Sortir avec un omni?

Mimichivas":3mgjqyrr a dit:
A force de féminisme mal placé on fini par mettre l'homme en dessous de tout
Simone veil doit en être malade chaque matin de voir ce que les femmes ont fait du féminisme.
Mais bon c'est un autre debat

Y'a une autre Simone qui doit aussi se retourner dans sa tombe, à constater que la majorité femmes, les premières concernées, ont en rien à foutre du féminisme et en viennent à plaindre les hommes.

Mimichivas":3mgjqyrr a dit:
Quand on me dit que se sentir obligé de faire la cuisine a son homme c'est la conséquence d'une pression sociale je rigole
En même temps on se demande pourquoi, comme par hasard, dans la majorité des couples hétéros ce sont quasi-systématiquement les femmes qui cuisinent. Un truc génétique, certainement.
 
Au lieu de se braquer on peut l'expliquer autrement. La personne qui adore cuisiner cuisine, ça me semble être d'une logique absolue, mais dans le cas où l'un aime cuisiner mais se force pour l'autre ça me parait pas très sain. La vie de couple c'est des concessions, c'est à chacun de voir jusqu'où il peut placer la barre pour ménager l'autre sans s'oublier lui-même, un exercice périlleux auquel je m'astreins quasi-quotidiennement dans bien des domaines et notament la cuisine.

A une époque je trouvais normal que bobonne aille en cuisine, mais en fait pourquoi ? J'ai vérifié, on a pas de gène "cuisine" sur la paire XX, j'y allais parce qu'on m'a éduquée comme ça, parce que c'est quand même à madame de satisfaire monsieur c'est la société qui le dit. C'est vrai que ça demande pas mal de réflexion et de déconstruction pour arriver à lâcher prise sur la pression de la femme d'intérieur, mais on y arrive. La parité c'est pas madame en cuisine et monsieur au garage : http://www.acontrario.net/2013/07/11/pa ... feminisme/ (article à méditer).

En dehors de toute réflexion féministe, je trouve que savoir se faire à manger c'est un minimum vital pour tout le monde, tu ne peux que lui rendre service en lui montrant comment se débrouiller, ça ouvre la voie aux dîners romantiques surprises aussi^^ Sans compter que c'est super agréable de cuisiner à deux. Ensuite ce sera à vous de voir s'il est prêt à faire un effort pour toi comme tu en fais pour lui.
 
Mimichivas":3lw678t4 a dit:
Moui je trouve ça un peu facile.
Quand on me dit que se sentir obligé de faire la cuisine a son homme c'est la conséquence d'une pression sociale je rigole
Enfin bref je vais arrêter la
Je crois que ce forum n'est pas fait pour moi.
Ben non, t'en vas pas. Ce serait dommage :(

Allez, reste :kiss:
 
Accepter que son conjoint fasse du mal aux animaux en les consommant ne veut pas dire qu'il faut que vous achetiez des animaux morts et que vous les cuisiniez.

je trouve ça injuste pour lui de le laisser se débrouiller avc sa viande juste parce que j'ai décidé de ne plus en manger
Tout est affaire de compromis vous êtes tiraillée entre deux volonté inconciliables. D'un coté vous ne voulez plus participer activement aux massacres d'êtres innocents, de l'autre coté vous ne voulez pas que votre conjoint soit démuni devant la cuisson d'un animal mort.

A vous et à votre conjoint de discuter de ce qui vous semble le plus important là dedans :
répudier votre éthique ou laisser démuni votre conjoint avec son animal mort ?
Je pense que c'est le type de discussion difficile qu'on doit avoir calmement, en maitrisant ses émotions autour d'un apéritif et dont un couple s'en sort grandi puisque chaqune essait de comprendre le dilemne de l'autre et essait de le résoudre à 2, en couple.
 
Au fond, je m'en veux d'avoir causé de l'humeur à Mimichivas. Parce que ce que je voulais dire, c'est qu'il ne faut pas sous-estimer le poids des déterminismes culturels. Il peut y avoir une vrai détresse, un vrai désarois chez un homme, lorsqu'on le pousse à passer de "je suis le male dominant, ma femme me procure du plaisir en me cuisinant de la viande de carnassier et en me prodiguant des services sexuels" à une situation où son identité d'homme doit tenir par elle-meme, sans reposer sur des mécanismes d'exploitation (spéciste ou sexuelle).

Il faut probablement en passer par des étapes, progressivement. Il faut aussi soi-meme etre assez solide dans ses convictions pour pouvoir aider quelqu'un d'autre à évoluer.

