mon entreprise. On peut également appeler ça une "matinée d'endoctrinement" ou plus familièrement une "matinée bourrage de mou". En gros il s'agit de présenter l'entreprise dans laquelle on est arrivé et notre place dans cette "merveilleuse" machinerie humaine. On en profite pour se "lustrer la nouille" au passage en prétendant qu'on est trop meilleur que les autres entreprises.
C'est déjà assez déprimant en soi et cela a hautement contribué à être le château d'eau qui fait déborder le dé à coudre de mon humeur actuelle. Pour précision, je suis dans une ESN. Oui, ESN (Entreprise au Service du Numérique). C'est le nouveau petit nom des SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique). Il faut croire que SSII commençait à devenir trop péjoratif et rimait avec "marchand de viande". Bel exemple d'hypocrisie lexicale et de manipulation du vocabulaire.

Bref, on a commencé par un petit déj. qui aurait été sympa s'il y avait eu autre chose que des croissants et chocolatines au beurre. "Vas-y, sers-toi." "Oui oui, je vais me servir... un jus de fruit (dégueulasse à base de concentré)". Pas envie de rentrer dans un débat le matin devant autant de personnes. Puis direction la salle de réunion où on s'est entassés à une vingtaine. Et là je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai osé détourner le regard du passionnant powerpoint pour observer la faune de la salle.

À la louche, il y avait donc un commercial responsable d'agence, 3 managers (des hommes), une quinzaine de développeurs, une développeuse, et une RH. Soit donc une vingtaine d'hommes pour 2 femmes. "Ouais, on est bien là."
On continue, présentation de l'organigramme de la direction de l'entreprise. Une femme en présidente (hey, pas si mal). La dizaine des autres postes de directions sont occupés par des hommes sauf... les ressources humaines. Peut-on vraiment encore dire qu'on est surpris ?
On poursuit par une présentation rapide des différentes entités (les trucs situés sous les directeurs). Parmi la trentaine de postes à responsabilités, j'ai réussi à trouver au plus un nom de femme. Le contraire m'eût étonné à ce stade.
Ce n'est pas fini. C'est le tour de la présentation des ressources humaines. Ah ben tiens... que des femmes, c'était donc là qu'elles s'étaient cachées. Coquinettes va ! Dans la vingtaine de personnes présentées, il y avait un homme qui s'était perdu. À ce moment je me suis vraiment cru en pleine caricature. Mais non en fait c'était le monde réel. J'ai eu envie d'ouvrir la fenêtre et de sauter. Hélas j'étais côté porte. J'aurais pu prendre la porte mais là j'aurais dû gérer les conséquences et je suis lâche. Je me suis donc contenté d'exploser mentalement à l'intérieur de mon crâne et gardant un visage stoïque.
Ce serait dommage de ne pas en reprendre un petit coup, c'est tellement bon comme du pain. Présentation du CE, qui contacter en cas de problème : 3 assistantes. "... Je vais essayer de me fracasser discrètement la tête sur le mur, ne faites pas attention à moi."

Enfin, sortie de la salle de réunion. Un buffet du traiteur nous attend. Je jette rapidement un œil sans le moindre espoir d'y manger quoi que ce soit. On me demande si ça va. Je réponds que je risque de ne pas manger grand chose du buffet. La développeuse qui sait que je suis végé (elle est arrivée le même jour que moi dans la boîte et on a travaillé un moment sur le même projet) me dit : "Mais si tu peux essayer le toast là, ça doit aller." Ouais ! Je peux tenter UN toast ! En fait non, je n'ai pas envie. Les gens commencent à manger. Je m'enfuis comme un voleur. Un bon couscous m'attendait à la maison avec supplément de chorizo végé.

Vous avez bien compris donc ! On laisse la technique et la direction aux hommes. Aux femmes on laisse les RH et les postes d'assistantes des trucs pas trop importants. Sadness is sad.
 
Le pompon serait que, en plus de tout ça, la boite ait une espèce de "politique" d'égalité/parité, et qu'elle fasse de la comm' là-dessus :confus: ...

