Guanac0 a écrit:
Le problème du principe de précaution c'est qu'il marche aussi dans l'autre sens : comme on ne sait pas les risques d'une lésion irréversible due à une carence en B12, on pourrait se dire qu'il vaut mieux se complémenter par précaution...
On pourrait recommencer tout ce qui a été écrit, mais à quoi bon! Je rappelle que je ne mets pas en cause une prise
nécessaire (donc c'est un professionnel qui doit et seul peut déterminer si une prise est nécessaire, en quelle quantité et sur combien de temps) ce qui m'inquiète sur le plan du
principe, parce que sinon chacun fait ce qu'il veut, c'est ce bricolage conseil de personnes sans les compétences nécessaires (sauf à être toubib) "
Tiens, prend telle quantité de tel produit" comme s'il s'agissait de choisir des bonbons au super marché du coin.
Je rappelle, donc pour info, que la prise de vitamine C de synthèse détruit la Vit B12, que la vit.A de synthèse provoque une fuite rénale de la vit.C ; de même que la vit. C synthétique peu aussi modifier le métabolisme de l’acide urique et rendre les globules rouges plus sensibles à l’hémolyse. Donc le risque potentiel, c’est de vouloir habiller Paul en déshabillant Jacques. Ainsi la prise de la pilule chez les femmes augmente de façon importante les risques vasculaires, mais cela ne se verra qu’à l’âge mur. C’est donc au toubib d’établir le rapport bénéfice/risque et aucun toubib non VG ne donnera de la B12 de façon préventive bien que connaissant tous les risques hypothétiques d’une carence. Enfin, ce risque est minime et quasi inexistant chez les VG qui se nourrissent convenablement, sans pathologie préexistante et avec une hygiène de vie adéquate. (ce que soulignent les "études" végan ou l'AADDC)Les risques de tomber dans l’escalier et de se briser les vertèbres sont bien supérieurs.
Justement si, les risques dus à une carence en B12 sont bien connus. Et comme janic ne lit pas l'anglais, il n'a pas pu trouver les quelques études qui (pourtant ont déjà été citées) montrent pour l'instant l’innocuité de la supplémentation en B12 (après quand même plus de 30 ans de recul).
Effectivement je ne lis pas l’anglais ! ce qui me surprend alors c’est l’incompétence des scientifiques français dont l’INSERM et l’INPES puisque l’on ne trouve aucune trace de ces études, ni communication alors qu’ils sont prolifiques sur bien d’autres sujet. J’ai proposé de trouver sur ces sites officiels des chiffres sur les carences constatées et résultat : néant, pas un seul n’a pu ou voulu se lancer : normal il n’y a rien ! Mais cela n’empêche nullement de tenir certains écrits anglais pour référence absolue. On ne peut citer ce qui n’existe pas, en effet il n’y a pas d’études (parmi celles citées, traduites très approximativement par Google, mais ç’est suffisant) démontrant l’innocuité de la B12 ou d’un autre ? Il n’y a pas suffisamment d’éléments qui permettent d’affirmer que… dans un sens ou dans l’autre. Or trente ans pour un produit sur lequel aucune étude spécifique et prolongée n’a (semble-t-il été effectuée), ça, peut être suffisant ou trop court. Là encore prenez l’exemple d’un bon nombre de médicament comme le Médiator, produit Servier, dont l’innocuité a été reconnue concernant les problèmes de poids, mais qui se sont manifestés ailleurs et si des chercheurs indépendants de ce/ces labos n’avaient pas mis le doigt dessus on en serait encore à le distribuer pour son innocuité reconnue. Nous refusons les OGM en France alors que ceux-ci sont abondamment utilisés en Amérique et ils ne vont pas plus mal qu’en France…en apparence du moins. La première tentative de transgénèse a été effectuée par l’américain Paul Berg et ses collaborateurs en 1972, donc 40 ans. L’aspartame a été, et est encore, largement utilisé comme produit sucrant (47 ans) : totale innocuité jusqu’à ce que un empêcheur de faire du business en rond ait soulevé les effets de ce produit, etc... Et il continue d'être largement utilisé dans nos produits. (Sauf(?) super U qui fait sa pub sur la suppression dans ses produits)
J’espère fortement que, effectivement, ce produit n’ait pas d’effets méconnus à l’heure actuelle, pour éviter que ses preneurs à la légère n’aient à le regretter un jour.