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Ah ben oui, on va loin... dans la régression !
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Je n'ai jamais écrit qu'il y avait un mal à vivre pour les autres. Quand je vie avec d'autres personnes, chacun vie pour lui même, je ne me consacre pas à eux au sens de l'assistanat. Etre epanoui ça ne veux pas dire grand chose. Est-ce qu'une personne qui se consacre aux personnes âgés non autonome s'épanoui plus qu'une autre qui parcours le monde au contact de la nature ou des populations locales ? La vie du 1er as-t-elle plus de sens que celle du du 2nd ? Il n'y a de toute façon aucun sens à donner à notre vie : rien que le fait de vivre doit nous rendre heureux, la vie n'est qu'un passage, il n'y a pas de sens particulier à trouver au fait d'exister.Cicerolle":s3wmfhjo a dit:Je suis choquée de lire ces propos qui pour moi sont le symbole de l'égoïsme et de l'insensibilité !Jcette":s3wmfhjo a dit:Je veux dire par là que je ne suis pas "l'Abbé Pierre" : il y a des milliers d'animaux humains et non humains qui meurent chaque minute ou qui auraient besoin de soins mais si j'agis pour eux en les faisant entrer dans ma vie alors déjà je ne pourrais en sauver qu'un nombre infime (la part du colibris) et en plus ce serait au détriment de ma propre vie.
Et je n'aurais alors tout simplement plus ma propre vie, je vivrais pour les autres, pas pour moi.
J'espère ne jamais penser comme toi. Quel mal y-a-t'il à vivre pour les autres, animaux ou humains ? Ce sont les autres qui nous rendent heureux, ceux qui s'y consacrent sont bien plus épanouis que ceux qui ne vivent que pour eux, toutes proportions gardées bien sûr : il ne s'agit pas de s'oublier soi-même. S'occuper des autres donne du sens à notre propre vie.
Il n'y a aucun problème. "L'idéal vegan" c'est, entre autres, qu'il n'y ai plus de consommation d'animaux, donc que les espèces d'animaux dits "de boucherie" disparaissent. De la même manière, les espèces dont la reproduction et la vie est pilotée par l'humain devront disparaitre si elles ne sont pas capable de redevenir autonome, pour que la libération animale puisse devenir une réalité.Monbasinstinct":s3wmfhjo a dit:Jcette, conviens-tu que ce que tu as écrit ci-dessus puisse poser un léger problème par analogie historique ?Jcette":s3wmfhjo a dit:solution pour atteindre l'extinction de toutes les espèces domestiquées.
Devrais plutôt être : "Dans la majorité des cas ça l'est" "Mais on a une exception dans le cas des espèces issues de l'exploitation animale".Epiméthée":2si2odj0 a dit:Il y a des cas où ça le serait => (Je stérilise tout les éléphants car je les aimes pas (raison trivial), les éléphants ils sont tristes, privés du bonheur d'avoir des petits (conséquence sur les individus de cette espèce plus négatives que bénéfiques).
Pour le cas des AH ça rentre dans le cas trivial que j'ai annoncé avant propos. C'est immoral :Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:C'est ce que pensaient les eugénistes qui ont fait stériliser certaines populations d'animaux humains. Pourquoi cela serait-il plus acceptable au sujet d'ANH ?Epiméthée":2si2odj0 a dit:La disparition d'une espèce, si elle est programmée, sans "génocide" mais par stérilisation n'est pas réellement immorale.
Je ne vois pas de logique de mort, j'ai écris disparition pas élimination.Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Pourquoi pas les animaux humains alors ? Vois-tu où mène cette logique de mort ?Epiméthée":2si2odj0 a dit:Mais la disparition d'une espèce est-ce grave ? Non.
J'y ai pensé en l'écrivant, (mais j'ai omis volontairement ce détail car : pavé !) en réalité la disparition de sa propre espèce ne causerais un sentiment de détresse à l'individu que s'il se retrouve seul trop longtemps, mais dans ce cas il suffit de réunir les individus de l'espèce qui disparait et LE dernier individu se sentira seul en effet. (Sauf si mort (de vieillesse) plus ou moins simultanée).Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Epiméthée":2si2odj0 a dit:1) Les individus de la dites espèces ne s'en rendent pas compte
Peut-être que si.
Je suis contre les zoos. Mais tu me fais réfléchir sur l'argument "reproduction en captivité puis relâche dans la nature", ça peut être utile, mais on entre dans le cas un peu extrême où un espèce est sur le point de disparaître et l'homme s'acharne à maintenir les 200 derniers individus en captivité pour qu'ils se reproduisent même si l'espèce ne pourrait plus jamais renaître.monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Je ne comprends pas où tu veux en venir. Es-tu pour ou contre les zoos ?Epiméthée":2si2odj0 a dit:2) Il ne faut pas privilégier une espèce par rapport aux individus de cette espèces (par exemple on ne veut pas que les guépards disparaissent donc on les fous tous dans un zoo). Bah ok cool, les guépard (espèce) ne disparaissent pas mais les guépard (individus) sont en prison.
