Un bon vegan est un vegan mort

lili19

Avale du tofu
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Avez vous déjà entendu cette citation? Moi si et sincèrement je me pose la question suivante: Existe-il des suicides écologiques?

Ok, je clarifie: Lorsque notre cerveau ce mets à réfléchir a tous le mal que l'on fait peut importe nos choix, notre alimentation, déplacement en auto, activité, habillement, maison/appart (matériaux utilisé)... Alors, est-ce que vous pensez que sa existe des gens qui se sont enlevé la vie à cause de leur conscience trop développé?

Bref... je me posais la question..vous en pensez quoi?
 
Qu'un vegan suicidé prouve que le veganisme est une dangereuse pratique sectaire réservée à des illuminés... Même en supposant que ce n'est pas la raison du suicide ^^'.
Il y a eu un autre post à ce sujet mais je ne me rappelle plus du titre (utilité, quand tu nous tiens).
 
J'en pense que quand on est mort, on ne peut plus faire de mal, certes, mais on ne peut plus faire de bien.
Qu'un vegan mort est un vegan inutile surtout.

Et que je suis sceptique sur le fait que ça soit une raison pour se suicider, l'instinct de survie devrait logiquement être plus fort qu'un tel raisonnement. C'est plutôt un profond mal-être qui pousse au suicide, et je doute que de telles convictions créent un mal-être suffisant pour que cette seule raison pousse au suicide. Après, peut-être cumulé à d'autres éléments.
 
L'expression du titre, je l'emploie régulièrement, dès que quelqu'un dit "oui, mais bon, dans notre vie de tous les jours, quand on marche, on tue qd mm des animaux, des animaux sont fauchés lorsque le blé qu'on mange est moissonné, etc.". Bah oui, un vegan qui vit, surtout dans une société non vegan, est forcément IMPARFAIT et il a forcément des actions qui mènent à la mort des animaux. Mais la plupart de ces actions sont difficilement évitables, voire totalement inévitables (on peut pas s'empêcher de marcher, et nous construire une maison, mm une hutte au milieu des bois, va détruire au moins des insectes dans le sol), et à moins d'être mort, on n'est pas un "bon" vegan, ie un vegan parfait ne nuisant à aucun animal. En plus, une fois mort, sauf incinération, notre cadavre nourrit tout un tas de petites bêtes, ce qui est qd mm top, non seulement on n'en tue plus, mais on en nourrit. Le summum pour un vegan !
Mais bon, de là à se suicider parce qu'on n'est pas parfait...
Je pourrais comprendre qu'une personne n'arrive pas à gérer les contradictions dues à l'imperfection et se suicider (bien que je pense pas que ça soit arrivé ; il est plus facile de se dire "je peux pas être un vegan pur, donc autant redevenir omni" que de se dire "je suis pas un vegan pur, autant crever"), par contre, se suicider pour défendre la cause comme évoqué dans le lien donné par kob me semble totalement contreproductif.
 
Fushichô":yt4uvy8q a dit:
L'expression du titre, je l'emploie régulièrement

Tu me dois donc un paquet de fric. J'ai un lourd Copyright dessus. Lorsque j'avais soumis l'idée au président de DDA accompagnée d'une solution sérieuse et efficace pour supprimer l'exploitation animale et redonner toute cohérence à toute chose, j'ai gagné mes galons de fasciste, mais aussi d'anti-vegan primaire deux ans après, de la part du feu (sur ce forum) président de la Société végane. :)

Et sinon, une nuit je m'ennuyais.
 
Je sais pas pour vous mais les jours ou je feel pas trop..et qu'en plus je pense à la cause humaine/animale... j'ai juste envie de me tirer une balle (a ne pas prendre au pied de la lettre) La phrase qui ma aider est: Il faut allier intelligence du pessimisme à la volonté de l'optimisme.

Je parle pas non plus juste des animaux/humains qui souffrent de mes actions mais aussi ceux pour qui je ne peux rien faire.. qui souffrent de l'imbécilité humaine en générale..

A croire que vous n'avez jamais eu des downs :rolleyes:
 
lili19":2ffj4w3h a dit:
Il faut allier intelligence du pessimisme à la volonté de l'optimisme.

Cette phrase est magnifique.
 
lili19":cojru24l a dit:
Je parle pas non plus juste des animaux/humains qui souffrent de mes actions mais aussi ceux pour qui je ne peux rien faire.. qui souffrent de l'imbécilité humaine en générale..

A croire que vous n'avez jamais eu des downs :rolleyes:

Si si, des downs très downs d'ailleurs. Et des ups pas toujours très ups mais je me soigne.
hors sujet : je me suis commandé de la racinette en provenance d'Angleterre :) Je vais pouvoir regoûter cette merveille. J'ai jeté un coup d'oeil aux ingrédients, il semble ne rien y avoir d'origine animale là dedans.
 
De la racinette ? Qu'est-ce que c'est ?

Et pour reprendre le sujet de mal se sentir dans la sociéte et de ressentir une impuissance à faire du bien, on peut quand même disséminer la compassion, l'amour de l'autre, un exemple de vie saine, paisible et végane et surtout faire de son mieux. :)
 
racinette ou root-beer : boisson soda à base de plantes qu'on trouve notamment au Québec. C'est miam-miam et ça existe pas en France. C'était un clin d'oeil à lili19 qui est québecoise.
 
haha! Je vais aller en acheter aussi alors! On se fera un chin à distance!

Remerciez mon prof de socio pour la citation, il la dit pendant un cours et je l'ai noté.. sa représente vraiment ce que j'aimerais réussir!

