Végétarisme et christianisme

Janic, allo!? Tu indiques sur ton blog qu'il s'agit d'un futur (=temps) je corrige en disant que non c'est un subjonctif présent.

Seulement voilà, le verbe utilisé n’est pas un présent comme pour Adam, mais un FUTUR.

Le prédicat (=verbe) est au présent (impératif) pour Adam, ok, et selon toi il ne l'est pas pour Noé, ce qui est faux puisque qu'il s'agit du subjonctif (qui est un mode et pas un temps)présent (qui est là de l'ordre du temporel = temps) .
Maintenant, les valeurs du subjonctifs (et ce n'est pas moi qui les invente, c'est de la linguistique de base, ne t'en déplaise) peuvent être de type donner un ordre, défendre de faire (donc plutôt le registre de l'interdiction), exprimer une supposition ou un souhait.

Je ne sais pas comment c'est en hébreux et il est tpossible que l'on perde avec la traduction (comme avec toutes les traductions, les temps n'étant souvent pas transposable d'une langue à une autre). En français, néanmoins, tu pourras tordre ta phrase dans tous les sens, tu n'auras toujours pas un futur ni ses valeurs dans ta phrase.

Le problème, Janic, c'est que tu penses être le seul compétent à chaque fois mais ici il ne s'agit pas d'un cas d'éxégèse biblique mais de grammaire linguistique. Jongler avec les temps et les différentes parties du discours, je sais faire, la plupart du temps. Tu me vois désolée que ce soit un outil qui soit employé dans l'éxégèse, mais puisque effectivement ça semble être le cas je te conseille de te former à la linguistique énonciative et à bien savoir identifier tes temps.

J'ai d'ailleurs précisé que je ne m'intéressais pas à ce que ça pouvait modifier de ton interprétation, ma correction étant d'ordre purement linguistique. C'est quand même fou que tu sois incapable de voir ça.

Après, si t'as envie de continuer à confondre tes temps et à baser tes interprétations sur quelque chose d'erroné à la base, please, be my guest!

Le subjonctif présent en position indépendante

Faisant partie d'une proposition indépendante, le subjonctif présent n'est pas soumis à la contrainte temporelle exprimée par un autre verbe. Sa valeur générale étant la volonté, il en montre plusieurs nuances.

1.1. Valeur impérative

Le subjonctif présent exprime un ordre pour les personnes grammaticales dépourvues d'impératif :

Qu'elle me rende le collier tout de suite !
1.2. Valeur optative

Le subjonctif présent en valeur optative sert à exprimer un souhait, un vœu, un regret :

Qu'il se souvienne de moi !

Dans certaines formes figées, le subjonctif présent a cette valeur même sans être précédé de la conjonction "que" :

Vive le roi !

Grand bien vous fasse !
1.3. Valeur d'éventualité refusée

Il exprime une indignation ou un étonnement devant un fait supposé :

Que tu puisses me parler comme cela, quelle honte !
1.4. Valeur de concession

Cet emploi se rencontre dans les formulations de concession (fait de concéder). Il fait partie alors de la structure "que ... non" :

Que tu en aies envie ou non, tu dois m'écouter.

La forme très courante "soit !" exprime aussi une concession.

Tu peux y voir une valeur optative si ça te chante (mais ça se discute) mais ça ne change rien au fait qu'il ne s'agit toujours pas d'un futur et donc ça n'exprime pas exactement la même chose.

Le futur est le temps le plus simple. Il exprime :

une projection : Je viendrai demain.
une promesse : Je mangerai avec toi comme promis demain.
un engagement : Je ferai tout ce qu’on me dira.
un ordre : Vous mangerez ce repas, un point c’est tout !

Tu devrais me dire merci, en fait, je suis en train de t'aider là!
 
janic":33tsyvc4 a dit:
La faute de dieu : si, selon certains, dieu était si puissant, il aurait dû concevoir l’humain réellement parfait et dans l’impossibilité de « pécher », donc de faire des erreurs. Idéalement c’est ce qui aurait semblé être le mieux et l’humain aurait été et serait resté parfait, VGL..et donc vegan ! (re-gna, gna, gna!) Et donc sans ce libre arbitre auquel tant tiennent !

