Végétarisme et christianisme

Alors, pour conclure: la linguistique a pour objet d'analyse le langage pas les langues, on emploi souvent l'un pour l'autre mais ça n'a rien à voir. Faire des renvois répétitif à l'hébreu (tout fonctionnement différent qu'il ait, et c'est évident, merci, au passage les aspects accomplis/inaccomplis se retrouvent aussi en français et dans pas mal de langues) n'enlève rien au fait que le temps cité par janic reste un subjonctif présent et pas un futur.
En ce qui concerne la langue: le but d'une traduction c'est de rendre avec les moyens linguistiques de la langue d'emprunt les nuances et le sens de la langue d'origine. Donc il y aurait peut être une différence de temps en hébreux mais si la traduction a été bien faite, normalement pas de sens ou alors minime. C'est donc mieux d'étudier l'original mais du coup si la version française est si biaisée, pourquoi l'étudier? Ou alors elle est valide et il n'y a aucun problème à l'analyser au même titre q'une autre, tout en tenant compte de la/les traductions, évidemment.

Ensuite: au risque de me répéter, la linguistique n'a rien à voir avec la litérature même s'il y a énormément d'outils communs (les figures de style sont un outil linguistique aussi), la finalité n'est pas la même. Arguer que la linguistique ne peut pas servir à analyser la bible parce que ça n'est pas un ouvrage litéraire, c'est franchement n'avoir rien compris à ce que sont ces 2 disciplines.

De même, je sais qu'est l'analyse du discours/linguistique textuelle, merci, qui ne s'arrête pas à une phrase ou un temps dans celle-ci, effectivement. J'en ai suffisemment bouffé pour le savoir.

Pour finir, je rappelle que j'ai posté un lien plus haut qui renvoie vers un master américain dont la finalité est l'éxégèse biblique en hébreu. Il est fait état du fait que bien des exegètes ne maitrisent pas l'outil linguistique et que c'est détrimental à leur résultat. Néanmoins il semble que nombre théologiens aient renaclé à utiliser cet outil avant prétextant que ça n'était pas nécessaire (ce qui est passablement embêtant quand on se penche sur l'interprétation d'un texte).
Un autre lien vers un extrait du journal de la société evangelicale qui date de 83:
clic je ne peux pas copier de passage du texte et c'est en anglais néanmoins, je vous conseille la première page.
J'en ai trouvé d'autres, comme ici elle a un doctorat de linguistique et déplore que cet outil ne soit pas plus utilisé.

Après ça si c'est toujours vu comme ne servant à rien ou à analyser des romans ou des poêmes...

J'oubliais, l'analyse du discours, comme l'immense majorité de l'analyse linguistique, se fait en terme de sens, il ne s'agit pas de pinailler sur tel ou tel temps ou autre par plaisir.
 
a mon humble avis aussi les deux représentent des extrêmes qui peuvent être pris en opposition, mais aussi en complémentarité. Le yin, le yang!

Bien entendu, les pères grecs, Eckhart et autres sont des théologiens en même temps que des mystiques. Mais leur théologie se nourrit de leur réalisation spirituelle et de leur expérience intime, elle n'est pas qu'académique, c'est ce que je voulais dire.

Mais du coup, in fine, toute exégèse sur un texte autre que le texte d'origine est vaine et toute connaissance acquise via l'étude du texte dans une langue autre est erronée.

Limitée, parcellaire, pas nécessairement erronée. Les textes doivent s'étudier sous tous leurs aspects et pas seulement leur littéralité. Ce sont les dogmatismes qui sont vains. Je dirais que, "in fine", la transmission se fait de maitre à disciple, de coeur à coeur, comme le formulent les hommes du Zen. Le texte n'est à mon sens qu'un support. La réalisation spirituelle est nécessairement intime et ce qui est écrit doit être éprouvé et validé par l'expérience spirituelle de chacun, sans quoi on ne fait que l'effleurer, on rate la cible (signication de "péché"). On cueille le fruit de l'arbre comme quelque chose d'extérieur à soi au lieu de soi-même devenir l'arbre et donner du fruit, pour le dire en image.
 
