De l'efficacité de l'homoéopathie

Je rajoute ma petite expérience sur l'homéopathie. Je ne suis plutôt pas réceptif aux médecines "alternatives".

J'ai testé un seul traitement homéopathique (à part quelques pilules d'arnica de temps en temps) : un traitement juste avant l'arrachage des dents de sagesse. Ma femme l'avait testé et ça avait bien fonctionné. Force est de constater qu'après l'opération, je n'ai pas eu l'effet "joues de hamster", les gencives n'ont pas enflé.
 
Pers0nne : c'est bizarre la façon dont tu tournes ta dernière phrase, ça fait un peu "gros irresponsable qui ne se soigne pas par caprice au point de mourir de maladie parce qu'il a fait le con en refusant d'aller voir le docteur".
 
Pers0nne":3fg1wps4 a dit:
L'homéopathie, en soi, ça n'est pas très grave, tant que ça ne fait de mal à personne.
(Et en général, ça ne fait de mal à personne. Quand j'étais enfant, un jour, j'ai ouvert la boîte à pharmacie, et j'ai vidé le contenu d'une dizaine de tubes d'Oscilloccinum dans ma bouche, parce que j'aimais bien le goût. Je vous laisse deviner ce qui s'est passé ensuite... -absolument rien-)
Jaddo cite un exemple de cas où l'homéopathie aurait pu être dangereuse (à cause de l'excipient : une femme enceinte qui a utilisé plusieurs flacons de sirop contre la toux... contenant de l'éthanol).


Fabicha":3fg1wps4 a dit:
Je suis d'accord avec ton raisonnement Pers0nne, mais pourquoi il est à sens unique ? On peut retourner la question : "pourquoi placer tous ses espoirs dans la médecine positiviste au point de refuser les approches alternatives même face à l'avancée flagrante des symptômes et que ça finit par vous tuer".
Je pense que même les gens qui ne croient pas aux médecines alternatives les utiliseront dans le cas que tu décris, "au cas où", "j'y crois pas mais au point où j'en suis ça peut pas faire pire" etc... Pour ma part je préfère ne rien faire que d'avaler des trucs qui n'ont pas d'effet prouvé (c'est pas gratuit en général), ça ne m'a pas empêchée d'accepter un truc homéopathique pour mon fils quand il faisait ses dents, parce que j'aurais testé à peu près n'importe quoi pour qu'il cesse de souffrir.
 
Pour un tiers, c'est pas pareil comme tu le dis. Y a qu'à voir, par exemple, le jeûne. Je doute fortement que beaucoup de personnes ne jurant que par la médecine occidentale aillent tenter un jeûne, quand bien même en Allemagne, ses bénéfices sont reconnus. Ils écouteront l'avis du médecin qui dit que c'est des conneries et puis, ils "vont d'avoir faim" quand même, les cachetons c'est tellement plus simple et surtout ne pas faire l'effort de se remettre en question est tellement plus simple.
 
Quand on en est au stade "à l'avancée flagrante des symptômes et que ça finit par vous tuer on commence à voir la mort tout près", je pense que si, pas mal de personnes tenteraient le jeûne et plein d'autres choses, par désespoir. Plus facilement je suppose si quelqu'un de leur entourage témoigne d'une expérience positive de telle méthode, mais tout de même.
 
Et pourtant, ce n'est tout simplement pas le cas. Les centres de jeûne ne sont pas développés en France, les médecines alternatives, pour beaucoup, sont encore très limitées. C'est pas faute de maladies mortelles.
 
Avant d'en être au stade terminal d'une maladie, t'as en général un peu de temps. Je ne vois pas pourquoi tu déplaces le débat sur la prise en charge d'urgence en fin de vie, ce n'est pas de ça dont il est question, y compris dans le post de Pers0nne qui parlait d'obstination.
Tu prends les maladies cardiaques, les cancers intestinaux, le diabète et même la dépression. Ce sont des maladies qui pourraient tout à fait bénéficier d'apports de médecines alternatives, que ce soit en termes de traitement ou en termes de confort de vie. Et pourtant, ça bloque encore.