Quel rapport entre libre arbitre et le fait d'être "parfait".
Libre arbitre de devenir parfait ok oui, mais en quoi le fait de l'être retire le libre arbitre ??
Le libre arbitre se résume au choix de se tromper ou pas ? Surtout que communément dans pas mal de religions, on "pêche par ignorance", donc est-ce là aussi un choix ?

Et puis j'irais plus loin en demandant si "l'erreur" (qui peut être hautement subjective) est vraiment incompatible avec une perfection... (et pourquoi pas un monde qui ne tournerait que grâce à ces erreurs ?)
 
V3nom
janic a écrit:
La faute de dieu : si, selon certains, dieu était si puissant, il aurait dû concevoir l’humain réellement parfait et dans l’impossibilité de « pécher », donc de faire des erreurs. Idéalement c’est ce qui aurait semblé être le mieux et l’humain aurait été et serait resté parfait, VGL..et donc vegan ! (re-gna, gna, gna!) Et donc sans ce libre arbitre auquel tant tiennent !
Quel rapport entre libre arbitre et le fait d'être "parfait".
Le fait d’être parfait élimine toute possibilité d’erreur, or le libre arbitre c'est justement avoir le choix.
Libre arbitre de devenir parfait ok oui, mais en quoi le fait de l'être retire le libre arbitre ??
Réponse ci-dessus.
Le libre arbitre se résume au choix de se tromper ou pas ? Surtout que communément dans pas mal de religions, on "pêche par ignorance", donc est-ce là aussi un choix ?
C’est tout le problème des religions qui pèchent souvent par ignorance justement. Pour reprendre l’analogie, beaucoup de personnes roulent en voiture sans aucune notion de mécanique et se reposent sur les professionnels de la question que sont les garagistes et autres stations. Dans un monde parfait, tous les garagistes seraient intègres et compétents mais ce n’est pas systématiquement le cas, loin s’en faut. C’est pareil pour les religions qui vont d’une démarche sincère et désintéressée aux exploiteurs de la crédulité et de l’ignorance. (et du même coup les non religions qui empruntent les mêmes sentiers)
Et puis j'irais plus loin en demandant si "l'erreur" (qui peut être hautement subjective) est vraiment incompatible avec une perfection... (et pourquoi pas un monde qui ne tournerait que grâce à ces erreurs ?)
Une erreur est subjective lorsqu’elle se situe sur un plan abstrait, intellectuel (et du même coup métaphysique…ou « spirituel »). Or les textes inspirés ne se situent pas sur le plan de l’abstraction, mais celui du vécu, de la vie de chaque jour. Ainsi, si au lieu de prendre la route de Marseille (but de ton déplacement voulu), tu prends la route de Lille, c’est une erreur en ce sens que le but à atteindre ne le sera pas.
Si au lieu de cultiver selon les règles de la nature dans leur complexité, tu cultives avec du Monsanto, ce sera une erreur au vu de ses résultats totaux et non de ses prétentions à régler un problème artificiellement construit.(clin d’œil !)
Un monde qui tournerait grâce à ses erreurs ? Si c’était le cas cela se serait remarqué. Par contre selon le principe de Peter, il ne continue de fonctionner que grâce à ceux qui ne font pas ces erreurs ou, pour reprendre sa formulation, qui ne sont pas encore arrivés à leur niveau d’incompétence.
Or pour éviter les erreurs, prendre la mauvaise route, il existe des cartes, des panneaux indicateurs, le GPS maintenant... ou rouler au hasard!
 
fushichô
Euh... et quel est le rapport ???
:D

jezebel
relis ce que j'ai écrit, il ne s'agit pas d'un futur grammatical, mais d'un futur prophétique, la bible est un ouvrage théologique pas un roman. Pour les nuances grammaticales, contacte un rabbin ou un hébraïsant, ce n'est pas ma partie.
 
