laefe
janic a écrit:
What ? Tu es en train de sous entendre que rien n'a été découvert depuis Hippocrate ?
Rien de fondamental. Certes nos moyens actuels ont permis de développer sur une grande échelle, ce qui n’était que ponctuel. Les traditions ont transmis des savoirs faire à une époque où la sécurité sociale n’était pas la vache à lait actuelle. C’est en puisant dans ces traditions que la plupart des médicaments actuels ont été développés et continuent de le faire en pillant des sociétés de leurs connaissances et en posant des brevets sur ceux-ci.
Qu'au fond, le bon sens, des remèdes de grand mère, ça suffirait bien. Et pourquoi pas une bonne saignée, tant qu'on y est ?
Les remèdes, dit de grand-mère, suffiraient dans la majeure partie des cas, mais ceux-ci ont disparus des habitudes sanitaires principalement dans les grandes villes et de plus en plus dans les campagnes.
Par contre les saignées reviennent sur le devant de la scène, comme l’utilisation des sangsues, par le milieu médical. Bientôt on reviendra aux ventouses, fumigations et autres remèdes du même genre (on peut toujours rêver!).
Il y a du bon à prendre dans les remèdes de bon sens/ de grand mère, mais il y a aussi du bon à jeter !
Donnes un exemple de ce bon à jeter ?
Que rien n'ai été trouvé contre le cancer, hum, what ?
Si tu considères que bruler des corps avec des rayons c’est une bonne découverte. Que charcuter les seins d’une femme pour supprimer une tumeur, que d’avaler des produits hautement toxiques, c’est une bonne découverte, si la bombe atomique qui a éradiqué 2 villes pour éviter une guerre classique c’est bien : alors les trouvailles sur le cancer sont bonnes.
Et la réponse sous leurs yeux, re-what ?
Trop tôt pour te répondre sans engendrer des polémiques !
(Quant au grand Charles, ce jour là, il aurait mieux fait de fermer sa bouche. C'est LA remarque pitoyable que fait le beauf sur le chercheur.)
Mais quand ce sont les chercheurs eux-mêmes qui font ce constat : qu’en dire ?
Or l’éducation à la santé commence par l’éducation des professionnels qui en ignorent, trop souvent, les mécanismes, trop habitués qu’ils sont à raisonner en termes de maladie et de traitements médicamenteux de synthèse qui ne font souvent qu’aggraver des situations déjà difficiles.
Encore une fois, what ?
Idem ci-dessus !
Donc quand on se trouve avec une carrosserie rouillée qui a un trou, je veux bien mettre de l'anti-rouille pour que la rouille ne gagne pas de terrain, mais ça ne bouchera pas le trou.
De même quand quelqu'un se retrouve avec un cancer, sans les traitements médicamenteux de synthèse, comme tu dis (au passage, boouuuuh, de synthèse c'est forcément le maaaaaaal, ou quoi ?), ben il est mal barré. Vachement plus que celui qui va les avoir, les traitements en question.
Depuis un peu plus d’un siècle, la médecine a fondé de grand espoirs sur la fabrication de produits de synthèse, plus faciles à fabriquer sur le plan industriel que d’extraire ces mêmes produits du milieu naturel. Donc jusque là pourquoi pas ! Mais de plus en plus, apparaissent les inconvénients de ces produits, soit parce que ces inconvénients ont été niés, soit parce que les effets n’apparaissent qu’au bout de plusieurs générations (voir les scandales qui font le bonheur des médias). Après c’est une question de choix (difficile quand il n’existe pas d’autre choix supposé) entre souffrir et voire mourir ou souffrir différemment en espérant s’en sortir.
150.000 personnes par an ont vu leurs espoirs vains, malgré ces techniques mises à leur disposition et particulièrement pour certains cancers où aucune de ces techniques n'est possible ou efficace.
Alors ouais, l'hygiène de vie, c'est important, parce que ça diminue les risques d'avoir des maladies.
Evidemment, mais d’après toi dans quelles proportions ? Avance un chiffre !
Mais quand la maladie est là, bah elle est là.
Quand elle est là, l’hygiène de vie continue de pouvoir être efficace pour autant que tant du coté médical que du coté du malade, son rôle puisse être compris et surtout mis en pratique. Mais c’est comme le végétarisme, la prise de conscience ne touche qu’une toute petite partie de la population. Pour les autres, c’est à cela que servent les « méchants » traitements actuels.
Le trou sur la carrosserie, faut le boucher. Certes, améliorer l'hygiène de vie en plus, ça peut aider à éviter des récidives, par exemple, mais ça ne suffit en général (et en tout cas, dans le cas du cancer, ça ne suffit pas) à guérir,
Qu’en sais-tu ? T’exprimes-tu par expérience personnelle ou au travers des dogmes comme ceux sur le végétarisme ?
pas plus que tu ne bouches un trou sur une carrosserie avec de l'anti-rouille...
D’où l’utilité de ne pas en arriver là !