Doktor":9zezijmb a dit:
le château d'eau qui fait déborder le dé à coudre de mon humeur actuelle
Jolie métaphore, même si elle se rapporte à une situation délicate :(.
En tout cas, ça nous donne un peu de contexte à ton message d'hier, peut-être qu'on pourra avoir des réponses encore plus utiles, du coup :) ...
:calin:
 
hmm, en voilà une belle journée qui met de bonne humeur !
C'est plus qu'un comportement, là, c'est le tableau d'une société entière... :facepalm:


Si j'étais d'humeur sarcastique, je dirais que c'est bien la preuve, si on en avait encore besoin, que les femmes n'y connaissent rien en informatique, mais je ne le ferai pas. Ah merde, trop tar !
(désolé :red: )



Vous reprendrez bien une petite dose de sexisme ?
Y'en a un peu plus, j'vous l'mets ?

Ma compagne traîne pas mal dans le monde de l'art contemporain, j'ai lu cet article l'autre jour qui illustre la même chose :
« Il n'y a pas que dans les sphères industrielles et dans les nouvelles technologies que l'entre-soi masculin fait des ravages : les musées ne sont pas en reste. Savez-vous qu'il y a moins de 5 % de femmes artistes dans les sections d'art moderne des musées ? Est-ce que les femmes doivent être nues pour être dans les musées ? » http://hypathie.blogspot.fr/2015/02/gue ... rrrls.html
http://www.palaisdetokyo.com/sites/defa ... k=I23-DnWU



Bonus : et hop, dans le monde des restos aussi :
http://www.slate.fr/luxe/80219/femmes-c ... astronomie

Mais mince, c'est pas dans les gênes des femmes, ça, plutôt ? c'est à n'y rien comprendre, je m'y perds ;)
 
Doktor, on doit bosser dans la même boîte...

Une "ESN" aussi. Je me permet un râlage de plus parce que "numérique", ça veut rien dire...

Ici, c'est pareil, sinon pire. AUCUNE femme à la tête de l'entreprise, même le directeur des RH est un homme. Par contre, toutes les assisanstes (de gestion, commerciales, compta etc...) sont des femmes. Ben oui, on leur donne le boulot à faire, mais on va pas leur donner le titre hein ! Côté technique, on doit être ... allez... quatre nanas pour mon agence (sur une bonne cinquantaine de technicien / ingé).

La gestion de la boîte est très "patriarcale", on est fier d'annoncer les bébés, il y a même un concours entre les agences... Chaque fois que j'ai l'occasion de croiser le directeur d'agence, il me demande au détour de la conversation comment vont mes enfants... ça fait 4 ans que je lui répète que je n'en ai pas. J'dois avoir une tronche de mère, ou alors à 25 ans, il n'est pas concevable que je n'ai pas encore pondu...

Je bosse donc dans un monde d'hommes. Et mon copain, c'est tout le contraire, il est dans la compta/gestion. En dehors du chef (faut pas déconner), c'est un service exclusivement féminin. On le charrie souvent sur le sujet d'ailleurs "Ah, il a une bonne place hein ! Avec sont petit harem" (véridique !)

Le monde du travail est et restera pour moi le meilleur exemple du sexisme de la société. Et d'un certain côté je suis fière de tordre le cou à ces apriori absurdes, ne serait-ce qu'en me pointant toute souriante dans le bureau d'un mec qui m'a appelé monsieur par mail (j'ai un prénom androgyne, ça m'arrive tout le temps).

Courage Doktor, c'est triste, mais j'ai pris le parti d'en rire jaune et de relever chaque remarque un temps soit peu sexistes de mes collègues.
 
Lixou":1pcaw9k0 a dit:
Doktor, on doit bosser dans la même boîte...
Je pense juste que toutes les "ESN" sont pareilles. C'est de la bêtise systémique.
J'avais lu un article assez intéressant sur le cinéma est politique. Cela illustrait justement la représentation des informaticiens à l'écran et la corrélation avec le fait que le milieu soit très très masculin. (http://www.lecinemaestpolitique.fr/geek ... ormatique/).