Ah bah oui, c'est vachement plus clair, je vois vachement mieux pourquoi tu t'es mis à me parler de mes diplômes. :rolleyes:
Le jour où tu répondras à une question posée et pas 12 km à côté, je crois qu'il pleuvra des étrons.
 
janic":p6a9x6yd a dit:
fushichô
Euh... et quel est le rapport ???
:D

jezebel
relis ce que j'ai écrit, il ne s'agit pas d'un futur grammatical, mais d'un futur prophétique, la bible est un ouvrage théologique pas un roman. Pour les nuances grammaticales, contacte un rabbin ou un hébraïsant, ce n'est pas ma partie.

Mais... L'analyse linguistique et la valeur des morphèmes restent les mêmes quelque soit l'ouvrage! Qu'est-ce que c'est que cette justification par l'ouvrage théologique? Ca ne veut rien dire! La linguistique sert à analyser les discours (ça veut dire tout type de production humaine utilisant le langage, donc et écrit et parlé, qu'on soit clair), qu'est-ce que c'esst que ce parallèle avec les romans? Genre la linguistique sert à analyser les romans....? Non, ça c'est la litérature aux dernières nouvelles.
La bible relève du discours et donc est tout autant analysable pat l'outil linguistique. Qu'est-ce qu'un rabbin ou que sais je, vient faire là dedans? La bible n'est pas écrite en langage humain? L'analyse reste tout autant possible que celle-ci soit en français ou en hébreux, si ça n'est pas le cas, ton exégèse baséee uniquement sur du français n'est dans ce cas pas valide non plus.
Pourquoi autant de traductions sont elles étudiées conjointement ainsi que que comparées avec des versions plus anciennes, d'après toi? Justement pour en extraire le sens et la valeur des mots/morphèmes, le fait que ce soit un ouvrage théologique (d'ailleurs, dans ce cas, est-ce qu'on prends ce qui sont considérées comme étant des légendes maintenant, à savoir toute la cosmogonie grecque, comme un ouvrage théologique aussi?) ne change rien à ce qui s'y trouve.
Mais bref, tu as raison, comme toujours, il n'y a que toi qui est compétent et qui sait. Surtout, aucune critique n'est recevable, tu es omniscient. Impossible que tu te trompes, bien sûr.

Tiens au passage, tu sais pourquoi la plupart des linguistes renommés sont juifs? Cherche, tu vas trouver.

Edit: Careful linguistic analysis can indeed offers a control for good exegesis Où il est expliqué pourquoi les outils d'analyses linguistiques permettent de parfaire les exégèses. Je ne comprends pas pourquoi tu te fermes à un outil complètement valide, ne pas le maitriser n'indique pas qu'il faille l'écarter comme insignifiant.
 
janic":z15tl5g5 a dit:
V3nom
janic a écrit:
La faute de dieu : si, selon certains, dieu était si puissant, il aurait dû concevoir l’humain réellement parfait et dans l’impossibilité de « pécher », donc de faire des erreurs. Idéalement c’est ce qui aurait semblé être le mieux et l’humain aurait été et serait resté parfait, VGL..et donc vegan ! (re-gna, gna, gna!) Et donc sans ce libre arbitre auquel tant tiennent !
Quel rapport entre libre arbitre et le fait d'être "parfait".
Le fait d’être parfait élimine toute possibilité d’erreur, or le libre arbitre c'est justement avoir le choix.

Je suis d'accord oui, mais je vois toujours pas le rapport avec la notion d'erreur. Un choix est toujours forcément entre une chose parfaite, et tout le reste ne sont qu'erreurs ? ça sort d'où ça ?

Et je n'ai rien compris avec ton analogies les bagnoles (surtout que réduire les compétences de la question aux garagistes c'est au delà de la réduction). Enfin ça me semble tout bonne hors sujet avec cette relation du choix réduit à une option parfaite et que des erreurs pour toutes les autres.

janic":z15tl5g5 a dit:
Et puis j'irais plus loin en demandant si "l'erreur" (qui peut être hautement subjective) est vraiment incompatible avec une perfection... (et pourquoi pas un monde qui ne tournerait que grâce à ces erreurs ?)
Une erreur est subjective lorsqu’elle se situe sur un plan abstrait, intellectuel (et du même coup métaphysique…ou « spirituel »).

