janic":1t18m6ft a dit:
Pendant des siècles le statut hommes/femmes est resté au point mort et en quelques dizaines d'années ces réformes, attenduent, s'accelèrent sans avoir le temps de mesurer si c'est bénéfique à la société dans son ensemble (il faut souvent quelques générations pour le percevoir). On peut donc comprendre l'impatience des femmes à vouloir changer les choses dans l'immédiat, pour sa propre vie. Le gros problème qu'analysent les sociologues c'est qu'à vouloir l'égalité avec les hommes elles passent aussi par leurs mécanismes (pas toujours les plus souhaitable comme l'alcoolisme, le tabagisme et autres drogues traditionnellemnt masculines) comme le pantalon (dont il est question ici) voire le costume cravate et deviennent souvent des hommesses.
Pardon? J'espère que tu te rends compte que tes remarques sont très désobligeantes et péjoratives? Ah oui, c'est toujours de bon ton de cracher sur ces femmes qui ne sont pas assez "féminine".
Alors déjà en ce qui concerne le tabac, c'est faux. Il suffit de regarder les anciennes pub pour les cigarettes? Les cigarettes filtres avaient été créées spécialement pour les femmes, de même que des cigarettes plus légère, plus fine, plus "élégantes". C'était donc un marché bien à part et présenté comme le dernier chic, une "arme" de séduction (présenté pareil pr les hommes de manière différente, d'ailleurs).
Ensuite dans la classe ouvrière, plus égalitaire sur certains aspects, les femmes chiquaient, sans que ce soit vu comme un comportement d'homme.
Pour l'alcool, je te conseille de te renseigner sur la société chinoise, dans les dîners d'affaires, par exemple, les femmes boivent et sont ivres, sans qu'on aille leur dire qu'il s'agit de comportement masculin.
Le pantalon est un "mécanisme" masculin? Je rêve
va dire ça aux pakistanaises qui portent traditionnellement le pantalon. Est-ce que le kilt relève de la "féminité"?
Encore une fois, il ne s'agit que de codes culturels. Ils n'ont donc pas de réel valeur intrinsèque.
Encore une fois, les femmes ont tout faux dès qu'elles sortent de leur "sphère". Elles "osent" se comporter comme les hommes, et forcément, ça ne va pas.
La féminité et la virilité ne sont que des concepts, des construits sociaux qui enferment l'homme et la femme dans des rôles préconstruits. Si quelqu'un arrive à me définir ce qu'ils sont, sans tomber dans un comportement complètement figé et contraignant pour l'un ou l'autre sexe, bravo!
Mais encore une fois, le déterminisme biologique et social, c'est tellement rassurant.
Je conseille vraiment les travaux de Catherine Vidal qui permettent de s'affranchir de tout essentialisme.