Donc de là à dire que la majorité disons un grand nombre des personnes pratiquant et parlant de leurs religions le font mal, il n'y a qu'un pas.
 
Oui, c'est probable. Du moins si on considère la "religion" comme un bloc, soit on est dedans, soit on est dehors (ce que beaucoup font d'ailleurs). La religion, ou la spiritualité, qu'on l'appelle comme on voudra, n'est à mon avis, pas un bunker mais un chemin ouvert et qui doit amener vers toujours plus d'ouverture. C'est aussi une attention de chaque instant. Le rituel, le dogme, tout ça, c'est périphérique.

Jezebel: Loin de moi l'idée de mettre en question tes compétences en linguistique et si tu as pu le prendre comme ça, je m'en excuse volontiers.
C'est donc mieux d'étudier l'original mais du coup si la version française est si biaisée, pourquoi l'étudier? Ou alors elle est valide et il n'y a aucun problème à l'analyser au même titre qu'une autre, tout en tenant compte de la/les traductions, évidemment.

Ben, je dirais que la plupart des gens se fondent sur l'une ou l'autre des traductions courantes (qui d'ailleurs différent souvent l'une de l'autre) tout simplement parce que tout le monde ne lit pas couramment l'hébreu ou le grec ancien. Aucun problème bien-sûr à analyser une traduction, mais c'est donc la traduction qui est analysée ici, pas le texte d'origine. D'où ma remarque, il y a beaucoup d'autres paramètres à prendre en compte, comme tu le sais mieux que moi.
 
Je pense que ce que Jezebel veut signifier principalement, c'est qu'en terme de religion, le sens est plus important que la conservation des figures de style transposées, et donc pour l'étude d'un texte religieux, il serait logique que le traducteur préfère le sens juste au mot juste par soucis de clarté en cas de choix cornélien (et ça doit pulluler j'me doute)

Hors sur le passage de départ de Janic, les temps semblent très clairs. Ou alors les figures de style sont aussi des facteurs de traduction forts et partant du principe qu'en quelques dizaines d'années une expression peut virer du tout au tout, plus les possibles goûts personnels de l'auteur d'origine que personne ne connait, on peut très bien faire 50000 traductions et extrapolations différentes d'une même phrase sans jamais avoir la bonne.

Mais là j'aurais envie de dire : à quoi bon recoller à l'idée de départ d'un texte vieux de plusieurs millénaires et qui donc par définition n'est plus adapté aux vies d'aujourd'hui ? (c'est pas pour faire joli ni forcément pour dominer plus de monde qu'il y a eu autant de versions de la bible, et qu'il y en aura surement encore bien d'autres après nous)
 
@ Luisao:

Désolée, je m'échauffe vite et trop. Ca a pas mal dérivé ( :oops: ) mais le but de mon post au départ c'était de faire remarquer l'erreur d'étiquette et donc possiblement d'interprétation qui en suivait. Fatalement (?) ces 2 temps étant différents, ils n'auront pas les mêmes valeurs et meneront à des interpréations différentes, même si inclus dans un contexte plus large. En fait, ce sont comme des couches que l'on empile; on part du motn on rajoute ceux à côté (genre les adverbes), puis la phrase, le parapgraphe, etc. Mais il faut quand même que la base soit "juste", non? Surtout que là il ne s'agit pas d'un verbe au hasard sur lequel on ne porte pas attention, au contraire, l'analyse est focalisée dessus.

@ V3nom:

Mmmm, je suis pas sûre d'avoir compris ce que tu voulais dire.... Par rapport au sens, ce que je voulais dire c'est que l'analyse linguistique n'est pas au ras des paquerette ni mécanique: c'est bien beau d'identifier les parties du discours et leur valeur mais pour quoi faire? Quel sens celà donne au discours? Pourquoi est-ce qu'on utilise un présent pour parler d'un futur, par exemple? etc.

