leonbingo
Élève des carottes
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qd JM passera par là... il n'y a que lui qui ai la main, sauf erreur.Monbasinstinct":2g24t9xv a dit:Kerloen, c'est un débat intéressant mais si on veut aller au fond, il faut bien opposer un peu nos idées. Alors, à quand le coin "critiques des végéta*ismes" ?
Au fond de quoi, du gouffre ?Monbasinstinct":6ne87n72 a dit:Kerloen, c'est un débat intéressant mais si on veut aller au fond, il faut bien opposer un peu nos idées. Alors, à quand le coin "critiques des végéta*ismes" ?
Ce n'est pas une question de sécurité mais de biotope.kerloen":8hazx2j8 a dit:Ainsi donc, que fait-on, on libère les animaux domestiqués ? Pourquoi pas, ça peut être une forme de militantisme... Mais la dite société n'est évidemment aucunement prête à supporter ce genre de largage de masse... La encore, on peut s'étriper pour savoir si il est acceptable de supprimer la "sécurité" "offerte" aux animaux domestiques...
j'avoue que cela m'intringue aussi.Dalila":onfoxhp8 a dit:Je dois mal comprendre mais es-tu en train de dire que tu ne souhaites pas avoir d'amis et connaître l'amour ? (J'évoque les liens avec l'humain et non avec l'animal)Jcette":onfoxhp8 a dit:Pour moi être libre c'est aussi être libre affectivement, qu'il n'y ai pas d'exclusivité sentimentale envers un humain ou un animal, ne pas avoir de dépendance psychologique.Monbasinstinct":onfoxhp8 a dit:Par ailleurs, pour se libérer complètement Jcette, il faudrait aussi se libérer des liens tissés entre animaux humains... Ce n'est pas gagné ! Es-tu autonome affectivement parlant ?
La Fontaine a en effet écrit "Le loup et le chien" en reprenant une fable latine de Phèdre, elle-même issue d'une fable grecque d'Esope.RoRo":3eraxxtl a dit:Le débat me fait penser à une fable de La Fontaine.
L'histoire d'un chien errant mais libre et un chien doméstiqué, tenu en laisse mais protégé.
A partir du moment où on arrête l'élevage et la reproduction manipulée des animaux dits domestiques, leur nombre peut diminuer sensiblement.lelfe":pl7hlg9x a dit:Etre contre la domestication est insuffisant. Ca ne règle pas la question du sort des animaux domestiques qui existent déjà. Soit on les tue tous, soit on fait quelque chose.
La perspective de Jcette me semble tout de même défendable et plutôt "saine" même s'il l'exprime peut être un peu froidement. Je me rappelle en effet que l'attachement à la vie et à tout ce qui la représente (amis, amour et compagnie, objets possédés et non possédés) est pour les bouddhistes la source du non-bonheur. Et je dirais que ce n'est pas forcément refuser la vie que de ne s'attacher à rien (d'ailleurs, c'est à mon avis impossible car même s'attacher à ne s'attacher à rien est une forme d'attachement, bref rien n'est simple). On peut très bien vivre, être bien inséré dans une communauté humaine, faire des choses, sans pour autant être attaché à cela. Si du jour au lendemain, on peut changer cette vie, ne plus voir les gens qu'on côtoyait etc, sans que l'on ne ressente une frustration ou un sentiment négatif, alors je dirai qu'on n'est pas loin du bonheur parce qu'on est "prêt" à perdre les choses que l'on a (tout simplement parce que dans cette perspective, on ne possède rien et que l'on vit uniquement l'instant présent).lelfe":2qghh6gj a dit:Refuser de s'attacher pour ne pas être dépendant de l'OBJET d'attachement ( ), attachement qui se définit par son caractère exclusif (mon mémoire porte sur ce sujet d'ailleurs)... Pour moi c'est une forme d'aliénation par la peur de vivre.