Avec ce cas je montrais en quoi la disparition d'une race peut être une bonne chose. Car les individus qui naissent dans cette race sont condamnés à souffrir à cause de ce qu'ils sont.Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Les animaux humains n'ont pas inventé le chien, pas plus que la coccinelle.Epiméthée":2si2odj0 a dit:3) De plus des races de chiens dits justement "de race" ont été créé (croisement, eugénisme, parfois reproduction consanguin) dans un seul but esthétique et ces animaux souffrent constamment de leur peau trop lâche, de leur peau trop plissé, de leur bassin trop bas/ trop haut...
Les animaux humains ont effectivement appliqué une méthode eugéniste pour obtenir des chiens de travail avant que de s'intéresser à leur aspect esthétique, notion extrêmement récente. Même si c'est un détail dans cette discussion, je te fais remarquer l'erreur.
Attention il y a éradication et disparition plus douce, je conçois bien que la barrière est fine : c'est l'intention du pourquoi on "éradique" qui définie si c'est une éradication haineuse ou une action bienveillante.Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Enfin, je suis d'accord pour dire que ces animaux non-humains souffrent souvent de maladies congénitales, mais pas pour que cela justifie leur éradication. Ils ont les mêmes droits que les animaux dits sauvages.
Oui je comprends le risque que cela avance, mais je pense que dans notre discussion ce risque est minime car personne sur ce forum ne vas l'utiliser de façon détourné pour dire un truc du genre :Monbasinstinct":2si2odj0 a dit:Comprends-tu le risque de ce que tu avances ? On peut dire cela de tous les animaux sur cette terre.Epiméthée":2si2odj0 a dit:Donc faire disparaître une espèce ce n'est pas un problème éthique. Si c'est dans l'intérêt des individus de cette espèce, même si leur intérêt et de ne pas venir au monde.
Je vois ce que tu veux dire, (ou pas) mais ça reste une représentation mentale pour nous, ce qui importe c'est : est-ce que la vie des individus est agréable ? Que leur espèce disparaissent ou non.Parce que tout le monde perd quelque chose lorsqu'une partie de celui-ci disparaît.Mais pourquoi les gens cris aux feu quand une espèce va disparaître ?
J'aurai plutôt tendance à dire le contraire... Beaucoup de comportements animaux sont basés sur l'instinct reproducteur justement (si on accepte la notion d'instinct chez les animaux non humains) : chaleur chez la femelle, saison des amours et compagnie... Ça me semble être le cas chez beaucoup d'espèces, même les plus solitaires. Et on retrouve aussi tout un tas de stratégie de conservation de l'espèce dans le monde végétal (indépendamment de l'individu d'ailleurs qui parfois se sacrifie pour faire vivre son espèce, ce qui est parfois le cas chez l'animal : mâle des mantes religieuses par exemple).Epiméthée":jfcyb13n a dit:Ce que je veux faire comprendre c'est que les animaux n'ont pas ce soucis de faire perdurer leur espèce, ils veulent avoir une bonne vie (qui implique d'avoir des petits dans le chemin naturel des choses).
La société actuelle me fait penser qu'avancer vers l'âge adulte n'est pas forcément signe de progression...Saranel":jfcyb13n a dit:Ah ben oui, on va loin... dans la régression !
Huuum, je pense oui. Tu dissocies choix raisonné de faire survivre son espèce et désir d'avoir sa propre progéniture.Epiméthée":4enoxkwq a dit:Je pense plutôt que tout est fait pour que l'espèce perdure dans nos gènes (les animaux) et donc dans nos comportements mais ces comportements qui donnent envie d'avoir des enfants je les différencie de l'envie de voir son espèce perdurer.
Ce que tu décris sont les comportements suggérés par les hormones, les gènes. Pas par un choix raisonné de vouloir faire perdurer son espèce. (enfin je pense).
Tu perçois la nuance ?
L'instinct est aussi présent chez les autres espèces comme tu dis, même si en moins prononcé effectivement : on en revient au débat téléologie/téléonomie : lequel domine chez les vertébrés ?Epiméthée":4enoxkwq a dit:Pour le cas de la mante religieuse c'est à éviter car insecte, et insecte = instinct beaucoup plus que dans le monde des vertébrés.
Intéressant ton exemple. il peut montrer soit ce que tu dis, soit que l'individu cherche à faire perdurer "son" espèce (c'est à dire, sa descendance propre) quitte à ce que cela nuise à l'espèce dans son ensemble et entraîne finalement sa disparition (si par exemple, la dernière portée de l'espèce est détruite par un lion stérile ou que la lionne ne puisse plus mettre bas, alors son acte de barbarie serait dramatique pour lui et pour l'espèce en entier, mais il le ferait quand même, par instinct je pense). Donc oui, il y a sûrement autre chose que cet instinct de survie de l'espèce, ça peut être parfois la propre survie de l'individu à travers sa progéniture...Epiméthée":4enoxkwq a dit:Contre exemple : Le lion, qui pour pouvoir se reproduire n'hésite pas à tuer la porté d'une lionne, pour que ce soit SA progéniture qui grandisse, et pas celle d'un autre lion*. (Enfin c'est surtout pour que la lionne ait à nouveau ses chaleurs car disparitions de ses petits) (Comportement>hormones>gènes).