Je pense que le pire du pire du pire reste le boulot de commercial. Honnêtement je n'ai jamais vu de commerciale femme (et ça peut s'expliquer assez facilement hélas).

@Chocogrenouille, même avec une politique d'égalité/parité, de toute façon les femmes sont très peu incitées à devenir ingénieures en informatique. Cependant on est quand même loin des ratios à la sortie des écoles d'ingé qui sont un peu plus équilibrés. Il y a donc une couille quelque part (combo jeu de mot). Après je ne me fais pas d'illusion, il doit y avoir tous les travers sexistes habituels dans la boîte.
 
Petit témoignage, je bosse dans une SSII de l’ingénierie (industrie) pas trop d'informaticiens dans nos rangs, mais l'organigramme décrit est le même.
- la direction que des hommes, blanc
- la hiérarchie que des hommes, blancs
- les consultants (aussi appelés les morceaux de viande) quasi que des hommes, environ 10% de femmes, et 10% de non blancs
- les services RH, com, gestion, que des femmes, blanches

Et ils osent faire la promotion de la mixité et de l'emploi des femmes. Il y a des séminaires, mais les femmes invitées sont a 99% des fonctions "support" donc pas des consultant, et se regardent le nombril a savoir "comment travailler avec des hommes" "comment attirer les femmes dans la technique" alors que ce ne sont pas leur problématiques. :facepalm:
 
Suite des bons mots de l'artisan qui fait des travaux chez moi. Il me voit me garer dans mon garage (sans problème d'ailleurs) et il dit à mon conjoint "attention, les femmes au volant..." ou un truc du style (j'ai pas entendu, vous vous doutez bien qu'il m'a pas dit pas le truc en face). Quand mon conjoint me raconte ça, je lui dit qu'il aurait dû se désolidariser de lui au lieu de ne rien dire, que je me sens insultée dans ma propre maison (et c'est pas la première fois). De là, il me répond "ah mais non, c'est ton problème, je dis rien moi."
Super.
Ben je vais lui dire d'arrêter ses remarques sexistes chez moi, pas de souci. Et mon conjoint si quelqu'un l'insulte ou se fout de sa gueule et qu'il vient chouiner, jlui ferai bien comprendre que j'en ai rien à foutre.
 
Classe le « c'est ton problème » !

alors que, sans aller au conflit, il aurait suffit d'une petite remarque, genre "femme au volant... moins d'accident ?"
ou alors un "ça ne me fait pas rire", dit avec un sourire gentil, pour dire "alors on va dire qu'on parle travaux, et qu'on se limite à ça, d'accord ?"
 
Tout à l'heure avec mes petits on croisé un groupe d'enfants de primaire accompagnés par leur maîtresse. La dame à sourit en voyant ma fille de 15 mois et lui a fait un compliment un truc comme "tu es toute belle avec ce joli manteau". Et un des garçons du groupe à aussitôt répliqué "mais non c'est un garçon ! il a les cheveux courts !!"

C'est pas méchant mais c'est bien révélateur :( par la même occasion j'apprend que je suis un garçon^^
 
Doktor, Lixou, vous me rappelez ma vie il y a deux ans. (Avec quelques nuances, parce que j'étais en SSII, mais en contrat chez le client dans une société spécialisée dans une domaine précis, et pas seulement informatique. Donc en dehors du service de développeurs et des commerciaux, le personnel était largement féminin.)