Bon aller, au final, c'est pas le sujet.
 
Je pense que ce que Jezebel veut signifier principalement, c'est qu'en terme de religion, le sens est plus important que la conservation des figures de style transposées
+1

Après, le boulot de traducteur sur ce genre de textes n'est pas évident. C'est pourquoi, il y a d'abondantes préfaces et notes de bas de page dans les différentes éditions pour expliquer telle ou telle option de traduction, donner une précision sur le sens du mot à l'époque.

à quoi bon recoller à l'idée de départ d'un texte vieux de plusieurs millénaires et qui donc par définition n'est plus adapté aux vies d'aujourd'hui ?

Dans ce cas là on arrête d'étudier tous les textes écrits avant 1980. Non, je blague. Inadapté aux vies d'aujourd'hui: sauf si on considère que le fond du coeur de l'être humain demeure. A voir autour de moi, j'ai pas l'impression que sur le fond, ça ait beaucoup changé. Certains pensent donc que les textes spirituels portent un enseignement intemporel (souvent masqué c'est vrai par les différences conceptuelles, langagière etc).
 
En fait ouai j'ai squizzé un bout, j'entendais par là le coté quotidien et pragmatique de la spiritualité ou des pratiques adaptées aux vies d'aujourd'hui. Pas le coeur même des philosophies prônées (qui sont relativement -à l'échelle de l'espèce humaine disons- intemporelles pour moi aussi)
 
V3nom
et donc pour l'étude d'un texte religieux, il serait logique que le traducteur préfère le sens juste au mot juste par soucis de clarté en cas de choix cornélien (et ça doit pulluler j'me doute)
dans l’idéal oui ! Dans la réalité c’est plus complexe. Comment rendre un sens particulier lorsqu’il n’y a pas d’équivalence dans la langue de traduction. Donc l’auteur cherchera ce qui s’approche le plus du sens qu’il perçoit (pas nécessairement du sens réel) en fonction de ses connaissances et aussi (je dirais même surtout) de sa culture. Pour exemple, la différence entre le judaïsme qui ne reconnait qu’un dieu unique et le « christianisme » qui verra en Jésus dieu lui-même incarné. Chacun traduira les textes en fonction de ses croyances avec des résultats aux antipodes.
Hors sur le passage de départ de Janic, les temps semblent très clairs.
Justement le semble fait toute la différence. Si l’on reprend la plupart des traductions en français (et selon leur époque de traduction et de leur auteurs) les différences sont assez sensibles qui passeront du subjonctif présent, à l’impératif, au futur. Donc l’exégèse ne peut se fixer sur le sens donné à UNE traduction isolée de l’ensemble des textes qui apporteront confirmation ou infirmation avec toutes ses nuances.
Ou alors les figures de style sont aussi des facteurs de traduction forts et partant du principe qu'en quelques dizaines d'années une expression peut virer du tout au tout, plus les possibles goûts personnels de l'auteur d'origine que personne ne connait, on peut très bien faire 50000 traductions et extrapolations différentes d'une même phrase sans jamais avoir la bonne.
C’est à peu près ça. C’est très proche de l’analyse que peuvent faire des commentaires sur des ouvrages philosophiques en donnant une interprétation particulière à ce que l’auteur initial aura bien voulu faire passer comme idée. Ca peut aller d’une interprétation fidèle (si l’auteur est encore vivant et en apporte la confirmation) jusqu’à des extrapolations de sens selon la sensibilité du commentateur.
Mais là j'aurais envie de dire : à quoi bon recoller à l'idée de départ d'un texte vieux de plusieurs millénaires et qui donc par définition n'est plus adapté aux vies d'aujourd'hui ? (c'est pas pour faire joli ni forcément pour dominer plus de monde qu'il y a eu autant de versions de la bible, et qu'il y en aura surement encore bien d'autres après nous)
C’est là que peut se trouver l’erreur ! C’est comme chercher à remonter jusqu’à l’origine de la vie sur terre (et ailleurs ?) ou envoyer des suppositoires sur Mars, de fabriquer des CERN à la recherche du boson de Higgs, etc…alors qu’au quotidien tout le monde s’en fout. C’est ce qui différencie la recherche du comment du matérialisme, par rapport à la recherche du pourquoi du spiritualisme!( ce qui dans un cas comme dans l’autre n’aura peut-être pas de réponse… dans le sens attendu)
 