C'est pas pour rien que les vegans sont à 75% des femmes (à vue de nez) : c'est plus facile pour quelqu'un qui subit une domination de s'identifier à d'autres dominés. Beaucoup des leaders du mouvement végan sont des juifs (cf eternel treblinka).
 
Non mais attendez bien sûre qu'il sait se faire son steak ou une poignée de pâtes il est pas dégénéré quand même.
Mais oui chez nous c'est ça l'homme au garage et la femme a la cuisine et je vous assure que je ne me sens pas oppressé du tout.
Perso ça me gonfle de bricoler MA moto et bien c'est lui qui le fait pour moi et ça lui fait plaisir.
Pour moi être femme au foyer c'est pas une tare.
Et personne n'a de domination sur l'autre dans notre couple on prend les décisions a deux.
Certains hommes adore faire la cuisine et d'autre non c'est comme ça. Mais de la a dire que c'est une oppression sociale de voire la femme en cuisine et l'homme sur le canapé je trouve ça un peu exagéré.
Que la femme qui ne veut pas cuisiner ne cuisine pas point final.
Je ne crois pas que toujours se poser en victime lorsqu'on est une femme fasse avancer la cause féministe.

Pour ce qui est de lui cuisiner sa viande, je sais que si je lui dit de se débrouiller il va se braquer et là aucune chance de rallier a ma cause.
Parfois il faut savoir faire des sacrifices pour la bonne cause. Donc oui si il veut absolument une viande je lui ferait mais d'un autre côté je Lui ferait aussi MES plats et petit a petit il changera.
De mme que je n'imposerait pas a mes enfants mon végétarisme (je n'en ai pas encore). Je les éduquerai selon mes valeurs ( respect de l'animal par exemple) et lorsque ils seront assez grand ils choisirons.
Sinon ce serait la même chose que ce que l'on voit depuis la nuit des temps a savoir imposer la viande des le plus jeune age
 
La question du coup c'est: pourquoi tu vas imposer le carnisme à tes enfants ? Ils auront toujours le temps plus tard de se mettre à manger de la viande !

Si tu es obligée de cuisiner de la viande alors que tu préfererais ne pas le faire, c'est une situation d'oppression objective. Maintenant, c'est peut-etre habile de ne pas brusquer ton conjoint et d'y aller progressivement, toi seule le sait.
 
Mimichivas":2b8cq638 a dit:
Non mais attendez bien sûre qu'il sait se faire son steak ou une poignée de pâtes il est pas dégénéré quand même.
Des adultes incapables de se faire à manger, ça existe (mon mari a vu un jour une nana d'une vingtaine d'années mettre des pâtes dans une poêle et demander à son copain s'il fallait mettre de l'huile pour les cuire).

Mimichivas":2b8cq638 a dit:
Certains hommes adore faire la cuisine et d'autre non c'est comme ça. Mais de la a dire que c'est une oppression sociale de voire la femme en cuisine et l'homme sur le canapé je trouve ça un peu exagéré.
Que la femme qui ne veut pas cuisiner ne cuisine pas point final.
Je ne crois pas que toujours se poser en victime lorsqu'on est une femme fasse avancer la cause féministe.
On ne dit pas qu'une femme qui cuisine le fait forcément par pression sociale, mais quand on rencontre une femme qui cuisine, on se demande si c'est par goût ou par pression sociale (et là en l'occurrence on te demandait de quel côté tu te situais... je pense vraiment que personne ne pensait te choquer en évoquant cette question).

Mimichivas":2b8cq638 a dit:
Pour ce qui est de lui cuisiner sa viande, je sais que si je lui dit de se débrouiller il va se braquer et là aucune chance de rallier a ma cause.
Parfois il faut savoir faire des sacrifices pour la bonne cause. Donc oui si il veut absolument une viande je lui ferait mais d'un autre côté je Lui ferait aussi MES plats et petit a petit il changera.
De mme que je n'imposerait pas a mes enfants mon végétarisme (je n'en ai pas encore). Je les éduquerai selon mes valeurs ( respect de l'animal par exemple) et lorsque ils seront assez grand ils choisirons.
Sinon ce serait la même chose que ce que l'on voit depuis la nuit des temps a savoir imposer la viande des le plus jeune age
J'ai l'impression que plusieurs d'entre nous ont mal compris ton message de départ : pour ma part je croyais que cuisiner de la viande pour ton homme te posait un problème et que tu cherchais comment aborder ce problème avec lui, et des exemples de compromis. Mais finalement tu nous dis que tant qu'il souhaitera manger de la viande, tu lui en feras, que c'est un compromis normal ; c'est tout à fait respectable, mais alors, qu'attendais-tu au juste de cette conversation ? Question posée par curiosité et souci de compréhension, j'espère ne pas choquer par mes propos (à l'écrit je me méfie toujours un peu).
 