Les joyeuses réunions avec buffet (souvent avec discours du président, bilan de la boîte, etc.), je les passais debout immobile avec l'envie de sauter par la fenêtre (Réellement, j'aimais beaucoup regarder en bas, dans la rue.). Dans toutes les (quelques) entreprises où j'ai bossé, j'ai toujours eu un immense malaise devant les démonstrations joyeuses de grandes camaraderies professionnelles (avec toutes ces vies tellement similaires -en apparence en tout cas-, mariage hétéro, enfants, prêt à rembourser pour la maison, vacances dans les gros spots touristiques, de longues années passées dans la même boîte jusqu'à la retraite, obsession pour un boulot dénué de sens...)... comme si j'étais sur une scène, au milieu d'une pièce de théâtre. Et moi, complètement à l'écart, comme derrière un mur de verre, incapable de comprendre comment iels peuvent survivre à tout ça... Je restais généralement juste le temps de ne pas me faire remarquer par mon absence, et je buvais quelques verres alcoolisés pour m'anesthésier...

Et j'apprends que SSII a été transformé en ESN. Amusant. Mais s'ils utilisent toujours les mots "ressources" ou "commandes" (en attendant "produits"), pour parler des salariés à louer aux clients, j'imagine que ça ne change pas grand chose.
 
Lixou":cqdb1mfm a dit:
Je bosse donc dans un monde d'hommes. Et mon copain, c'est tout le contraire, il est dans la compta/gestion. En dehors du chef (faut pas déconner), c'est un service exclusivement féminin. On le charrie souvent sur le sujet d'ailleurs "Ah, il a une bonne place hein ! Avec sont petit harem" (véridique !)

Je bosse dans un millieu très masculin(transport poids lourd) et quand y a une femme chauffeur qui arrive c'est du genre:"Celle la, elle doit aimer se faire sauter"(véridique) :anger:
 
Les joyeuses réunions avec buffet (souvent avec discours du président, bilan de la boîte, etc.), je les passais debout immobile avec l'envie de sauter par la fenêtre (Réellement, j'aimais beaucoup regarder en bas, dans la rue.). Dans toutes les (quelques) entreprises où j'ai bossé, j'ai toujours eu un immense malaise devant les démonstrations joyeuses de grandes camaraderies professionnelles (avec toutes ces vies tellement similaires -en apparence en tout cas-, mariage hétéro, enfants, prêt à rembourser pour la maison, vacances dans les gros spots touristiques, de longues années passées dans la même boîte jusqu'à la retraite, obsession pour un boulot dénué de sens...)... comme si j'étais sur une scène, au milieu d'une pièce de théâtre. Et moi, complètement à l'écart, comme derrière un mur de verre, incapable de comprendre comment iels peuvent survivre à tout ça... Je restais généralement juste le temps de ne pas me faire remarquer par mon absence, et je buvais quelques verres alcoolisés pour m'anesthésier...
Si ça se trouve, la majorité éprouvaient la même chose que toi ? :confus:

Je bosse dans un millieu très masculin(transport poids lourd) et quand y a une femme chauffeur qui arrive c'est du genre:"Celle la, elle doit aimer se faire sauter"(véridique) :anger:
:beurk:
 
C'est tellement ça Personne : une vraie pièce de théâtre. Tout le monde joue la comédie, certains d'entre eux la vive vraiment. Et nous on est planté au milieu de ça, incapable de suivre la partition, tentant tant bien que mal de se camoufler.

Je suis en train de réfléchir à ma reconversion...

SuperBulle":1v2ez4x0 a dit:
Si ça se trouve, la majorité éprouvaient la même chose que toi ? :confus:
Ce qui est sûr c'est que la majorité joue le jeu.
 
Aujourd'hui nos profs de sociolinguistique ont invité une chercheuse (Maria Candéa, si jamais ça vous intéresse) pour nous parler du genre : construction du féminin et du masculin, et conséquences dans le parler des hommes et des femmes.
Aucun mec du groupe ne s'est senti obligé de venir. Erf.

Ceci dit la présentation était très intéressante (mais trop riche pour que je puisse résumer ici malheureusement). Il y a même eu mention du mouvement queer et des tentatives de rendre la langue française moins masculino-centrée, des alternatives orthographiques aux pronoms neutres en passant par la possibilité de ne garder qu'un seul genre, le masculin ou le féminin, ce qui effacerait toute dichotomie.

