Une omni qui espère ne pas faire tache

Tigresse":3cgqsjou a dit:
D'un autre coté, y a quel pourcentage de vétérinaires et d'étudiant(e) en vétérinaire qui sont végé ? Probablement pas tant que ça. Je crois pas que tu sois un cas isolé.

Ah, au fait! Et pour la petite histoire... A part mon pote qui finira médecin ayurvédique et pesco-végétarien (poisson une fois par semaine) parce que sinon la méditation du matin est moins douce (comprendre: ses motivations sont diététiques et de bien-être), je ne connais aucun vétérinaire végé... Et j'en connais quand-même quelques-uns.
 
Ah oué ? C'est triste quand même, ça !
Quand j'étais petite, je voulais devenir vétérinaire aussi, pour sauver les animaux. Et puis, j'ai plus voulu quand on m'a dit que, parfois, il fallait tuer les animaux quand ils étaient très malade et qu'on pouvait pas les sauver. Et je pensais que je ne saurais jamais le faire.
 
Tigresse":3foydwoh a dit:
Ah oué ? C'est triste quand même, ça !
Quand j'étais petite, je voulais devenir vétérinaire aussi, pour sauver les animaux. Et puis, j'ai plus voulu quand on m'a dit que, parfois, il fallait tuer les animaux quand ils étaient très malade et qu'on pouvait pas les sauver. Et je pensais que je ne saurais jamais le faire.

Ça a été le traumatisme de mes 7 ans à moi aussi :(
 
Trinity":219sbzep a dit:
Le plus important n'est pas d'aimer ou non les animaux, c'est juste de les respecter :)
Je pense que nous sommes tous d'accord là dessus ;)

La question est donc : manger un animal alors que ce n'est pas nécessaire, est-ce vraiment le respecter ?
Je comprends pas non plus comment on peut aimer les animaux et les manger... Mais j'oublie pas non plus qu'avant, j'aimais aussi les animaux et pourtant je les mangeais... J'avais simplement pas totalement conscience de ce que je faisais, et quand ça a été le cas, alors j'ai changé...

Je pense qu'on peut "aimer" un animal à peu près comme une être humain... la seule différence, c'est la manière dont on communique, et je crois pas que ça soit une barrière...

J'ai plus d'affinités avec certains espèces qu'avec d'autres, je m'entends mieux avec certains membres d'une même espèce que d'autres... Pour autant, je ne les mange pas, car ce n'est pas parce que je déteste quelqu'un et que je le trouve con que c'est un raison pour le tuer et le manger...

On ne peut pas aimer un animal et en manger d'autres. Vous ne voulez pas manger votre chien ? alors pourquoi mangez-vous une vache ?...

On peut aimer ou non les animaux, mais en aucun cas on ne peut admettre que les manger, c'est les respecter... car tuer quand ce n'est pas nécessaire et quand il s'agit d'une commodité ou d'un plaisir égoïste, c'est pour le moins irrespectueux...
 
Nous sommes bien d'accord Fendergirl :)
 