Ce n'est pas vraiment de la domestication au sens où l'objectif est de les relâcher. ca n'a pas d'intéret pour nous, donc ce n'est pas de l'exploitation.Cépafo":29y9bopf a dit:A partir du moment où on arrête l'élevage et la reproduction manipulée des animaux dits domestiques, leur nombre peut diminuer sensiblement.
Mais est-ce applicable de façon générale ?
- Que faire des espèces en voie de disparition que l'on maintient artificiellement en vie en les protégeant et en les "aidant" à se reproduire. Faut-il les laisser disparaître ou les maintenir en les domestiquant en partie et en manipulant la population ?
Ils ne se sont pas domestiqués eux-même. Ce sont des chats abandonnés ou dont les parents ont été abandonnés. Comme tu le dis, ce sont des espèces différentes. D'autant plus qu'il existe un consensus pour dire que l'espèce se définit non seulement pas son unité reproductrice mais également par son biotope (donc le chien et le loup sont des espèces différentes). Ces chats sont donc des animaux domestiques. c'est pour ça qu'ils viennent se nourrir chez toi. Si tu as des moineaux et des hérissons vers chez toi, il est probable qu'ils viennent manger tes restes, mais ils ne se domestiqueront pas pour autant.Cépafo":29y9bopf a dit:- Qu'en est-il des animaux qui se domestiquent d'eux-même ? A titre d'exemple, la plupart des chats que j'ai pu avoir sont venus d'eux-même dans notre propriété pour y élire domicile et profiter d'un toit et de nourriture.
Parce que la domestication est une forme d'exploitation qui amène tout un tas de dérives. Il n'y a pas à justifier son arrêt, au contraire, il y a à justifier son existence. Nous avons domestiqué les chiens pour la chasse et la garde, les vaches pour le lait et la viande... Nous avons créé des animaux qui sont inadaptés à la nature, qui sont dépendants de nous. Pour moi, ce que nous avons fait, c'est créer des esclaves.Cépafo":29y9bopf a dit:- A partir du moment où la domestication des animaux existe et de façon séculaire, comment justifier un arrêt brutal de celle-ci, et par conséquent la disparition des espèces domestiquées ? Je veux dire par là, peut-on considérer que les membres d'une même espèce qui seraient domestiqués et ceux de la même espèce qui sont restés "à l'état sauvage" sont les mêmes ? J'aurai tendance à penser qu'il s'agit maintenant de deux espèces différentes de part les comportements et capacités d'adaptation de chacun.
En ce qui me concerne je peux difficilement condamner quelqu'un qui ne prend pas d'animaux pour ne pas voir sa liberté restreinte. Au contraire, je trouve que c'est une forme de responsabilité et de respect, ils ne se sentent pas d'assumer un animal et toutes les contraintes qui vont avec... En revanche je ne comprend pas non plus qu'on condamne ceux qui prennent un animal à la SPA ou à la rue. Ce qui me gène c'est ceux qui achètent en animalerie ou en élevage, ou pire, achètent puis s'en débarassent quand il faut payer les soins ou partir en vacances. Mais là dessus je pense qu'on est tous d'accord.Cépafo":29y9bopf a dit:Que faire alors ? A mon avis, pas grand chose à notre niveau, si ce n'est ne pas alimenter l'industrie domestique (animalerie, nourriture, accessoires...). Faire ce qu'on pense être le mieux en fonction de se qu'on rencontre est pas mal aussi puisqu'au final, ça ne changera pas grand chose. Les deux visions (ne pas avoir d'animal, ou en recueillir pour les sauver) sont difficiles à classer pour ma part.
