Végétalienne, mais pas pour les animaux.

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tigresse bonjour
la véritable question n'est pas s'il y a pollution ou pas, mais quelle est la capacité du vivant de tolérer cette pollution ramenée à l'individu et à l'importance de la population concernée. Chaque "machine" génère des déchets (selles, urine, sueur, co2 chez l'animal), mais lorsque ces déchets s'accumulent jusque mettre en danger les producteurs mêmes de ces déchets, c'est là qu'il y a un big problême!Pour les panneaux voltaïques ce n'est pas tant la production que la faible rentabilité du système, de la raréfaction des éléments constitutifs au fil du temps et du recyclage des panneaux HS comme pour les déchets nucléaires.
Le bilan final fera peut-être que le coût énergétique total sera supérieur aux énergies apportées.
par contre les panneaux thermiques sont peu polluants et rapidement rentables avec un faible coût de recyclage.
 
On pêche en terme de maisons passives pour commencer, mais ça commence enfin à bouger depuis peu dans le pays.

énergie non polluante ? Le soleil, et tous les principes de four solaire qu'on peut mettre en place pour une bonne partie de l'année, et des notions simples que les architectes ne connaissent plus, comme tourner la maison de sorte que la pièce de vie soit face Sud, et avoir le mur nord sans fenêtre (ou très petites et très isolantes) avec une butte face à ce mur, par exemple... Diminuer les hauteurs sous plafond, où la chaleur se perd majoritairement (l'air chaud est toujours en haut et l'air froid en bas).

Sinon les pompes à chaleurs et certains type de géothermie sont pas mal...

L'électricité est problématique en soi de toute façon, rien que de part notre surpopulation, et le fait que tout le monde veuille son minimum fonctionnel. (heureusement qu'il ne fait pas jour partout en même temps, sinon ça ne tiendrait jamais)

Pour le chauffage, n'étant personnellement ni très frileux (et pour moi c'est pas une chose plus immuable qu'être bronzé), ni très attaché à un confort type "en tshirt chez moi toute l'année", je suis partisan du minimum "anti humidité" question chauffage, et souvent par exemple avoir la pièce avec ordi + écran télé sans chauffage, le matos s'en occupant déjà très bien. Et (notion sacrilège pour bien des gens, dont ma compagne) s'habiller plus quand on a froid, plutot que préférer monter le chauffage et rester en slip ^^

edith:

janic":17axw50w a dit:
Le bilan final fera peut-être que le coût énergétique total sera supérieur aux énergies apportées

Quand tu regardes l'infra nécessaire, les ressources et l'énergie que demande une telle production, tu peux considérer dès aujourd'hui qu'un panneau solaire produira moins d'énergie dans toute sa (courte) durée de vie que ce qu'il a couté à produire.

Puis ne parlons pas de pollution, d'écologie et de termes légaux, quand on voit qu'une personne doit payer plus de taxes pour avoir ses panneaux sur le toit qu'au sol, alors qu'il s'agit, au sol, d'une surface rendue "couverte" et donc un méfait écologique au même titre qu'une surface bétonnée en terme de surface pluviale, ou que rien n'est fait pour renvoyer au cycle écologique tout les déchets organiques qu'on envoie en centre de traitement (incinérateurs en gros)...

A l'heure actuelle, l'écologie ne peut pas passer par nos dirigeants, c'est l'affaire de tous de façon individuelle, dans un mouvement collectif. (tout comme ce qui nous réunit sur ce forum :))
 
V3nom":3eqn2bi5 a dit:
Quand tu regardes l'infra nécessaire, les ressources et l'énergie que demande une telle production, tu peux considérer dès aujourd'hui qu'un panneau solaire produira moins d'énergie dans toute sa (courte) durée de vie que ce qu'il a couté à produire.

Oui, j'ai fait un an de géographie sur le thème "les énergies" et c'est aussi ce que j'ai appris. :cuistot:
 
V3nom a écrit:
Quand tu regardes l'infra nécessaire, les ressources et l'énergie que demande une telle production, tu peux considérer dès aujourd'hui qu'un panneau solaire produira moins d'énergie dans toute sa (courte) durée de vie que ce qu'il a couté à produire.

Oui, j'ai fait un an de géographie sur le thème "les énergies" et c'est aussi ce que j'ai appris.
C'est vrai et aussi vrai pour tout ce que l'industrie humaine fabrique comme les jeans que nos contemporains portent avec fierté. C'est donc le rapport production/usage qui doit aussi être pris en considération et complique l'affaire.
 