Taryn bonjour, tu te prépares à un beau métier! Et j'aime ta réflexion sans tout partager bien sûr!
Mais avant toute chose, pour mettre les choses en place :
Bienvenue Taryn ! C'est intéressant comme démarche de ta part. J'aime bien les raisonnements déviants, ça me rappelle janic
.guanaco merci du compliment !
Donc j’ai noté quelques unes de tes réflexions et voici mes réactions déviantes
mais d'un point de vue éthique j'ai fait le tour de la question et j'assume être "du mauvais côté" dans l'affaire.
Il n’y a pas de bon ou mauvais coté dans cette affaire ou bien ce serait considérer que le lion est du mauvais coté et la gazelle du bon, ou la gazelle du mauvais et l'herbe du bon. Lorsque, culturellement, l'humain s'est mis à manger de la viande, il ne s'agissait pas de bon ou mauvais coté, mais de nécessité de survie. La question que pose le VG, c'est: cette nécessité existe-t-elle encore de nos jours et dans nos régions?
J'assume totalement mon amoralité criminelle
Même chose, l’oiseau est il d’une amoralité criminelle en mangeant des insectes, alors pourquoi pas le lapin en mangeant des carottes ?
J'ai accepté le fait que ma position est indéfendable et je le dis.
Encore une fois, elle n’est pas indéfendable ; elle est, un point c’est tout. Aujourd’hui, celle-ci ; demain une autre. Il faut cesser de vouloir culpabiliser autrui pour se donner bonne conscience d’être sur la bonne voie (quand bien même ce serait le cas !) ou de se culpabiliser ce qui est pire.
Puisque tu soulignes que tu es catho (ce n’est pas une tare) cette religion a joué et rejoué du sentiment de culpabilité pour maintenir le menu peuple sous sa domination et ce sentiment perdure encore de nos jours même chez des non croyants,des athées purs et durs.
Lorsqu'il s'agit de plaisir, il est difficile d'en abandonner un si on n'a pas autre chose pour compenser. Pour l'instant je n'ai rien. Je n'aurais pas de crise de manque sans viande. Je serai juste moins heureuse. Je dirais que ma position (pour faire un analogie ) serait plutôt "Je mange du chocolat. Je sais que c'est mal car le chocolat que je mange repose sur l'exploitation et participe au néo-esclavagisme des pays du Sud. Il y a plein d'autres aliments plaisants, mais aucun n'égale le chocolat." (j'exagère, sinon je remplacerais la viande par du chocolat et plus de problème). Tu me diras "et le chocolat équitable ?" et ben c'est ce que je fais, je mange du chocolat équitable et j'ai réduit les quantités comme je peux (même si je ne crois pas beaucoup au chocolat équitable mais c'est toute une autre discussion !). Certes je peux m'en passer pendant 40 jours (vivement Pâques) mais ma vie est déjà un brin plus sombre (peut être certains accros au chocolat se reconnaitront).
Pour la viande il n'y a pas de solutions empêchant la mort de l'animal donc c'est plus compliqué. Je ne peux déjà pas imaginer m'en passer 40 jours.
Je trouve ton analogie tout à fait de mise. La dépendance peut s’attacher à n’importe quoi: que ce soit de la bidoche ou du chocolat, pour d’autres ce sera la cigarette, le sexe ou les jeux vidéos, aucun de ces dépendants pense pouvoir s’en passer 40 jours et pourtant nombreux sont ceux qui se sont désintoxiqués. Ce qu’il faut analyser ce sont les raisons qui poussent à conserver ou abandonner une addiction et d'estimer ce qui est le plus "profitable".
Le problème de ton analogie c'est qu'on ne peut réduire la viande à une sorte de viande. Alors certes je peux me passer de biche, mais pas de viande.
Cà s’est un phénomène de dissociation cognitive. Pour prendre un exemple historique, le blanc ne voyaient pas les noirs comme des êtres humains, comme eux, ce qui (à leurs yeux) les autorisaient à certains comportements.
Je ne pense pas qu'aucun de nous considère un poussin comme un futur nuggets.
Autre dissociation.

Pour finir, une anecdote : j’avais une cliente dont le mari était un très gros mangeur de viande et son épouse était persuadée qu’il lui serait impossible de s’en passer. Je lui conseillais de ne surtout pas essayer de le faire (il suffit de vouloir convaincre une personne de faire quelque chose pour qu’elle se braque et fasse le contraire), mais simplement de lui faire une cuisine avec des aliments complets et bio et de laisser la nature faire son œuvre. Environ une année plus tard, elle me témoignait que son époux ne mangeait presque plus de viande (une fois par semaine) et préférait les préparations végétales. Et, c’est important, aucunes raisons d'éthique ou de santé mises en avant ; donc pas de système de culpabilisation ! :kiss:
 
Puis-je dévianoréagir aussi ? :p

janic":qybwmrmz a dit:
Lorsque, culturellement, l'humain s'est mis à manger de la viande, il ne s'agissait pas de bon ou mauvais coté, mais de nécessité de survie.