Oui pas faux (tu portes bien ton pseudo!)mais si on ne va pas jusqu'à s'exiler dans un monastère et vivre une vie entièrement basée sur la spiritualité, en renonçant à se marier, avoir des enfants etc... c'est un idéal en effet impossible à atteindre. S'attacher à un chien ou être amoureux, par exemple, c'est aussi une source de bonheur. je pense qu'avant d'y renoncer, il faut l'envisager aussi sous ses aspects positifs.Cépafo":3n0vnyf5 a dit:La perspective de Jcette me semble tout de même défendable et plutôt "saine" même s'il l'exprime peut être un peu froidement. Je me rappelle en effet que l'attachement à la vie et à tout ce qui la représente (amis, amour et compagnie, objets possédés et non possédés) est pour les bouddhistes la source du non-bonheur. Et je dirais que ce n'est pas forcément refuser la vie que de ne s'attacher à rien (d'ailleurs, c'est à mon avis impossible car même s'attacher à ne s'attacher à rien est une forme d'attachement, bref rien n'est simple). On peut très bien vivre, être bien insérer dans une communauté humaine, faire des choses, sans pour autant être attaché à cela. Si du jour au lendemain, on peut changer cette vie, ne plus voir les gens qu'on côtoyait etc, sans que l'on ne ressente une frustration ou un sentiment négatif, alors je dirai qu'on n'est pas loin du bonheur parce qu'on est "prêt" à perdre les choses que l'on a (tout simplement parce que dans cette perspective, on ne possède rien et que l'on vie uniquement l'instant présent).lelfe":3n0vnyf5 a dit:Refuser de s'attacher pour ne pas être dépendant de l'OBJET d'attachement ( ), attachement qui se définit par son caractère exclusif (mon mémoire porte sur ce sujet d'ailleurs)... Pour moi c'est une forme d'aliénation par la peur de vivre.
Enfin, tout ça est bien joli, mais c'est très dur à atteindre, et je me demande si même les yogins ont réussi un jour à atteindre cet état de détachement total (de leur vivant bien évidemment). Je dirais donc, que comme le veganisme, c'est un idéal vers lequel on peut tendre mais qu'il reste impossible à vivre entièrement.
Si tu trouves, t'auras peut-être un prix (j'ai bien dit peut-être).Monbasinstinct":zgyl8u6t a dit:P.S.2_
Au fait, à qui es-tu associée ?Jezebel":zgyl8u6t a dit:Oui, mais t'étais pas censé en parler...
Mercilelfe":1vsjfcev a dit:Oui pas faux (tu portes bien ton pseudo!)
En effet, les deux se défendent. Mais je pense que quelque soit la voie qu'on prenne, il faut en assumer les conséquences, et dans le cas de la vie "normale", il me semble que les conséquences sont clairement plus dures à assumer (car une fois qu'on est rentré dans l'ordre affectif, les sentiments, bons comme mauvais s'expriment et on peut difficilement s'en extraire). Dans un sens, accepter l'amour, l'amitié, l'attachement à un animal etc, c'est de fait accepter le désespoir, la souffrance, la déception, la colère, la haine...lelfe":1vsjfcev a dit:mais si on ne va pas jusqu'à s'exiler dans un monastère et vivre une vie entièrement basée sur la spiritualité, en renonçant à se marier, avoir des enfants etc... c'est un idéal en effet impossible à atteindre. S'attacher à un chien ou être amoureux, par exemple, c'est aussi une source de bonheur. je pense qu'avant d'y renoncer, il faut l'envisager aussi sous ses aspects positifs.
Prends le statut en entier... (j'espère que tu aimes les point & clics...^^)Monbasinstinct":2emlgo70 a dit:Euh, donne-moi quelques indices tout de même !?Jezebel":2emlgo70 a dit:Si tu trouves, t'auras peut-être un prix (j'ai bien dit peut-être).Monbasinstinct":2emlgo70 a dit:P.S.2_
Au fait, à qui es-tu associée ?
C'est bien possible en effet...Monbasinstinct":3db5nwca a dit:Ou pas... Je me souviens d'un cours d'architecture urbaine au 18e s. La Halle aux blés (aujourd'hui bourse du commerce), qui m'avait effrayé. L'édifice s'était trouvé abandonné quelques années. De très nombreux rats vivaient là dedans. Il fut décidé d'y "libérer des chats", qui pullulère à leur tour, à tel point que furent "libérés des chiens", qui à leur tour furent fusillés... Bref, tout ça pour dire que si l'homme n'intervenait plus dans la reproduction des chats et des chiens, qu'on les arrivait à les "libérer" il à prévoir que l'histoire ne s'arrêterait pas là.Cépafo":3db5nwca a dit:A partir du moment où on arrête l'élevage et la reproduction manipulée des animaux dits domestiques, leur nombre peut diminuer sensiblement.