Tout entreprise industrielle quelle qu'elle soit compense (ou fait croire) de l'énergie perdue (perdue et non "consommée" hein, c'est factuel) avec de la "valeur ajoutée" (ramenée à une notion de force de travail, quand c'est pas simplement arbitraire).

La seule qui aurait pu être génératrice d'énergie (et donc gratuite) c'était l'agriculture, mais hélas l'industrie est passée par là aussi...
 
- J'ai pas tout lu
- Je viens de lire quelques interventions de végés qui se déclarent végés pour la santé et/ou pour l'écologie, et qui, bizarrement, parlent de spécisme (ou non-spécisme) et de souffrance animale pour expliquer leurs réponses... Bien, bien, bien... :whistle:
- Je crois que personne n'a cité ce lien-là : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article45 (Et j'ai dû lire d'autres trucs sur le sujet, je crois, mais j'arrive plus à m'en souvenir exactement.)
- Tous les omnivores tiennent compte d'une manière ou d'une autre de la souffrance animale dans leurs justifications. Au pire, il la sous-estiment par auto-persuasion. Mais aucun omnivore (sauf psychopathe exceptionnel) ne déclare jamais : "Je me fous totalement des animaux, de leur vie, de ce qu'ils peuvent ressentir. Totalement. Exemple : J'attrape ce chien, je lui arrache les pattes, puis la tête, et franchement, tu vois bien, ça ne me fait rien, je m'en contrefous.". Au contraire, ils ont plutôt tendance à hurler de colère "J'aime les animaux !", même parmi les porteurs de fourrures, les aficionados, les chasseurs, les directeurs d'abattoirs, etc. En fait, quand on creuse, on trouve toujours un moment où ils montrent que la souffrance animale leur semble importante, alors que ça semble totalement incohérent avec leurs arguments habituels et qu'on ne s'y attendait plus depuis bien longtemps. Donc il y a toujours un intérêt pour "l'individu animal", même atténué et refoulé. Ce serait vraiment un comble que les végés "non éthiques" se foutent encore plus des animaux que les omnivores...
- Il paraît qu'il arrive très souvent que les végétariens se mettent au végétarisme pour raison de santé ou par écologie, et en arrivent finalement à s'intéresser à la cause animale et la fassent passer en raison prioritaire, une fois que leur pratique au quotidien leur permet d'affronter la remise en question éthique. (Voir/écouter ceci.)
- Prendre en compte les intérêts des autres animaux implique une remise en question très lourde, beaucoup de réflexions à pousser et mener à terme pour remettre en cause l'ensemble de la société et des modèles moraux qu'on a appris depuis tout petit. C'est un travail beaucoup plus lourd, qui prend du temps, et qu'il est difficile de faire cohabiter avec la vie en société et l'image qu'on peut/veut garder de ses proches. Bref, l'intégrer intellectuellement puis l'affirmer socialement, c'est forcément moins simple que les raisons écologie/santé (si ce sont celles-là qui nous ont a priori attiré, après en avoir été informé), qui sont finalement des choix plus personnels, donc moins conflictuels avec l'entourage/la société. (Pour l'écologie, bien que ça ne soit pas personnel ça reste moins impliquant que le choix "par éthique animale", puisque ça n'est qu'un comportement écologique de plus parmi une très longue liste de mesures écolos qu'on peut choisir d'adopter ou non selon ses moyens.)
 
personne bonjour
A mon sens l'erreur c'est de vouloir aborder le VG sous un seul axe: écologie ou santé ou sentimentalisme. En réalité c'est comme supposer que pour rentrer dans une ville il n'y a qu'une route possible à emprunter et que les autres entrées ne sont que des sentiers donc moins importants. En fait, ce qui compte, c’est être entré par la route la plus proche de son cheminement. Qu’ensuite viennent la découverte d’autres moyens ne peut que renforcer l’idée qu’il n’y a pas de voie unique.
 
Après il faut se méfier des termes employés et lire entre les lignes pour vraiment savoir de quoi parlent les gens parfois.
Il y a un vieux dialogue d'un forum que l'elfe avait cité dans un de ses billets où il est question d'un obscure débat "végane / anti-espécisme", où quand on lit ce qu'il est écrit, l'antispécisme ici ferait apparemment référence à du welfarisme utilitariste, ou bien une interprétation bizarre d'antispécisme pars le bas (si on tue un type d'animal, faut tous les tuer)
Avec en substrat une longue citation de Yann-Fanch Leménicier : "opposition végane à l'antispécisme"

http://lest.forums-actifs.com/t109-une- ... tispecisme

Un des protagonistes aurait écrit occasionnellement pour les Cahiers Anti-spécistes... Mais la "discussion" part vite en échange stérile de sourds.
Bon ça date hein, je crois que depuis les définitions ont bien évoluées et se sont affinées, et je crois que certaines ont fusionné surtout.

