promouvoir la prostitution masculine pour assouvir les désirs des femmes, et ainsi arriver au 50/50 de ta conclusion.
Car après tout, pourquoi légaliser la prostitution volontaire telle qu'elle est sans rien changer à par des mesures d'hygiène et de sécurité ? On peut tout à fait imaginer développer le secteur de la prostitution pour les besoins des femmes aussi.
Sauf qu'utiliser un être humain comme un objet pose problème, non ?
Mes besoins sexuels, je les résous sans souci par moi-même, en utilisant mon corps ou des objets.
Par contre, quand je partage de la sexualité, je suis dans une relation (même éphémère), dans un jeu où il n'y a pas de domination (sauf si elle est choisie dans le cadre du jeu), où chacun.e est attentif.ve à l'autre...
Pour moi, la prostitution est un souci car elle objectifie une personne.
"la notion d'intimité est sans doute pas la même selon qu'on soit H ou F", ça me dérange.
Je pense que cette notion est partiellement construite socialement et donc, fatalement, c'est pas pareil qu'on soit éduqué en tant qu'homme ou que femme. C'est assez révélateur (pour moi) de voir la manière dont bougent les êtres humains, la place qu'ils prennent dans l'espace public... La bulle qu'ils font respecter autour d'eux. Quand on a une grande bulle autour de soi, il est peu probable que notre intimité soit menacée.
(je n'ai pas dit qui parlait dans les messages que j'ai côté vu que cela date de 2012) <br /
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— Le 05 Aoû 2015, 19:05, fusion automatique du message précédent — <br /
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Quant à la transformation du potentiel corporel et tout ça, je comprends bien ce que tu veux dire, la distinction que tu fais est assez claire, c'est sûr que le client utilise directement le corps du/de la prostitué-e alors que le patron vend, in fine, ce que t'as produit dans tes heures de travail. Mais d'une certaine manière, pour moi, tu donnes quand même ton corps à ton patron. Pendant ce temps là, tu n'es pas libre d'en faire ce que tu as envie et, dans le cas d'un métier physique, tu peux bien en souffrir, ça peut s'avérer très dur. Le corps est soumis quand même à rude épreuve, même sans être utilisé aussi directement que dans le cas de la prostitution, effectivement.
Et si je comprends bien la distinction que tu fais, je suis pas hyper persuadé (mais ça viendra peut-être !) qu'elle est aussi fondamentale que tu le dis.
Je n'ai encore jamais vu personne exiger d'un.e garagiste, maçon.ne, enseignant.e... un certain physique. Parce que le but est d'avoir une voiture qui fonctionne, une maison, d'apprendre quelque chose...
Par contre, dans la prostitution, il est assez courant d'entendre des prostitueurs dire des choses de genre "je veux une grosse poitrine/une asiatique/...." parce que le but n'est pas juste la jouissance, c'est avant tout de se rendre maitre d'une personne.
Entre ne pas avoir de maitrise de son temps (de travail) et ne pas avoir de maitrise de ce qu'on fait effectivement de son corps, il y a une grande nuance.
e sais bien qu'on parle de prostitution volontaire ce qui suppose individuelle et en "auto entrepreneur", mais quand j'entends "légalisation", j'entends toujours "entreprise", j'y peux rien. (comme pour les drogues...)
Euh, certaines personnes peuvent préférer être salariées qu'indépendantes, donc légalisation peut effectivement vouloir dire entreprise.