C'est un postulat qui s'est probablement vérifié de façon ponctuelle, mais qui prend quand même de gros plombs dans l'aile selon diverses études anthropo-historiques, et notamment assez bien résumé dans le livre Homo Disparitus: il aurait plus volontiers (sans être systématique peut-être) s'agit d'user et abuser d'une formidable source de nourriture "facile" (un animal transforme la biomasse végétale "pour" eux) et ludique (la chasse...) au point de faire de vrais massacres irraisonné et non motivés par la faim très tôt. (rajoutons l'umami et ce gout...)
Il semble exister des traces de véritables hécatombes (très rapides, on peut presque parler d'extinction locales) de grands animaux dans des régions où des mêmes traces d'arrivées de l'homme coïncident historiquement. (ou plutôt archéologiquement)

Après, certes, au moins au début de ces premiers safaris, l'homme ne devait peut-être pas avoir conscience de faire quelque-chose de stupide et inutile : donc de "mal". (c'est un postulat ça encore)

Sinon je suis d'accord avec la non culpabilisation: pour avoir des chances de faire faire quelque-chose à quelqu'un, il ne faut pas le lui ordonner, il faut lui laisser le choix (cf milgram) :)
 
Hello Taryn et bienvenue. (Même si je pense que t'es un troll :D )

- Alors j'ai juste relevé deux trois choses dans tes discours.
Tu dis au pire tu préfères bosser avec la faune sauvage, ou les oiseaux d'ornements... Waouhhh je trouve ça complètement dingue. L'oiseau... d'ornements... Comme les gardes républicains, l'humain d'ornement. Bref encore que l'humain lui, a choisit sa place. Pour quelqu'un qui aime les animaux, tu les manges et en plus tu les considères comme des objets.

- Tu as dis connaitre une lacto pesco végétarienne... Les pesco-végétariens n'existent pas !! T'es végétarien ou tu l'es pas.

- Tu manges de la viande hachée crue et tu adores ?! Tu pourrais tuer une vache pour lui hacher un peu d'un bon bout ?

- Tu serais moins heureuse à ne pas manger de viande ?! Eh bin... En tout cas les animaux que tu aimes, seraient heureux que tu les manges pas. Autrement dit tu es purement égoïste. Et ça tu n'en parles pas.

- Tu dis que si les animaux sont élevé pour être manger et "c'est comme ça" ça te pose pas de problème de les manger. Hmmm si demain on élève des hommes parce que les manger serait normal tu les mangerais ? ou élever des enfants pour les violer pour le plaisir certains tordus ? Ne me dites pas "ooohhhhhhh horrible" parce que pour moi élever des animaux pour les tuer ou mes exemples sont aussi grave et pire l'un que l'autre, pourquoi ?! Parce que je ne place pas l'humain plus haut que n'importe quel animal. Donc finalement dans l'horreur j'estime que tout est plus ou moins comparable. Sauf que la viande est justifiée et excusée par nos habitudes, religions etc...

Bref, je fais partis de ceux qui réagisse assez vivement, et qui ne comprennent pas ton raisonnement. Le pire c'est que tu veux être véto... Donc pour moi c'est encore plus incompréhensible puisque tu parles d'amour. Donc comme la dit quelqu'un je crois que tu ne connais pas l'amour tout simplement. Tu es fasciné pour certaines bêbêtes, et certaines te proccure un plaisir égoïste, mais l'Amour des animaux...
Ce n'est que mon avis, et je ne dis pas tout ça méchamment, mais je sais pas spécialement prendre des pincettes pour dire telle ou telle chose avec des moyens détournés pour en venir quelque part.
Il y a Amour ou il n'y a pas !
Et il y a conscience ou il n'y a pas !

La seule chose que tu assumes finalement c'est le plaisir du goût de la viande. Le reste tu penses dire ce qu'on voudrait entendre en te victimisant toute seule de ton propre choix. Bref je trouve ça naze.

Pour moi, la vie d'animaux est en jeu et y a pas de débat sur ça, car il y a seulement des faits tragiques. Et donc aucuns omnis n'a d'excuses à partir du moment ou il sait un minimum.

En plus les véto c'est pas parce qu'ils sauvent le toutou de la vieille qu'ils aiment les animaux. Pour avoir bosser dans un centre de soin de la faune sauvage, j'ai vu que 99% des véto ne veulent pas soigner les espèces sauvages. Tout simplement parce que c'est du bénévolat, donc pas d'argent. Conclusion, la plupart des vétos n'aiment pas les animaux. Enfin... l'amour de mr et mme tout le monde oui, c'est à dire l'amour tordu de l'omnis, mais pas l'Amour.