Tu te soigne comment Picatau? (mis a part la root beer évidemment)
 
Je me soigne par l'introspection (je m'efforce de dissocier ce que je pense de ce que je suis), la méditation aussi (détachée de la religion, elle est parfaitement abordable pour tout un chacun ; cf. http://www.mindfulness-belgium.net/) et la promenade dans la nature pour l'essentiel.
Une petite maxime qui marche bien chez moi : "Tu ne peux pas attendre des autres ce que tu ferais toi-même." C'est pas si facile à comprendre vraiment, mais ça veut pas dire renoncer à ses convictions, ça veut surtout dire "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" (même si on peut péter un plomb de temps en temps, c'est pas grave).
Après, y a sans doute pas de remède universel contre le moral en berne mais plusieurs méthodes pour chaque individu. Je sais pas si c'est ce que tu attendais comme réponse... Parfois, je me morfonds encore malgré tout, à désespérer du genre humain mais tant que ça remonte, ça va.
 
Très heureuse de savoir que je ne suis pas seule à me morfonde sur le genre humain (les francais connaissent le terme morfond?!)

Merci pour tes conseils, je vais vérifier sa demain matin..la je suis plus toute là! :whistle:
 
lili19":3rt10prm a dit:
Très heureuse de savoir que je ne suis pas seule à me morfonde sur le genre humain (les francais connaissent le terme morfond?!)
Les français connaissent bien le verbe "se morfondre" (enfin, ceux ayant un vocabulaire supérieur à 100 mots :whistle: )
 
lili19":3i72kbsp a dit:
Je sais pas pour vous mais les jours ou je feel pas trop..et qu'en plus je pense à la cause humaine/animale... j'ai juste envie de me tirer une balle (a ne pas prendre au pied de la lettre) La phrase qui ma aider est: Il faut allier intelligence du pessimisme à la volonté de l'optimisme.
Salut lili19,
Sans vouloir faire de la concurrence à ton prof ;) voici 2 jolies citations, découvertes récemment pour ma part :
Je suis au-delà de l'optimisme et du pessimisme. Je résiste, et j'espère... (Edgar Morin)
"L'Utopie, c'est la Vérité de demain." (Victor Hugo)
Je pense un peu comme Picatau au sujet de la vie ;
Je vois un (long) chemin parsemé parfois jonché de ups and downs. Quand le gouffre est trop profond, on peut ne pas réussir à en sortir seulE alors des paradis artificiels à des méthodes plus approuvées, chacunE choisira un moyen qui l'aidera à se relever de manière plus ou moins bénéfique...
Se donner du temps pour bien se connaître, prendre petit à petit du recul sur les choses, protéger son instinct optimiste (très important)....tout doucement notre petit « moi » gagne en force intérieure et apprend à dompter (au mieux) sa détresse... :)
 
Et surtout ne pas oublier qu'il y a du BEAU dans la vie... quand même, malgré l'horreur, la violence, l'égoïsme, la course au fric... Récemment, j'ai eu aussi un passage de haut en bas (ce serait bien si on pouvait éviter ces petites injonctions d'anglais dans notre belle langue française - des ups et downs ? pourquoi pas des hauts et des bas ? Ça ne se dit plus ?? :mmm: ) notamment parce que je passais beaucoup de temps à lire et rechercher des informations sur le droit animal, sur le sort des animaux en général... A tel point que le moral en a pris un sacré coup. Me retrouvant vraiment seule devant ce sentiment d'impuissance et de gros mal à l'aise, j'ai décidé de ré-équilibrer tout ça en me refocalisant sur ce qu'il y a de beau dans la vie : une ballade dans ma jolie campagne (j'ai de la chance - j'habite un trés joli coin d'Angleterre), apprécier ceux qui m'entourent, me concentrer sur toute la compassion que je peux donner et surtout me dire qu'il y a aussi beaucoup, beaucoup de monde qui oeuvre pour le bien-être des animaux, humains et non-humains. J'en fait partie, à un niveau très humble et balbutiant pour le moment mais j'essaie de trouver dans ma mission sur Terre, un fil conducteur grâce auquel je communique mes convictions et mes espoirs à travers mes gestes et comportements quotidiens.

Bonne journée à tous ! :kiss:

Heu... je voulais dire injections et pas injonctions :oops: !! Cela fait trop longtemps que j'ai quitté la France, j'en oublie mon français! :'(
 
Tout à fait d'accord Anne, c'est aussi ce que je dis en parlant de prendre du recul (sur les événements) et de protéger d'une certaine manière le côté optimiste de son être.
Oui, garder un œil rivé autant que possible sur les belles actions (en tout genre) est primordial, après tout dépend du moment où la détresse frappe et de sa nature... Parfois on a beau savoir mais on y arrive pas ou plus.

(Pour ce qui est d'incorporer des mots en langue anglaise, cela ne me dérange pas plus que ça pour avoir longtemps vécu dans pays étranger et pratiqué sa langue qui en est coutumière, aussi avec des mots en français par ailleurs. Cela n'engage que moi évidemment.)

Bonne continuation :)
 
En aparté : pour ups et downs, c'est juste un clin d'oeil au Québec, où réside lili19, où parfois certains anglicismes se mélangent dans la langue. Le joual, variété basilectale, de Montréal par exemple emprunte pas mal à l'anglais dans le lexique.
Par contre, les Québécois sont très attachés dans leur standard de français québécois (variété acrolectale) à l'utilisation de formes dégagées le plus possible de l'anglais. Ainsi, le mot "week-end" n'existe pas au Québec où on dira "fin de semaine", ou encore le mot "shopping" remplacé par "magasinage".
 
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