Et puis de toute façon, chacun fait ce qu'il veut, précisément. C'est marrant comment le débat qui, à la base, n'est ni plus ni moins qu'une mise en cause de l'homéopathie et des médecines alternatives et sa défense par certains évolue vers la défense de la médecine conventionnelle, alors que c'est pas le propos. Il me semble que les défenseurs des médecines alternatives sur ce fil disent simplement que l'une n'exclue pas l'autre et que les médecines alternatives ne sont pas à rejeter en bloc et visiblement, ça semble difficile à admettre pour certains.
 
Fabicha":1sl3lqys a dit:
Avant d'en être au stade terminal d'une maladie, t'as en général un peu de temps. Je ne vois pas pourquoi tu déplaces le débat sur la prise en charge d'urgence en fin de vie, ce n'est pas de ça dont il est question, y compris dans le post de Pers0nne qui parlait d'obstination.
Ben je suis juste partie de là :
Fabicha":1sl3lqys a dit:
Je suis d'accord avec ton raisonnement Pers0nne, mais pourquoi il est à sens unique ? On peut retourner la question : "pourquoi placer tous ses espoirs dans la médecine positiviste au point de refuser les approches alternatives même face à l'avancée flagrante des symptômes et que ça finit par vous tuer".
J'avais compris que ça parlait du stade où tu commences à mega flipper quoi. Et du coup à ce stade là, je pense qu'on trouve moins de personnes qui restent hostiles aux médecines alternatives.
 
J'ai pas lu la phrase de Pers0nne comme ça : constater l'avancée des symptômes peut se faire sur des années.

Moineau":2lpp2fhy a dit:
J'avais compris que ça parlait du stade où tu commences à mega flipper quoi. Et du coup à ce stade là, je pense qu'on trouve moins de personnes qui restent hostiles aux médecines alternatives.
Encore une fois, je ne comprends pas le déplacement de débat. S'il faut attendre d'agoniser pour être ouvert d'esprit et remettre en question les dogmes de la médecine... :mmm: Ça prouve quoi ? Juste que les médecines alternatives ne sont pas prises au sérieux et que c'est bien dommage.
 
Je plussune Fabicha à donf.

Il y a plusieurs débats sur cette conversation en même temps et tout se mélange, c'est dur de répondre concrètement.

Plusieurs choses que ça m'a donné envie de dire en vrac.

Personnellement je n'ai eu pendant longtemps d'avis sur les médecines conventionnelles ou alternatives. Au fil des années j'ai quand même quelques reproches à faire à la médecine conventionnelle ce qui ne veut pas dire que je la rejette mais plutôt que j'ai développé un esprit critique vis à vis d'elle.

- Tant que notre système de santé reposera sur un système capitaliste j'aurais du mal à croire en lui. Quel intérêt pour l'industrie pharmaceutique que nous soyons en bonne santé. La santé ça ne rapporte rien! (Je re conseille vraiment de regarder le reportage "on est ce qu'on mange" - bien que je ne sois pas fan de la promotion du crudivorisme et de la cure Gerson - le documentaire met bien en avant les problèmes de la médecine conventionnelle et de l'industrie pharmaceutique)

- La médecine conventionnelle semble rejeter beaucoup de choses dès qu'elle n'a pas les clefs pour le comprendre. Elle fonctionne uniquement de la manière suivante : tu es malade = je te soigne. Cette vision me parait aujourd'hui obsolète. La plupart du temps les médecins fonctionnent de cette manière : une maladie = un médicament. Les médecins que moi ou ma famille ont côtoyé n'ont jamais essayé de réfléchir aux causes des maladies, ils soignent point. Ne faudrait il pas plutôt essayer de faire en sorte que les gens soient en bonne santé plutôt que d'attendre de devoir les guérir ?

- Vous dites parfois "effet placebo" avec un ton négatif. Comme si c'était quelque chose d'invalidant, de nul et que ça validait les thèses de la médecine conventionnelle. Pourtant ça me semble être tout le contraire, comment expliquer l'effet placebo ? Visiblement c'est quelque chose qui échappe à la médecine conventionnelle et qui contredit totalement ses thèses ! Si certains guérissent grâce à un effet placebo, ça prouve complétement que le corps a de telles capacités de guérisons qui dépassent le cadre de pensée "très scientifique petit chimiste" de la médecine conventionnelle.