Sur d'autres sujets, on a même eu droit à la chanson "c'est une p*te" de Fatal Bazooka (pour illustrer le fait qu'en général dans notre langue le masculin est "non marqué", c'est-à-dire neutre, tandis que le féminin a toujours des conotations, souvent péjoratives) ; ou encore, à un superbe exemple de male tears d'un député qui s'obstinait à dire "madame le président" à la présidente de séance (parce qu'un titre c'est neutre donc c'est masculin, voyez-vous), et qui en retour s'est vu appeler "monsieur la députée" par la présidente en question dont j'aime le sens de la répartie, puis la séance d'après il a chouiné parce que ouin c'est trop injuste, il essayait de préserver notre belle langue nationale et la méchante femme s'est moquée de lui.

Je ne sais pas si c'est très célèbre (j'en avais pas entendu parler avant) ou si vous en avez déjà parlé ici, mais c'est cette affaire-là :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... e-ump.html
 
Clawa":gf73jywm a dit:
Je ne sais pas si c'est très célèbre (j'en avais pas entendu parler avant) ou si vous en avez déjà parlé ici, mais c'est cette affaire-là :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... e-ump.html
Je ne sais pas si je deviens misandre, mais la vidéo en bas d'article avec Henri Guano¹ livrant son avis indispensable sur la question, me donne furieusement envie d'infliger des actes de violence à des humains de sexe masculin.


(¹ Ceci n'est pas une faute de frappe involontaire.)
 
La conférence dont tu parles a l'air super intéressante Clawa. C'est le genre de conf' qui me donnerait presque envie de re-reprendre mes études. Tu penses que tu pourrais nous faire un topo plus détaillé dessus ?
 
Tigresse":10xhvzvj a dit:
Mais les ressources humaines, c'est pas les gens qui engagent et renvoient les autres gens, dans les entreprises ? Ça leur donne un certain pouvoir sur la mixité des autres départements, non ?
Mes "embauches" n'étaient que pour des stages mais :
  • 1er stage, j'ai été reçue par l'ingénieur responsable de production
  • 2ème stage, par l'ingénieur responsable qualité
  • 3ème stage, par la chef du service que je souhaitais rejoindre et par une personne des RH
Les RH avaient donc peu voir pas d'influence sur mon recrutement ou non (dans la procédure de recrutement, ils avaient surtout servi à transmettre mon CV au service concerné).
 
Moineau":1bsj185t a dit:
Tigresse":1bsj185t a dit:
Mais les ressources humaines, c'est pas les gens qui engagent et renvoient les autres gens, dans les entreprises ? Ça leur donne un certain pouvoir sur la mixité des autres départements, non ?
Mes "embauches" n'étaient que pour des stages mais :
  • 1er stage, j'ai été reçue par l'ingénieur responsable de production
  • 2ème stage, par l'ingénieur responsable qualité
  • 3ème stage, par la chef du service que je souhaitais rejoindre et par une personne des RH
Les RH avaient donc peu voir pas d'influence sur mon recrutement ou non (dans la procédure de recrutement, ils avaient surtout servi à transmettre mon CV au service concerné).

Idem, mais ça peut aussi venir du fait que nous sommes dans des domaines techniques, et que les RH ne sont donc pas forcément les plus qualifiées pour savoir si notre profil technique correspond au besoin précis. Dans l'industrie, j'ai toujours vu les RH en premier filtre, qui vérifient simplement si tu as les bons diplômes, si tu n'es pas complètement à côté de la plaque niveau personnalité et tes prétentions salariales. Pour ce qui est du technique, c'est toujours une personne du métier qui fait le choix. Et je pense que sauf gros souci, ce sont les techos qui choisissent vraiment.

Après effectivement, peut-être qu'un(e) RH engagé(e) pourrait essayer de favoriser les CV féminins, mais ça serait de la "discrimination positive", qui est pour moi une aberration totale. Et j'ai une amie qui a bossé quelques temps au sein d'un service RH, et certaines recruteuses sont plus misogynes que des hommes !
 
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