C'est comme des docteurs finalement, des passionnés de médecines, de résoudre des pathologies, d'arranger de humains en gros... Mais il s'agit pas d'amour des hommes.
Sinon les consultations seraient gratos :) (a part les médecins sans frontières tout ça...)

Allez adiouuuuuuuu
 
Je trouve le post du dessus inutilement provocateur, agressif et vindicatif...

En plus d'être garnis de raccourcis pas plus fins que Hitler = végé...

Tu dis au pire tu préfères bosser avec la faune sauvage, ou les oiseaux d'ornements... Waouhhh je trouve ça complètement dingue. L'oiseau... d'ornements... Comme les gardes républicains, l'humain d'ornement. Bref encore que l'humain lui, a choisit sa place. Pour quelqu'un qui aime les animaux, tu les manges et en plus (donc) tu les considères comme des objets.

Ceci est un sophisme. bravo.
Elle emploi un terme usuel, ça ne prouve rien de sa considération.

Idem pour la remarque "pas du tout" agressive quant au terme pesco-végé.

Et il y en a d'autres... C'est pas en utilisant les mêmes outils de rhétorique de merde que les carnistes qu'on va aider la cause végane, je crois...
 
Pas plus qu'en leur caressant les poils ... Pas besoin de tourner autour du pot 10 pages non plus.

Et ça marche dans les deux sens avec tout se qu'on se prend nous aussi. J'ai personnellement du mal avec les vieilles excuses, justifications en tout genre...

Je l'ai bien dis j'y vais pas avec des pincettes, et je trouve pas ça plus provoc que certaines choses qui ont été dites que je trouve pas fine non plus.

Bref, si tu veux brosser vas y bon courage. J'ai dis mon mot, tu dis le tiens, tout le monde est content.
 
Je considère qu'il y a un gouffre entre respecter l'opposition (l'individu), et lui sucer les boules. (toi qui aime le parler franc)

Je ne suis pas convaincu par l'efficacité de ton approche, c'est tout.

Pour plaider une cause, il faut échanger, et/ou désarçonner l'attaque adverse, pas bourriner dans le tas comme un sourd. (surtout quand tu tapes plus fort que celui qui vient te parler)
La loi du Talion ça valait il y a 3740 ans...
 
vz33":3dwte52l a dit:
La seule chose que tu assumes finalement c'est le plaisir du goût de la viande. Le reste tu penses dire ce qu'on voudrait entendre en te victimisant toute seule de ton propre choix. Bref je trouve ça naze.

Bien exprimé. Tout-à-fait d'accord.
Je rajouterais que Taryn vient jouer ici à l'intellectuelle (en gros : regardez ma puissance de réflexion) ouverte d'esprit (oh je connais des pesco-végétariens, ça fait de moi quelqu'un de teeeeellement tolérant) mais provocatrice (la viande c'est bon, nananananère).
 
Ah bah ça y est, Taryn, tu as semé la zizanie =P Il semble qu'il y ait toutes les méthodes rhétoriques sur végéweb, et c'est une bonne chose. À mon avis, comme semble l'indiquer la conversation jusqu'ici, tant qu'on ne se sera pas sorti de la tête cette marotte chrétienne de la schizophrénie "j'ai envie de bien agir, mais j'ai envie de mal agir", tous les discours du monde ne serviront à rien.
 
jubéléa bonjour
la viande c'est bon, nananananère
sauf à avoir le goût de flotte, et encore l'eau a un goût, tout aliment laisse une sensation de bon ou de mauvais d'où les "j'aime" ou "j'aime pas". Il est tout à fait compréhensible que certains aiment la viande et d'autres le chocolat sans s'exclurent pour autant. Le palais et l'éthique ne sont pas sur le même registre...ou alors il y a du pain sur la planche!
 