J'avais justement en tête des choses vachement plus concrètes et pratiques, voire intéressées. Où la notion d'erreur peut du coup se confondre avec celle du bien ou du mal (parfaitement subjectives, elles).
-Pour un écolo pour et dur : il est vital de sauver une espèce (même "inutile") qui ne demande qu'à disparaître quitte à faire vivre ses derniers individus dans une misère intenable et recluse.
-Pour un anti-spéciste, il vaut mieux laisser faire l'évolution normale de cette espèce si plus rien ne lui permet de subsister de façon pérenne dans un environnement pour lequel elle n'est plus adaptée, à fortiori si ce n'est pas une espèce clef de voute, et se concentrer sur la qualité de vie de ses derniers représentant plutôt qu'en faire des objets de foire zoo.
(je schématise hein)

Tu peux aussi transposer ça dans le fait qu'une erreur "évidente" aux yeux d'un profane ne le sera pas aux yeux de quelqu'un de plus averti et vice versa. ex : bouffer de la viande ou non...

Tu vois que la notion d'erreur peut être à la fois parfaitement concrète et subjective. (et pas besoin de garagiste pour ça...)

Quant au monde fonctionnant par ses erreurs, tu peux considérer qu'un animal faisant un choix de chemin en sortant de son terrier et l'amenant à se faire manger par son prédateur, lequel fera pareil ensuite, sont des erreurs individuelles, qui sont pourtant nécessaire pour le fonctionnement total de l'écosystème.
Dans "ton" monde d'individus parfaits, ils feront tous en sorte de ne jamais se tromper et jamais ne mourir autrement que de vieillesse sans maladie ni accident ni prédation ? Ou bien finalement ils auraient tous la perfection d'âme de continuer à se laisser manger au gré du hasard comme aujourd'hui dans les zones à la vie écosystémique encore à peu près naturelle ?

Qu'est-ce qu'une erreur finalement ? et surtout pour qui ? ;)

C'est en ce sens que quand tu me dis en conclusion que si le monde tournait grâce à ses erreurs ça se saurait, je te répondrais qu'on est sait surement trop peu pour être seulement capables d'en juger.

warning/ question qui peut en déranger plus d'une/un :
Et si la création de la vie était une erreur en soi ? ^^
 
fushichô
Euh... et quel est le rapport ???
Ah bah oui, c'est vachement plus clair, je vois vachement mieux pourquoi tu t'es mis à me parler de mes diplômes.
Le jour où tu répondras à une question posée et pas 12 km à côté, je crois qu'il pleuvra des étrons.
A une icône non significative et interprétable à volonté, j’y réponds de la même manière selon ce que j’ai cru y déceler. Mais rien ne t’empêche d’être plus précis.

jezebel
La bible relève du discours et donc est tout autant analysable par l'outil linguistique. Qu'est-ce qu'un rabbin ou que sais je, vient faire là dedans?
Plutôt que de se perdre dans des discours sans fin : pose directement la question à ces spécialistes de l’hébreu, l’hébreu n’étant pas simplement quelques lettres d’alphabet assemblées pour former des mots. Après tu verras... !
La bible n'est pas écrite en langage humain? L'analyse reste tout autant possible que celle-ci soit en français ou en hébreux,
C’est justement tout ce qui fait la différence difficilement perceptible par une simple analyse grammaticale. De même la dimension prophétique des écrits hébreux peut être rejetée si le lecteur ne croit pas en un futur non lié au hasard et du coup en modifier le sens.
si ça n'est pas le cas, ton exégèse basée uniquement sur du français n'est dans ce cas pas valide non plus.
Tu n’as pas totalement tort, elle peut-être non valide mais la lecture de quelques extraits de texte ne peuvent rendre compte de l’ensemble des textes traitant des différentes dimensions physiques, sociales et spirituelles de la bible. C’est même tellement vrai que les spécialistes de l’hébreu et depuis des siècles remettent en question les interprétations des lettrés, des scribes, qui les ont précédés.
Donc mon exégèse est effectivement personnelle et non dogmatique et peut (et doit être) remise en question autant qu’un diagnostique médical peut être remis en question par un médecin, mais rarement par un autre professionnel.
 
janic":2e3kkra3 a dit:
Donc mon exégèse est effectivement personnelle et non dogmatique et peut (et doit être) remise en question autant qu’un diagnostique médical peut être remis en question par un médecin, mais rarement par un autre professionnel.