Moineau":130fmrdz a dit:
J'ai l'impression que plusieurs d'entre nous ont mal compris ton message de départ : pour ma part je croyais que cuisiner de la viande pour ton homme te posait un problème et que tu cherchais comment aborder ce problème avec lui, et des exemples de compromis. Mais finalement tu nous dis que tant qu'il souhaitera manger de la viande, tu lui en feras, que c'est un compromis normal ; c'est tout à fait respectable, mais alors, qu'attendais-tu au juste de cette conversation ? Question posée par curiosité et souci de compréhension, j'espère ne pas choquer par mes propos (à l'écrit je me méfie toujours un peu).

+1, je ne comprend pas trop :)

Si tu lui dis comme tu viens de nous le dire, oui tu le braqueras. Mais si tu lui explique que cuisiner de la viande ne te convient plus pour des raisons morales, que cela te pose soucis et que tu aimerais bien ne plus le faire, il n'y a pas de raison que ca le braque, au contraire :)

EDIT: Ahhhh mais je comprend mieux. Cela fait très peu de temps que tu es végétarienne :) Le mieux serait tout de même d'en parler avec lui, en lui faisant comprendre de façon plus ou moins subtile que ca te dégoute, ca te rend triste, [insérer tes raisons à toi] de cuisiner de la viande, et que tu préfèrerais qu'il le fasse. Au bout d'un certains temps, il devrait bien de lui même prendre l'initiative ! ;)
 
Non en fait je demandais comment certains ou certaines arrivaient justement a gérer ce compromis.
Bien sur que ça me fait mal au cœur de cuisiner de la viande ( ça fait quand même une semaine que je ne l'ai pas fait, pour l'instant ça passe comme une lettre a la poste :). )
Mais je ne veux pas le braquer sur la question pour qu'il garde l'esprit ouvert

C'est peut être moi qui m'exprime mal c'est possible

Et puis j'ai toujours l'espoir (naïf?) que c'est en changeant son propre comportement qu'on arrivera a changer celui des autres et non en leur imposant.

Pour le coup des pâtes a la poêle ça craint quand même!

Ne vous inquiétez pas je suis susceptible et sanguine (ça se dit ça?) mais pas bornée ;-)
Je prend tout vos conseils en compte. Mais je ne veux pas lui paraître "extrémiste"( je sais que vous détestez ce mot) parce qu'il déteste ça et serait capable de faire tout le contraire
Après pour tout le reste c'est juste que en ce moment on nous gonfle avec les stéréotypes de genre et j'ai pas forcément la même position que la majorité


Sinon je fait un petit hors sujet.
Je suis en train de regarder l'émission sur les sea shepherds sur la 24.
Quelqu'un connaît?
Ça me rend si triste de les voire si impuissants :(
 
C'est pas naïf, c'est effecivement par notre propre changement qu'on arrive à changer le monde ;)

Après paraître extrémiste...Quand j'ai annoncé à mon mari que j'étais végane en devenir il m'a traitée d'extrémiste, de folle, de plein de choses (c'était fin Janvier), pourtant je n'ai pas cherché à lui imposer quoique ce soit. Ça faisait des mois que j'exprimais doucement la volonté de ne plus manger certaines viande par dégoût, il a commencé par rafler chez le boucher-charcutier tout ce que j'aimais pour me remotiver, puis m'emmener au restaurant parce que j'aimais beaucoup leur pavé de cheval aux morilles, ce qui m'a permis de le manger en prenant conscience qu'en fait ça ne me faisais plus tellement plaisir. Et quand la grosse discussion (dispute en fait) est tombée, j'ai "avoué" vouloir devenir végétalienne. Il a fait la gueule une soirée et ensuite ça s'est passé comme j'ai dit, il me demande avant de rajouter de la viande si je veux une part sans. Sinon il mange tout ce que je fais il est pas difficile et il aime beaucoup les légumes^^
 
Mimichivas":2ue8plvu a dit:
Et puis j'ai toujours l'espoir (naïf?) que c'est en changeant son propre comportement qu'on arrivera a changer celui des autres et non en leur imposant.

Ce en quoi tu as très certainement raison.