- J'ai beaucoup de mal à croire à tous les "guérisseurs" etc. Mais quand j'étais au lycée, ma meilleure s'était brûlée plusieurs parties du corps à plusieurs degrés. Le médecin lui avait prédit 15 bon jours de souffrance pour que sa peau se remette. C'était si douloureux qu'elle arrivait pas à dormir elle ne pouvait pas se coucher ni rien. Du coup ses parents ont appelé un type qui "éteint le feu" (Oui les Aveyronnais, on connait toujours un gars chelou qui connaît deux ou trois gars chelous...). Mon amie l'a eu au téléphone un soir. Elle m'avait dit "J'ai rien compris, quand j'ai pris le téléphone, il baragouinait des trucs tout doucement, j'ai dis "pardon ? quoi?" il a continué son truc puis il a raccroché". On s'est toutes les deux dit qu'il était fou. Pourtant le soir même elle a dormi! et le lendemain elle avait presque plus rien! je ne l'aurais pas cru si je ne l'avais pas vu moi même :mmm: (et le type n'a jamais demandé de paiement ou quoi que ce soit)

Pour Moineau, perso je connais plusieurs personnes qui sont mortes ou souffrant de cancer, aucunes d'entre elles n'a essayé autre chose que les solutions préconisées par la médecine conventionnelle.

Il y a quelques années à la suite d'un décès qui m'a touché, j'ai lu "Anticancer", l'auteur, lui même médecin, raconte son propre parcours face à un cancer au cerveau. Il y explique justement qu'il était pro médecine conventionnelle et que toutes les médecines alternatives lui paraissaient des trucs de bonimenteurs. Quand après sa première opération il a demandé à son cancerologue : qu'est ce que je peux faire de mon côté? Et que le cancerologue a dit "rien" cela l'a perturbé et il s'est mis à faire ses propres recherches et expérimentations. Il explique qu'à côté de son traitement conventionnel il a choisis de travailler d'autres aspects : alimentation, méditation, sport. (Il a survécu une 20aine d'année à son cancer, alors qu'on lui annonçait qu'il ne lui restait que quelques mois).

Pour résumer, je ne suis pas anti ou pro quelconque type de médecine. Je regrette juste vivement le complexe de supériorité dont souffre la médecine occidentale moderne. Elle regarde les choses seulement avec son prisme de vision et rejette catégoriquement en bloc les choses qui échappent à sa logique et dont elle n'a pas les clefs de compréhension. En cas de maladie grave, on devrait vraiment combiner plusieurs approches. Notre système de santé ne cherche pas à ce que les gens soient en bonne santé. Les médecins s'intéressent rarement à ce que l'on mange, ce qu'on l'on fait, comment on vit : ils auraient pourtant beaucoup de réponses là dedans !

La nutrition et la méditation devraient pour moi faire totalement partie de l'arsenal pour faire face à des maladies graves en plus du traitement de la médecine conventionnelle.
 
Fabicha":1jjm4ya2 a dit:
S'il faut attendre d'agoniser pour être ouvert d'esprit et remettre en question les dogmes de la médecine... :mmm: Ça prouve quoi ? Juste que les médecines alternatives ne sont pas prises au sérieux et que c'est bien dommage.
Disons qu'aujourd'hui, si je tombe malade, et que j'ai le choix entre médecine "conventionnelle" et x pratiques alternatives, je ne vois pas bien pourquoi j'essaierais des trucs dont l'efficacité ne m'est rapportée que par on-dit avant l'option "efficacité mesurée par tests en double-aveugle".
 
Mais oui, tu fais ce avec quoi tu te sens bien. Mais chacun devrait avoir ce droit sans se faire rentrer dedans je trouve.
Encore une fois, le débat n'est pas partie de la critique de la médecine conventionnelle, mais bien de l'inverse. L'inversement des rôles est quand même admirable !
 
En cas de cancer (la plupart du moins, excepté certains cancers avec de plutôt bons résultats en termes de traitement), je refuserai les traitements chimio, j'en suis à présent à peu près sûr, c'est le meilleur moyen de crever, j'en ai vu les dégâts de près à de multiples reprises et particulièrement à la dernière "occasion". On te dit que la recherche progresse, mouais, à pas de fourmi, avec pourtant des moyens colossaux mais les labos, les chercheurs, la jouent perso et n'échangent pas leurs résultats pour avoir le brevet au détriment de l'intérêt général. Et je parle même pas de l'expérimentation animale.
Je me tournerai sans hésiter vers des thérapies alternatives dont certaines sont manifestement excellentes.

une remarque : en phase finale ou avant même (stade 3, 4), les patients atteints de cancer n'ont plus d'énergie pour tenter quoi que ce soit, ils s'en remettent à la médecine conventionnelle qui n'a aucun moyen de toutes façons pour les sauver, il reste les soins palliatifs pour soulager.