A part quand on ne tient pas pour acquis que le diplôme rend subitement sans faille voire exempt de connerie... (cf nos rapports avec les médecins justement... ^^)
 
janic":n7gqlixa a dit:
fushichô
Euh... et quel est le rapport ???
Ah bah oui, c'est vachement plus clair, je vois vachement mieux pourquoi tu t'es mis à me parler de mes diplômes.
Le jour où tu répondras à une question posée et pas 12 km à côté, je crois qu'il pleuvra des étrons.
A une icône non significative et interprétable à volonté, j’y réponds de la même manière selon ce que j’ai cru y déceler. Mais rien ne t’empêche d’être plus précis.

Au lieu de faire des exégèses à la mord-moi-l'noeud sur mes émôticones, puisque je suis vivant, pose-moi directement la question de ce que je veux dire, ça t'évitera de partir dans tous les sens sauf dans le bon. :rolleyes:
Anyway...
 
Faut avouer que ton smiley rieur avait un sens qui m'a échappé à moi aussi... (même si j'avais 50 pistes ^^)

Sinon pour remettre un peu de boue dans le moulin, je dirais que si dieu existe et qu'il est "parfait", j'me demande comment il justifierais le fait de laisser la puissance de son symbolisme servir autant d'arme de justification de destruction massive et de souffrance... (et ni ses voies constipées ni sa non nécessité de justification ne me satisfont)
 
V3nom":12veh3dy a dit:
Faut avouer que ton smiley rieur avait un sens qui m'a échappé à moi aussi... (même si j'avais 50 pistes ^^)

Ah mais je dis pas le contraire, je comprends bien que mon smiley rieur pouvait avoir 50 pistes d'interprétation ou plus.
Mais y a pas de honte à pas comprendre, à avoir un doute et à dire "qu'est-ce qui te fait rire dans mes propos ?" plutôt que de parler d'un sujet sans rapport avec la choucroute, selon l'inspiration du moment.
 
Parmi les chrétiens sensibles aux animaux, on peut citer St François d'Assise, St Antoine de Padoue, St Martin de Porrès, et plus récemment le pasteur et médecin Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix.

Un site catholique intéressant : "fraternité internationale pour le respect de l'animal"

http://animal-respect-catholique.org/
 
Fushichô bonjour
Mais y a pas de honte à pas comprendre, à avoir un doute et à dire "qu'est-ce qui te fait rire dans mes propos ?" plutôt que de parler d'un sujet sans rapport avec la choucroute, selon l'inspiration du moment.
Donc qu’est-ce qui te fait rire dans mes propos ?
Il eut été plus simple de commencer par là !

V3nom bonjour
Sinon pour remettre un peu de boue dans le moulin, je dirais que si dieu existe et qu'il est "parfait", j'me demande comment il justifierais
Le propre de l’absolu c’est de ne pas avoir à se justifier. Le fabricant d’un appareil a-t-il besoin de se justifier auprès de la machine qu’il a construite ? Il est responsable de la conception, pas de l’usage qui en est fait !
le fait de laisser la puissance de son symbolisme servir autant d'arme de justification de destruction massive et de souffrance...
je ne suis pas dans les petits papiers du dieu en question, mais je dirais que cela est « utile » comme point de comparaison comme le yin l’est par rapport au yang, le haut par rapport au bas, le bien par rapport au mal. Dans le texte hébreu cette différence y est exprimé de la façon suivante :
« Deutéronome 4:6 Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces prescriptions ; ils diront : « Cette grande nation est vraiment un peuple sage et intelligent ! »
Deutéronome 4:7 Quelle est donc la grande nation qui aurait des dieux aussi proches d’elle que le SEIGNEUR (YHWH), notre Dieu, l’est de nous chaque fois que nous l’invoquons ?
Deutéronome 4:8 Et quelle est la grande nation qui ait des prescriptions et des règles justes, comme toute cette loi que je place devant vous aujourd’hui ?
(et ni ses voies constipées...)
Sans commentaire! :YE:
 