Mais bon, quand on peut voir aujourd'hui le floue gaussien qui règne rien que pour la définition du végétarisme, je serais pas surpris que même parmi les partisans, les termes ne soient pas toujours clairs... Notamment sur le caractère certes personnel de la décision de devenir végane par exemple, mais qui en fait en même temps une position politique et sociale.

Janic, ce qui m’ennuie dans ton image, c'est qu'elle interdit d'emprunter plusieurs voies en même temps. (interdépendance de ces sujets)
 
Oui. J'ai pas lu en détail (il était tard), mais même une réflexion welfariste (purement welfariste), ça dégage un intérêt pour les animaux. (Et d'après moi, chez n'importe qui, la seule raison pour laquelle la réflexion welfariste -par nature paradoxale- ne se transforme pas en vrai antispécisme, ce sont les blocages psycho. L'intérêt pour la souffrance doit nécessairement conduire au respect de la vie en tant que telle. Un être qui n'existe pas en tant qu'individu ne souffre pas.)

V3nom":3cpkyw32 a dit:
Janic, ce qui m’ennuie dans ton image, c'est qu'elle interdit d'emprunter plusieurs voies en même temps. (interdépendance de ces sujets)

Et moi, ce qui m'ennuie, c'est le terme "sentimentalisme" qui exsude pas mal de végé-pour-animaux-phobie.
 
Tu veux parler du sentimentalisme qui est souvent brandit comme argument anti-végé par les omni ?
Ou d'un sentimentalisme contre-productif dans certains discours pro-animaux ?
 
V3nom bonjour
Janic, ce qui m’ennuie dans ton image, c'est qu'elle interdit d'emprunter plusieurs voies en même temps. (interdépendance de ces sujets)
Il ne s’agit que d’une image ! Malgré tout il y a généralement un élément dominant au moment de la découverte de ce mode alimentaire qui peut être, effectivement, lié à d’autres approches ou ces autres éléments ne sont que consécutifs. Cependant chez certains VG, un de ces aspects n’est ni prioritaire, ni recherché comme la santé ou l’écologie chez les VG par sentimentalisme.

Personne bonjour
Et moi, ce qui m'ennuie, c'est le terme "sentimentalisme" qui exsude pas mal de végé-pour-animaux-phobie.
J’utilise volontairement ce terme sentimentalisme (ou affectif ou sensiblerie) car le terme éthique ne me semble pas adapté en la circonstance.
 
janic":monf4rsj a dit:
Et moi, ce qui m'ennuie, c'est le terme "sentimentalisme" qui exsude pas mal de végé-pour-animaux-phobie.
J’utilise volontairement ce terme sentimentalisme (ou affectif ou sensiblerie) car le terme éthique ne me semble pas adapté en la circonstance.

En s'asseyant allégrement sur le fait que sentimentalisme et sensiblerie ont tout deux des connotation négatives car péjoratives. Ce qui en transparait c'est finalement du mépris et non pas une quelconque tentative d'expliquer ses propos.
L'emploi d'affectif renvoie également à l'irrationel i.e. les vegans laissent leur sentiments guider leurs actions, ca n'est pas leurs capacité de réflexion, de raisonement qui les abilitent à étudier un problème mais uniquement leurs sentiments. Ceci est transmet également un jugement de valeur négatif puisque le raisonement est généralement établi comme supérieur à l'affectif.
 
V3nom":2aqfgjqd a dit:
Tu veux parler du sentimentalisme qui est souvent brandit comme argument anti-végé par les omni ?
Ou d'un sentimentalisme contre-productif dans certains discours pro-animaux ?

Je veux parler de ça :
janic":2aqfgjqd a dit:
personne bonjour
A mon sens l'erreur c'est de vouloir aborder le VG sous un seul axe: écologie ou santé ou sentimentalisme.
Que janic vient de développer. Et je n'ai rien à ajouter tellement c'est janic.


Je dirai juste que les féministes et les antiracistes sont les pires des sentimentalistes, ces amoureux des femmes et des noirs. Sans parler de l'Unicef, ces espèces de pédophiles. Mais je crois qu'en tous d'accord là-dessus.
 