*Donc il se fiche de "l'espèce".
Je ne vois pas vraiment où est la contradiction avec le fait que la nature (appelons ça comme ça) ait doté ses individus vivants de comportement qui tendent malgré eux à la reproduction de l'espèce qu'ils représentent ? Il n'y a pas conscience ou volonté de reproduction de l'espèce chez l'individu, pourtant, dans les faits tout (beaucoup tout du moins) y concourt.lelfe":iahd5yng a dit:Je ne pense pas que les animaux cherchent à se reproduire. Ils expriment un comportement de reproduction. C'est trèèèès différent. Le comportement de reproduction inclut le comportement sexuel, et le comportement parental (souvent maternel).
Habituellement les femelles pendant les chaleurs cherchent à s'accoupler et vont émettre des stimuli (visuels, olfactifs, auditifs etc) attirants pour les mâles qui vont donc chercher à s'accoupler avec elles... Pensez-vous que les uns et les autres pensent, à ce moment-là, à la progéniture à venir? Y a qu'un seul animal qui soit capable de s'accoupler pour avoir des petits, c'est l'être humain; et encore, je pense que les couples qui font l'amour pour se reproduire doivent sur le moment penser à autre chose qu'à leur future progéniture, au risque de ne pas être très stimulés!
D'ailleurs les animaux stérilisés ne souffrent pas psychologiquement de leur condition, ceux qui affirment le contraire font généralement preuve d'un anthropomorphisme grossier. Dans une certaine mesure, un animal peut souffrir d'être privé d'exprimer son comportement sexuel si les circonstances l'auraient poussé à la faire (par exemple un chien entier tenu en laisse près d'une chienne en chaleur risque de beaucoup tirer pour essayer de la rejoindre...) Mais dire qu'il veut perpétuer son espèce, ce serait un peu comme dire d'un mec (ou une femme ) qui se paluche devant un film X qu'il (elle) a envie d'avoir des enfants.
Ca parait moins évident, mais une femelle qui protège ses petits ne cherche pas à perpétuer l'espèce, elle cherche à protéger ses petits. Les femelles sont très vite attachées à leur progéniture et d'autres mécanismes hormonaux peuvent aussi les rendre plus agressives et méfiantes à l'égard des étrangers.
En outre, l'intéret de l'espèce et l'intéret de l'individu sont deux choses différentes, l'un pouvant occasionellement aller contre l'autre.
Donc je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt individuel des animaux de se reproduire. Si on parle d'intérêt collectif, là je dirais bêtement: pour l'avenir de l'espèce bovine, il vaut mieux reproduire les bovins. Mais je m'en fous pas mal. L'espèce bovine n'est pas un être sentient, ses représentants le sont.
C'est normal que la nature ne soit constituée que des éléments qui cherchent à se reproduire, vu que les autres ont disparu.Cépafo":353xm5kj a dit:Je ne vois pas vraiment où est la contradiction avec le fait que la nature (appelons ça comme ça) ait doté ses individus vivants de comportement qui tendent malgré eux à la reproduction de l'espèce qu'ils représentent ? Il n'y a pas conscience ou volonté de reproduction de l'espèce chez l'individu, pourtant, dans les faits tout (beaucoup tout du moins) y concourt.
Ça me fait aussi penser à l'exemple que j'avais oublié de donner : celui des espèces qui abandonnent leurs petits dès la naissance. Là on ne peut se dire ni l'un ni l'autre : on ne peut pas dire que ça représente un désir d'avoir des enfants, ni une volonté ou comportement (comme vous voulez) de survie de l'espèce puisqu'ils les abandonnent au lieu de les aider à survivre au moment où ils sont le plus vulnérables... Quoique ce comportement permet finalement à l'espèce de ne faire survivre que ses éléments les plus résistants (ceux qui vont survivre sans parents) et donc perpétuer plus longuement l'espèce... non, non j'ai rien dit
OuaisEpiméthée":2l3d1whi a dit:Moi je veux bien que tu nous parle un peu plus du "gène égoïste"
En l'occurrence, je ne veux pas d'enfants et je connais d'autres humains dans ce cas !Epiméthée":3jatslk4 a dit:Mais il peut y avoir une bonne vie sans progéniture, ça dépend du besoin d'être parent de l'individu (les humains veulent en général vivre l'expérience d'être parents, c'est normal, peut-être pas tout les animaux, il y a des chiennes très heureuses sans avoir jamais eu de portés, mais est-ce que ça manque à l'animal, je n'en sais rien).