Dans les plus récent (ouch j'ai une liste de 25bouquins qui m'attendent, plus les quatre/cinq que j'ai envie de lire mais que je n'ai pas chez moi, ouai bon faut que je m'évite les routes de brocanteurs, bouquinistes pendant quelques temps
, iels savent si bien me faire dépenser mes petits sous, je résiste mal à la couverture d'un classique à un euro en super état, ou d'un que-sais-je sur l'histoire :/).
"Les trois-quart du temps" de Benoîte Groult, il me laisse un effet mitigé, j'adore et je suis affligée en même temps. J'adore parce qu'elle raconte à travers sa propre histoire, toutes ces choses que des millions de femmes ont pu vivre, et vivent encore. Je suis affligée, car vers la fin sa solution pour s'extraire du marasme de la monotonie et de l'horreur de la double journée, du mari manipulateur et odieux est... la chirurgie esthétique, et aussi qu'elle est très dépendante des hommes, de la vision de l'amour toujours glorifié comme libérateur même à la fin quand elle a plus d'expériences avec la vie...
Mais bon ça reste une écrivaine de talent qui as un style prenant et ravageur.
L’Assommoir, Germinal de Zola (j'ai honte d'avoir autant tardé à les lire! C'est génial, j'avais déjà lu "la bête humaine", et "aux bonheur des dames" pourtant. Je savais à quoi m'attendre au niveau style et les horreurs qui peuvent être raconté).
"Les damnés de la terre", ça vaut le coup. La vie, juste la simple vie d'ouvrier-es, artisan-es, du peuple parisien avant la première guerre mondiale (bon traversé par la politique, le syndicalisme, etc sinon c'est pas rigolo).
"Roman à l'eau de bleue" d'Isabelle Alonso: très drôle et géniale, une société à l'inverse de celle qu'on vie, les hommes sont le sexe faible.
"Les enfants de l'oncle Tom" ouch ça c'était dur. Violent, triste aussi... Dur de s'en remettre de tout ce sang, de ces mots, et pourtant ce n'est que de la fiction qui rappelle le passé, l'histoire, ce qui as été sur le continent de la plus grande puissance mondiale.
"L’avènement d'Hitler" de Prévert. C'est... J'avais déjà lu le "dîner de tête" auparavant. Mais là tout me semblait bien plus que des mots. Bref formidable recueil de texte et de poème de l'ami des cancres.
"Hawai" (deux pavés de 400-600 pages, nuits blanches folle en perspective ^^): j'ai surkiffé. Ça raconte l'histoire depuis la création de l'île de celle-ci. On suit plusieurs famille, lignée. Les premiers colons arrivés d'une autre île du Pacifique, des premiers missionnaires, des chinois, vietnamiens puis des japonais (et d'autres nationalités) envoyés comme main d'oeuvre servile dans les champs. Ce qui arrive, l'implantation des grandes familles, des magouilles, les guerres mondiales, etc... Franchement ça prends aux tripes du début à la fin.
"Du côté des petites filles", ai-je besoin de le présenter? Un terrible et amère constat, sur l'éducation genrifiée...
Ça c'est les plus récents.