Le décalage hallucinant entre Jezebel qui te parle linguistique de base et ta réponse. C'était du janic tout craché, du grand janic, complètement à côté de la plaque.
C'était même pas du "oui, effectivement, il n'y a pas de futur grammatical dans ma phrase, mais ce que je voulais dire par futur, c'est futur prophétique, l'intention du texte pas la lettre, on s'est mal compris", montrant ainsi que tu comprenais ce dont elle parlait, t'es parti direct dans un laïus à 1 000 années lumières de ce que Jezebel disait, c'était tout bonnement hallucinant.
Un peu comme la suite à me parler de diplôme après un, certes énigmatique, :ROFLMAO:.

Anyway, question close, je vous laisse discuter végétarisme et christianisme tranquillou (tant que ça dérape pas !)
 
Je n'ai pas exactement tout suivi, mais je crois que ce que Janic veut dire c'est, sans remettre en cause la validité de l'outil linguistique, qu'il est un peu vain de pinailler sur les temps, modes et valeurs d'un texte final en français qui est une traduction de traduction de traduction et d'en tirer des conclusions définitives. D'autant plus qu'il me semble que la grammaire hébraïque a une approche extrêmement différente du français notamment pour l'expression du temps (accompli/ inaccompli comme dans certaines autres langues comme le japonais).

En gros ça revient à prendre un poème antique chinois, traduit en russe puis en français, et de se fonder sur le rendu des temps en français pour l'analyser. En poésie les temps ont leur importance mais ils ne sont pas tout. Métaphores, symboles, jeux de mots, jeux sur les sonorités, numérologie, contexte...tout cela fait sens.

Mais d'une manière générale, il me semble assez évident que le "Dieu" du récit biblique est une fiction littéraire qui renvoie à une réalité intérieure indicible.
Alors cogiter sur si Dieu existe alors ceci ou cela... c'est d'emblée considérer Dieu comme une entité à barbe blanche extérieure à soi. Il y a l'esprit et la lettre. A mon humble avis, les mystiques sont plus intéressants que les théologiens abstrus.
 
de Fushichô » 13 Aoû 2012, 09:59
Le décalage hallucinant entre Jezebel qui te parle linguistique de base et ta réponse. C'était du janic tout craché, du grand janic, complètement à côté de la plaque.
A coté de la plaque en apparence ! Il faut TOUT relire, j’ai précisé précédemment que la structure des textes est plus subtile qu’une simple construction grammaticale et, afin d’éviter des polémiques inutiles, de s’adresser directement aux spécialistes de cette langue qui apporteront des réponses plus précises que moi et la réponse est : que viennent faire les rabbins. Rien, sinon que ce sont eux les spécialistes en question qui pourront répondre aussi bien sur le plan linguistique que sur le plan prophétique.
C'était même pas du "oui, effectivement, il n'y a pas de futur grammatical dans ma phrase, mais ce que je voulais dire par futur, c'est futur prophétique, l'intention du texte pas la lettre, on s'est mal compris", montrant ainsi que tu comprenais ce dont elle parlait,
Il est possible que j’aurais pû l’exprimer ainsi, mais reprends l’ensemble des interventions (assez polémiques comme d’habitude avec Jezebel)
t'es parti direct dans un laïus à 1 000 années lumières de ce que Jezebel disait, c'était tout bonnement hallucinant.
???
Un peu comme la suite à me parler de diplôme après un, certes énigmatique,
Désolé d’avoir fait le lien entre la fin de mon intervention : Pour cela il faut étudier TOUS les textes et ça prend du temps, beaucoup de temps.
Et l’émoticône rieur qui suit immédiatement !
Donc toute légitimité à croire que les deux sont liés. Or les longues études, dans notre monde actuel, sont généralement sanctionnées par des diplômes certifiant le temps passé et les résultats obtenus. La théologie fait partie des sanctions de fin d’étude qui vont jusqu’au doctorat et donc légitiment les compétences pour se livrer à une exégèse approfondie des textes dans leur structure grammaticale et linguistique certes (utilisés pour donner un sens compréhensible aux textes) mais dont la finalité est autre… c’est normal puisque c’est de la théologie, pas de la simple littérature et qu'exprime bien Luisao dans l'intervention qui précède.