Simplement, je crains toujours que si nous faisons trop de concessions, nous donnons l'impression de ne pas etre surs de nous, de nous considérer nous-memes comme des citoyens de seconde zone. Il faut donc bien doser et bien réfléchir aux limites. En acceptant de cuisiner de la viande sur le long terme, tu laisse entendre que c'est une chose qui ne pose pas de problèmes, et que donc ton végétarisme est au choix : un choix personnel, un truc de bonne femme, une forme d'annorexie, un gout prononcé pour les légumes, etc.
 
Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit. A un moment donné, vient le temps de la revendication si on veut être pris au sérieux. Je parle en règle général: par exemple, les congés payes et la sécurité sociale en France ne sont pas tombes du ciel, ils ont été obtenus à coup de grèves.
Dans le quotidien, c'est pareil, c'est la cohérence entre nos conviction et nos actions, la continuité et la persévérance de ce comportement, qui a la longue nous apportent notre légitimité.
 
Bah tout ceux qui sont au courant disent déjà que c'est un mode de vie personnel :/
Mal grès que je répète et re explique toute la réflexion ethique qu'il y a derrière

Mais je reconnais que tu n'as pas tord
 
Content de voir que vous n'êtes pas partie.
De mme que je n'imposerait pas a mes enfants mon végétarisme (je n'en ai pas encore). Je les éduquerai selon mes valeurs ( respect de l'animal par exemple) et lorsque ils seront assez grand ils choisirons.
J'aurais aimé que mes parents ne m'imposent pas de manger mes amis d'enfance (cochons, les chevaux, les agneaux qui sont les héros de nos livres d'enfants) chaque jour et me disent aussi que j'ai le choix de manger mes amis d'enfance ou ne pas le faire. J'aurais aimé qu'il disent "animaux" plutôt que "viandes".
Je suis curieux de savoir quel genre d'enfant dirait "je veux manger le bovin, peu m'importe qu'ils soient enfermés et égorgés si je peux ensuite le manger" ou plutôt quel genre d'éducation a t'il reçu pour choisir une telle alimentation.

Personnellement je respecte ce qu'on fait autour de moi, c'est leur choix. Mais qu'ils en assument les conséquences, et la moindre des choses est qu'ils acceptent l'expression polie mais sans ambiguité de ma désapprobation quant au choix de manger des animaux ou boire leur lait.
J'accepte aucunement les critiques irrationnelles sur mon choix et sur ma désapprobation de l'alimentation carné, faut pas inverser les choses non plus. A chaque fois que ces aliments sont achetés j'exprime ma désapprobation.



"Un mode de vie personnel"
Bien sur que le carnisme* est un choix personnel, ça ne le rend pas moins critiquable. Et ce choix a d'énormes répercussions sanitaires, économiques, écologiques et éthiques. Soit on fait son choix d'alimentation sans tenir compte des autres (en écoutant son plaisir et uniquement son plaisir), soit on fait son choix d'alimentation en tenant compte des autres. Par définition l'un est qualifié d'égoïste l'autre d'altruiste. Il faut accepter ces qualificatifs sans râler car c'est un fait, manger des animaux est un acte égoïste aux graves conséquences.
Je respecte le choix des autres mais qu'ils acceptent la réalité des choses aussi.

*: Ce choix est ni libre ni informé, il est le résultat de la propagande entretenue par l'état et les nombreux poncifs que la société en déduis.
 
Moineau":21wtr0kr a dit:
mon mari a vu un jour une nana d'une vingtaine d'années mettre des pâtes dans une poêle et demander à son copain s'il fallait mettre de l'huile pour les cuire.

J'ai lu pire, une histoire de coloc (ce n'est pas à moi que c'est arrivé) :

j'ai fait 3 mois de coloc avec un pote de mon ex
Un soir, il me propose de faire un gratin de pates pour nous deux, donc j'accepte et trouve ca cool.
J'attends, j'attends... rien ne se passe.
-"Coloc, tout va bien avec les pates?
-Ui ui t'inquiète elles sont au four!"
Au bout d'un moment, je ne sens aucune odeur, rien, je vais fureter dans la cuisine, ouvre le mini four, et là, véridique, je vois une dizaine de spaghettis
crus, allongés à même la grille en travers
"-Euuuh, dis coloc, t'as déjà fait un gratin de pates dans ta vie??
-Non mais franchement, faut vraiment etre con pour se foirer avec ça non? c'est pas des pates au four avec du gruyere apres?"
Et une autre, juste pour le plaisir :
Quand j'étais étudiante et que je logeais dans un foyer, j'ai vu un mec retourner une pizza dans le four, croyant que ça se cuisait recto-verso comme une crêpe !
 
A côté, Cépafo est un p'tit joueur avec ses pâtes crumées. :p
 
Retour
Haut