Pas la peine d'aller chercher le prof d'argumentionMonbasinstinct":12j8izie a dit:...Faut-il que j'aille chercher Dalquiezar ? Je ne sais pas exactement ce qu'il dirait, mais il me semble probable qu'il te rappelle à l'ordre.Kerloen":12j8izie a dit:les animaux de compagnie ne devraient pas exister, ceci est un fait, une pure création humaine à son entier profit et toutes ces conséquences... les tentatives de démonstration inversent sont en générales assez risibles...
Ce besoin de sécurité chez les humains justifie aussi le besoin d'autorité...Monbasinstinct":12j8izie a dit:...Je pense que si les AH sont capables de concevoir le besoin de sécurité, les ANH probablement aussi. Je comprends que tu utilises la métaphore des barreaux pour dénoncer l'ultra-sécuritaire, parce que cette doctrine de la peur conduit à l'isolement, l'enfermement, mais lorsque le besoin de sécurité rapproche les AH des ANH, cela peut être une bonne chose...
Kerloen":12j8izie a dit:Si on ne fragmente pas le sujet, et qu'on se dit que la recherche de sécurité ne devrait nullement être le but rechercher, ni pour l'animal, ni pour l'humain, mais plutôt sa liberté, on est tous d'accord. Si on se focalise sur la méthode, qui plus est en masquant les faits, notamment que nous vivions dans une société conditionnée, on s'affrontera logiquement sur les détails et la méthode...
La liberté parait je pense illusoire à beaucoup de monde, même à moi qui pourtant la chéritMonbasinstinct":12j8izie a dit:C'est compliqué ton truc. Cette histoire de "liberté" me paraît spécialement illusoire. Tout d'abord, il y a une question de responsabilité humaine. On a beau être vegan, se laver les mains de ce que ses congénères ont fait me semble totalement inacceptable, ne serait-ce que pour les animaux dits "à libérer". Ensuite, "libérer" des animaux qui ont été conditionnés aux croquettes et aux caresses, c'est à coup sûr créer un traumatisme. Cela ressemblerait davantage à de l'abandon en qui me concerne. Je condamne fermement cette vision des choses. ...
kerloen":12j8izie a dit:La proximité avec la nature, on peut, et à mon avis il est nettement plus utile, d'aller la chercher auprès des animaux sauvages, les observer et essayer de les mieux comprendre nous rapprochera à coup sur plus de la nature que d'élever des animaux domestiques, complètement conditionnés...
Oui, gérer... stériliser, maîtriser.Monbasinstinct":12j8izie a dit:Même les animaux sauvages sont conditionnés par leur milieu et leurs propres caractéristiques...Il doit exister une autre solution.
Cocyte":12j8izie a dit:le FMI qui dit aux pays africains, supprimez vos budgets éducation, ça vous permettra de rembourser vos dettes et dans 50 ans tout ira mieux...
Naif va Ya des priorité dans la vie... actuellement, c'est la dette...Monbasinstinct":12j8izie a dit:Euh rassure-moi là, le FMI ne propose quand même pas des horreurs pareilles, si ?
kerloen":12j8izie a dit:Au fond de quoi, du gouffre ?Monbasinstinct":12j8izie a dit:on veut aller au fond
Je plaisante....Monbasinstinct":12j8izie a dit:Jcette nous apporte son approche, nous lui apportons la nôtre. Autant en profiter pour voir si nos processus cognitifs peuvent réajuster nos comportements respectifs. Pour te répondre Kerlo, je ne dirais donc pas au fond du gouffre, mais de la question car, loin d'être anodine, celle-ci est souvent reprise par les végétariens, les omnivores etc.