janic":6bt298f6 a dit:
C’est là que peut se trouver l’erreur ! C’est comme chercher à remonter jusqu’à l’origine de la vie sur terre (et ailleurs ?) ou envoyer des suppositoires sur Mars, de fabriquer des CERN à la recherche du boson de Higgs, etc…alors qu’au quotidien tout le monde s’en fout. C’est ce qui différencie la recherche du comment du matérialisme, par rapport à la recherche du pourquoi du spiritualisme!( ce qui dans un cas comme dans l’autre n’aura peut-être pas de réponse… dans le sens attendu)
Je ne suis pas d'accord. Tu dis ça en fonction de tes croyances personnelles et ton vécu personnel.
Moi, ça m'intéresse énormément, ce qu'il peut y avoir sur Mars.
Par contre, que Dieu se soit trompé d'une virgule en dictant sa bible, je m'en fous complètement !
 
Je suis d'accord avec Tigresse et je rajouterais que ceux qui cherchent le comment ne pensent pas forcément qu'il existe un pourquoi
 
Tigresse bonjour
Moi, ça m'intéresse énormément, ce qu'il peut y avoir sur Mars.
Par contre, que Dieu se soit trompé d'une virgule en dictant sa bible, je m'en fous complètement !
alors ce qu'il peut y avoir sur Mars, je ne m'en fiche pas complètement car je suis un technicien et sur ce plan je tire mon chapeau, mais humainement je considère seulement que c'est un énorme gaspillage d'argent (pour savoir s'il y a ou y a eut un peu d'eau sur cette planète) qui aurait pû trouver un meilleur usage. Le problème de l'eau est ici bas et réclamerait des investissements "astronomiques". Pour la bible, dieu ne l'a pas dictée, il a inspiré des hommes pour qu'ils aient une vie plus heureuse et épanouie, ce qui n'en fait pas plus une obligation que d'être VG au milieu des omnivores (qui se foutent complètement du végétarisme) comme quoi le libre arbitre permet des choix!

Excalibur bonjour
Je suis d'accord avec Tigresse et je rajouterais que ceux qui cherchent le comment ne pensent pas forcément qu'il existe un pourquoi
c'est tout à fait juste et c'est notre forme de société qui veut celà. Trop préoccupés à assurer le comment de leur quotidien, on oublie facilement de se poser la question du pourquoi; sauf quand la vie rappelle à cette dimension: pourquoi la violence, pourquoi la maladie, pourquoi la souffrance, pourquoi la mort? Dont nous savons le comment, avec l'hyper développement des sciences, mais dont les réponses ne se trouvent ni dans les banques, ni dans le business, ni dans des cornues.
 
En fait je parlais plutôt de la recherche fondamentale, l'origine de l'univers ( ou multi selon certaines théories ), étant athée il me semble absurde d'imaginer qu'il existe un "pourquoi" a cette création et donc il me semble logique de se concentrer sur le "comment".
On est sur que le "comment" existe mais pour envisager un "pourquoi" il faut etre croyant selon moi.
 