Ah mais bien sûr chacun ses goûts, on peut aimer (gustativement) la viande. C'est juste que quand la personne en face se dit convaincue par les arguments éthiques, j'ai envie de dire "mais où est le rapport" quand elle ajoute "mais c'est super bon".
 
Le rapport est dans ton texte: la conviction.

Beaucoup ne sont pas convaincus que les arguments éthiques valent (largement) l'argument du gout, n'en déplaisent aux déplaisants défenseurs de ces arguments éthiques.
 
jubéléa
Ah mais bien sûr chacun ses goûts, on peut aimer (gustativement) la viande. C'est juste que quand la personne en face se dit convaincue par les arguments éthiques, j'ai envie de dire "mais où est le rapport" quand elle ajoute "mais c'est super bon".
c'est justement cela qui fait que nous sommes humains: nos contradictions. Lorsque des parents disent (ou disaient) à leurs enfants qu'il ne faut pas commencer à fumer avec eux même la cigarette au bec, c'est un exemple de cette contradiction. De même il y a des cardiologues et des pneumologues qui fument, pourtant les mieux placés sur le sujet, parce que eux aussi, ils trouvent ça bon! Le langage populaire ne dit-il pas: une bonne cigarette, un bon cigare, une bonne bouteille, un bon apéritif, une bonne cotelette, un bon steak? Prendre conscience d'un problème (rôle de l'éthique) ce n'est pas pour autant détenir la solution surtout dans les cas de dépendance. Il faut laisser du temps au temps!
 
Ton analogie viande/cigarette est quand même limitée par le fait que la clope ne nuit qu'à soi ! Si on fume en connaissance des risques de cancer du poumon, du moins aucun autre être vivant ne souffre à cause de ça...
Comme tout le monde je fais des choses dont je SAIS que je ferais mieux de ne pas les faire, mais j'exclus de la liste ce qui cause de la souffrance à autrui. Pour autant que je sache... Mais pour la viande c'est assez clair !
 
Ton analogie viande/cigarette est quand même limitée par le fait que la clope ne nuit qu'à soi ! Si on fume en connaissance des risques de cancer du poumon, du moins aucun autre être vivant ne souffre à cause de ça...
Comme tout le monde je fais des choses dont je SAIS que je ferais mieux de ne pas les faire, mais j'exclus de la liste ce qui cause de la souffrance à autrui. Pour autant que je sache... Mais pour la viande c'est assez clair !
bien sur toute comparaison est limitée en elle-même du fait même qu'elle n'est que comparaison, elle sert juste à la réflexion. Mais, par exemple, jusqu'à ces dernières années (et encore, mais moins avec les lois contraignantes) la cigarette concernait aussi les fumeurs dits passifs: mari, femme, enfants, collègues de travail, le fumeur était en terrain conquis indifférent au sort des autres comme l'omni pour l'animal, c'est un état d'esprit!
 
vz33":36s7ot3f a dit:
En plus les véto c'est pas parce qu'ils sauvent le toutou de la vieille qu'ils aiment les animaux. Pour avoir bosser dans un centre de soin de la faune sauvage, j'ai vu que 99% des véto ne veulent pas soigner les espèces sauvages. Tout simplement parce que c'est du bénévolat, donc pas d'argent. Conclusion, la plupart des vétos n'aiment pas les animaux. Enfin... l'amour de mr et mme tout le monde oui, c'est à dire l'amour tordu de l'omnis, mais pas l'Amour.

C'est comme des docteurs finalement, des passionnés de médecines, de résoudre des pathologies, d'arranger de humains en gros... Mais il s'agit pas d'amour des hommes.
Sinon les consultations seraient gratos :) (a part les médecins sans frontières tout ça...)

Ca ça a le don de me péter les couilles sévère.

1. celui qui fait du bénévolat a rempli très correctement le bas de la pyramide de Maslow.

2. Je ne connais personne qui bosse gratos sauf pour faire du bénévolat assumé, pour x bonnes raisons.

Et je te laisse boucler le syllogisme comme un grand.

Je rajouterais simplement, à toutes fins utiles:

3. à MSF, à VSF... On est payé. peut-être peu. Mais in ne soucie ni de son toit, ni de ses victuailles, et in reste un peu d'argent.Comme toute personne qui travaille.
 
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