Un des parallèles (parfois inconscient) les plus commun est de considérer :
-le sentimentalisme (ou quelle que soit son appellation) comme un point de vue purement subjectif et n'engageant forcément que celui qui en parle (au détriment du fait qu'il peut très bien partager ce ressentit avec 5 milliards de congénères)
-alors que le raisonnement construit lui serait forcément plus objectif et donc réfléchit, juste, et dénué de tout point de vue "parasite" individuel, alors que c'est bien souvent une autre façon de choisir une chose au détriment des aspirations de la majorité...

exemple tout bête : le soit disant cadre légal de la corrida, sensé légiférer sur le bien fondé de sa pratique selon un consensus qui est à contre courant de l'avis de la majorité du pays, et qui surtout concernent les désidératas d'une élite... (et leurs désirs certes communs, mais bien individuels à eux)
 
J'ai pas tout lu, loin de là, j'interviens juste pour dire que ça :
v3nom":165lbwdn a dit:
un panneau solaire produira moins d'énergie dans toute sa (courte) durée de vie que ce qu'il a couté à produire.
désormais c'est faux. C'était vrai aux début du spatial (pour lequel ont été inventés les panneaux solaires), ce n'est plus vrai maintenant. Les panneaux sont efficaces assez longtemps pour fournir (bien) plus d'énergie qu'il en a été nécessaire pour les construire et les transporter.
 
Et ben pas ceux qui sont vendus chez moi alors... (je parle bien des photo-voltaïques sur support de silice)

Avant 10 ans il y aura eu des cellules mortes, certaines par défaut de protection par la foudre ou les surtensions. Il faut rajouter les nettoyages successifs des mousses et dépots, qui sont pas toujours fait avec des produits bien "propres". Et il y a quasi systématiquement, toujours avant 10 ans, le remplacement d'au moins une batterie...

Sur le papier ouai c'est magnifique, mais dans les faits, je connais pas beaucoup de clients satisfaits sur la durée, et ceux d'aujourd'hui, par définition, on a pas ce recul là, comme pour les écrans plats soit disant aussi durables il y a 4-5 ans, et qui ne le sont pas du tout en fait ^^ (et qui posent de gros problème de recyclage)
 
V3nom":1dispb7l a dit:
Un des parallèles (parfois inconscient) les plus commun est de considérer :
-le sentimentalisme (ou quelle que soit son appellation) comme un point de vue purement subjectif et n'engageant forcément que celui qui en parle (au détriment du fait qu'il peut très bien partager ce ressentit avec 5 milliards de congénères)
-alors que le raisonnement construit lui serait forcément plus objectif et donc réfléchit, juste, et dénué de tout point de vue "parasite" individuel, alors que c'est bien souvent une autre façon de choisir une chose au détriment des aspirations de la majorité...

Oui enfin bref, on utilise facilement le mot "sentimentalisme" face à quelqu'un qui utilise ses capacités intellectuelles pour pratiquer l'empathie et l'identification afin de prendre en compte les intérêts d'autrui, autrement dit dans un souci "éthique", alors que ça ne conforte pas forcément nos propres intérêts qu'on sert de manière la plus "rationnelle" possible (une fois décidé arbitrairement qu'ils prévalent absolument sur ceux d'autrui).

Tiens, d'ailleurs, ça retombe vachement sur certaines démonstrations concernant le fait que spécisme et sexisme sont intimement liés, puisque la raison est attribuée à l'homme et doit servir de référence positive, tandis que la sensiblerie est attribuée à la femme et doit être bannie car fausse et incontrôlable. Ce qui permet tout simplement d'asseoir l'oppression des hommes (privilégiés et égocentriques) sur les femmes et les animaux.

Bref, "sentimentalisme", dans ce contexte, ça craint un max.
 
En s'asseyant allégrement sur le fait que sentimentalisme et sensiblerie ont tout deux des connotation négatives car péjoratives. Ce qui en transparait c'est finalement du mépris et non pas une quelconque tentative d'expliquer ses propos.
L'emploi d'affectif renvoie également à l'irrationel i.e. les vegans laissent leur sentiments guider leurs actions, ca n'est pas leurs capacité de réflexion, de raisonement qui les abilitent à étudier un problème mais uniquement leurs sentiments. Ceci est transmet également un jugement de valeur négatif puisque le raisonement est généralement établi comme supérieur à l'affectif.
vision toute aussi négative! L'affectif est un des moteurs importants de la vie (irrationnel ou pas)et je ne perçois pas en quoi ce serait négatif! quand à établir une hiérarchie entre sentiment et raisonnement, c'est une question de personnalité. Sinon, il est tout à fait possible d'être Vg pour de multiples raisons et pas seulement écologiques ou de santé.
 
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