Pnume
Broute de l'herbe
lelfe":34bhxt4i a dit:Nicollas":34bhxt4i a dit:Le but des individus (non humains c'est certain, pour les humains je pense que c'est un principe sous jacent très important) n'est pas de vivre une vie "heureuse", c'est de transmettre leurs gênes,
Mais jamais de la vie -_-
D'ou une vache ou un lapin ont comme but de transmettre leurs gènes?
Ils savent même pas ce qu'est un gène. En revanche ils savent ce qu'est la douleur et peuvent percevoir le danger, la peur, la détresse.
C'est n'importe quoi. C'est de l'anthropomorphisme mêlé de naturalisme pseudo-religieux. c'est de l'ignorance crasse. C'est de l'anti-science.
C'est la théorie du gène égoïste de Richard Dawkins qui est pour l'avoir lu et à mon avis, un tissu d’inepties. J'ai aussi cru comprendre que ça théorie a été bien remise en question par l'épigénétique. Je ne me suis pas documenté sur cette dernière donc je ne peux pas vraiment te dire de quoi il s'agit.
jess":34bhxt4i a dit:Je lis beaucoup le mot bonheur dans toutes vos contributions... C'est bien beau tout ça, mais c'est quoi le bonheur ? Pourquoi le bonheur doit-il être une référence ? Le bonheur étant au bout du compte une création humaine, pouvons-nous réellement appliquer cette notion aux animaux, domestiques ou non d'ailleurs ? La capacité à atteindre le sacro-saint bonheur chez l'être humain étant fortement lié à sa capacité à remettre en cause sa vie et à se poser des questions (schématiquement : plus on se pose des questions moins on est heureux), notre croyance au bonheur de "nos" animaux n'est-elle pas liée à l'"intelligence" que nous présumons être la leur ?
En gros, se demander si un animal est heureux, ça ne serait pas un peu de l'anthropomorphisme par hasard ?
Edit. : Je précise que ce questionnement purement rhétorique s’applique aux animaux dits "de compagnie", la même question se posera aux animaux dits "de rente" le jour où ils auront au minimum des conditions de vie correspondant à leurs besoins physiologiques.
Ça dépend comment tu défini le bonheur. Certaines définition tombe surement sous le coup de l’anthropomorphisme mais si tu considère que le bonheur est le négatif de la détresse alors je ne pense pas.
Les mammifères et les oiseaux au moins sont sujet au stress et peuvent devenir dépressif. On peut considérer qu'ils sont heureux quand ils ne vivent pas dans ces états destructeurs.