Pardon, c'est hors-sujet, mais je me permets quand même :
janic":mavj1385 a dit:
c'est un énorme gaspillage d'argent (pour savoir s'il y a ou y a eut un peu d'eau sur cette planète) qui aurait pu trouver un meilleur usage. Le problème de l'eau est ici bas et réclamerait des investissements "astronomiques".
1- ça n'a absolument rien à voir. L'un n'exclut pas l'autre. Ce n'est pas parce qu'on investit de l'argent dans le spatial qu'on n'investit pas d'argent dans la protection de l'environnement.
2- c'est de l'argent qui n'est absolument pas gaspillé : d'abord il fait travailler des milliers de gens, ensuite c'est dans le but de mieux connaître notre univers, notre planète, note histoire, objectif noble s'il en est.
3- de l'argent gaspillé, il y en un paquet, dans plein d'autres domaines dont on parle moins, pour des objectifs inutiles, voire nocifs, pour nous et la planète. C'est plus sur eux qu'il faudrait taper.

Tiens au fait, c'est Dieu qui a créé Mars aussi ?

Edit : 100% d'accord avec la vision de Excalibur.
 
tcharls bonjour
1-ça n'a absolument rien à voir. L'un n'exclut pas l'autre. Ce n'est pas parce qu'on investit de l'argent dans le spatial qu'on n'investit pas d'argent dans la protection de l'environnement.
Sauf que l’on a investi massivement dans le spatial, CERN et autres en négligeant l’environnement, ce n’est que depuis que le torchon brûle et que les inquiétudes montent que cet environnement est pris (lentement)en considération.
2- c'est de l'argent qui n'est absolument pas gaspillé : d'abord il fait travailler des milliers de gens, ensuite c'est dans le but de mieux connaître notre univers, notre planète, note histoire, objectif noble s'il en est.
Cet argument, pas inexact d’ailleurs, que cela fait travailler beaucoup de gens est invoqué par chaque profession qui cherche à préserver son existence. Le nucléaire fait travailler beaucoup d’entreprises donc ce n’est pas gaspillé, l’industrie de la viande et de la nourriture pour animaux fait travailler une grosse part de l’agriculture/élevage, l’industrie de la maladie fait travailler une très grosse partie de la population aussi, etc…
3- de l'argent gaspillé, il y en un paquet, dans plein d'autres domaines dont on parle moins, pour des objectifs inutiles, voire nocifs, pour nous et la planète. C'est plus sur eux qu'il faudrait taper.
L’un n’exclut pas l’autre

Excalibur bonjour
Effectivement, il y a ceux qui par choix se contentent du comment et d'autres qui trouvent cela trop réducteur.
 
janic":22sr6a0m a dit:
C’est là que peut se trouver l’erreur ! C’est comme chercher à remonter jusqu’à l’origine de la vie sur terre (et ailleurs ?) ou envoyer des suppositoires sur Mars, de fabriquer des CERN à la recherche du boson de Higgs, etc…alors qu’au quotidien tout le monde s’en fout.

Tout le monde s'en fout tant que ça reste de l'étude fondamentale. Les applications pratiques suivent les avancées de ce premier domaine. (détail important s'il en est)
 
"Applications pratiques"... Je savais pas que tu faisais dans le politiquement correct. En vrai français, on dit "applications militaires".
 
Ha non, dans ce cas j'aurais parlé de "tests grandeur nature" ou "in vivo" ! :p

Là j'étais déjà à l'étape commercial avec du "Nestlé" ou du "Baygon" dessus ^^
 
"Effectivement, il y a ceux qui par choix se contentent du comment et d'autres qui trouvent cela trop réducteur"

Je ne trouve pas ça réducteur de penser qu'il n'existe pas de "pourquoi", c'est selon moi observer le monde tel qu'il est (en tout cas ce qu'on peut en voir/ étudier à notre échelle) et pas tel qu'on le fantasme ( je ne dénigre pas les croyants, c'est juste ma vision d'athée ).
 
Perso je trouve même ça plus "puissant" (et vertigineux) de se dire qu'il n'y a pas de raisons derrière tout ça, derrière la création de l'univers et de l'être humain (et de tout ce qui vit sur ce petit bout de caillou) que de se dire "c'est la faute au vieux barbu" (ou à la vieille barbue, je suis pas sexiste).
 
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