Luisao bonjour
A mon humble avis, les mystiques sont plus intéressants que les théologiens abstrus.
a mon humble avis aussi les deux représentent des extrêmes qui peuvent être pris en opposition, mais aussi en complémentarité. Le yin, le yang!
 
Luisão":nroiohrh a dit:
Je n'ai pas exactement tout suivi, mais je crois que ce que Janic veut dire c'est, sans remettre en cause la validité de l'outil linguistique, qu'il est un peu vain de pinailler sur les temps, modes et valeurs d'un texte final en français qui est une traduction de traduction de traduction et d'en tirer des conclusions définitives. D'autant plus qu'il me semble que la grammaire hébraïque a une approche extrêmement différente du français notamment pour l'expression du temps (accompli/ inaccompli comme dans certaines autres langues comme le japonais).

En gros ça revient à prendre un poème antique chinois, traduit en russe puis en français, et de se fonder sur le rendu des temps en français pour l'analyser. En poésie les temps ont leur importance mais ils ne sont pas tout. Métaphores, symboles, jeux de mots, jeux sur les sonorités, numérologie, contexte...tout cela fait sens.

Mais du coup, in fine, toute exégèse sur un texte autre que le texte d'origine est vaine et toute connaissance acquise via l'étude du texte dans une langue autre est erronée.
 
fushichô
Mais du coup, in fine, toute exégèse sur un texte autre que le texte d'origine est vaine et toute connaissance acquise via l'étude du texte dans une langue autre est erronée.
A peu de chose près c’est ça. Mais cela tient surtout à la nature même de l'hébreu écrit où les voyelles sont absentes et donc une suite de consonnes peut donner une série de mot différents comme PP peut donner papa, pipi, popo, pape, pipe,etc... c'est le contexte qui donne sens par rapport à la traditionn orale, de plus chaque lettre à une valeur numérique qui sur des mots différents aura la même valeur interprétative, la forme de la lettre elle même donne sens, auquel vient s'ajouter la structure mathématique, géométrique de la kabbale, plus les commentaires du talmud, etc...on est loin des simples règles grammaticales et basiquement linguistiques.
Cependant, ce n’est valable que pour une analyse fine décortiquant un mot, une phrase comme pour dominer par exemple. Sinon l’ensemble des textes donne un sens général aux idées exprimées. Ainsi la notion de dieu (exprimée plusieurs milliers de fois de suite sous tous les angles) souligne son existence interventionniste dans l’histoire de ce peuple particulier que sont les hébreux, alors que le doute serait possible s’il n’en était fait motion que 2 ou 3 fois de suite dans l’ensemble de l’ouvrage, et s’il y était fait mention plusieurs milliers de fois du hasard, c’est celui-ci qui dominerait le discours biblique.
 
eole6":25ppg3eh a dit:
Parmi les chrétiens sensibles aux animaux, on peut citer St François d'Assise, St Antoine de Padoue, St Martin de Porrès, et plus récemment le pasteur et médecin Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix.

Un site catholique intéressant : "fraternité internationale pour le respect de l'animal"

http://animal-respect-catholique.org/

La position n'est pas claire entre :

-bien-être animal : mais on les utilise quand même pour nos alimentation et confort (néo-welfarisme)

-libération animale : véganisme quoi.

Parce même hors religion, des coexistences merveilleuses désirées existent aussi chez des personnes comme Lestel qui rêve de revenir aux pratiques de chasse amérindiennes ou Jocelyne Porcher qui rêve des petits pâturages d'il y a 100 ans, et qui n'ont pourtant aucunement l'envie de renoncer à la viande ni au reste. (le bien être "idéal" étant un cul de sac pour l'anti-spécisme)
Même Singer d'ailleurs, pourtant fortement lié à la cause animale, tient l'homme au dessus des "animaux inférieurs".
 
Retour
Haut