Edit : je fais confiance à la médecine conventionnelle pour plein d'autres choses mais sûrement pas pour ça même si je regrette cette arrogance de la médecine conventionnelle qui méprise tout ce qui lui échappe qui n'est pas scientifRiquement prouvé.
 
Fabicha":17b75x7b a dit:
Encore une fois, le débat n'est pas partie de la critique de la médecine conventionnelle, mais bien de l'inverse. L'inversement des rôles est quand même admirable !
Je ne comprends pas en quoi le débat est inversé en fait. On critique l'homéopathie en expliquant pourquoi on pense que la médecine conventionnelle est plus efficace, ça me semble une démarche logique :confus:
 
Titesieste":3tcuia3t a dit:
Justement à ce propos, dans le documentaire "On est ce qu'on mange", ils expliquent pas mal de choses sur les autorisations des médicaments.
(Après bien sur c'est à vérifier, et je ne sais pas si ça s'applique en France) mais un journaliste explique clairement que pour qu'un médicament soit autorisé à la vente, il suffit que sur deux essais distincts on ait pu constater un meilleur effet qu'un placébo... peu importe si sur les autres essais le résultat ait été inverse. Il suffit que juste que ça fonctionne sur deux coups.

C'est complètement faux et formulé de façon a créer la confusion.
Déjà il ne faut pas montrer que le médicament est plus efficace qu'un placebo mais qu'il est plus efficace et/ou engendre moins d'effets secondaires que les traitements déjà existants. On ne donne pas d'AMM (autorisation de mise sur le marché) à une substance qui n'apporte rien de nouveau. La comparaison est faite avec un placebo uniquement si aucun traitement n'existe, ce qui est quand même assez rare.
De plus les études cliniques se font sur quatre phases durant chacune plusieurs années.
La phase I se fait sur volontaires sains (et indemnisé.e.s) afin de démontrer la non toxicité du produit, de déterminer les effets secondaires et d'analyser la pharmacocinétique (le façon dont le médicament est métabolisé par l'organisme).
La phase II se fait sur un petit nombre de malades (quelques centaines) pour montrer l'efficacité du traitement et déterminer la dose optimale. Les essais sont réalisés en double aveugle.
La phase III se fait sur un plus grand nombre de malades (plusieurs milliers, voir dizaines de milliers) toujours en double aveugle afin de confirmer l'efficacité et de déterminer le rapport efficacité/tolérance. Les résultats font l'objet d'un traitement statistique pour conclure à une efficacité significativement supérieure à la référence, non-significativement supérieure, égale ou inférieure (celui là n'aura pas passé l'étape deux).
La phase IV est la phase de pharmacovigilance qui a lieu après l'obtention de l'AMM.

Vous dites parfois "effet placebo" avec un ton négatif. Comme si c'était quelque chose d'invalidant, de nul et que ça validait les thèses de la médecine conventionnelle. Pourtant ça me semble être tout le contraire, comment expliquer l'effet placebo ? Visiblement c'est quelque chose qui échappe à la médecine conventionnelle et qui contredit totalement ses thèses ! Si certains guérissent grâce à un effet placebo, ça prouve complétement que le corps a de telles capacités de guérisons qui dépassent le cadre de pensée "très scientifique petit chimiste" de la médecine conventionnelle.

L'effet placebo ne contredit pas du tout la médecine conventionnelle. Les médecins sont au courant qu'on a un système immunitaire hein (scoop !), qu'il est parfois très fort et qu'on en connait pas encore tous les rouages. C'est pour ça que les essais sont réalisés en double aveugle et que l'effet placebo fait l'objet de nombreuses études.
La "petite pharmacochimiste très scientifique" que je suis ne t'a pas attendue pour intégrer ça à son cadre de pensée...

Je ne comprend pas cette opposition "médecine conventionnelle/médecines alternatives" comme si il fallait absolument choisir son camps. La médecine occidentale s'inspire énormément des médecines traditionnelles et ne les méprise pas du tout (enfin les médecins peut-être mais pas la recherche, bien au contraire). En ce moment je bosse sur la synthèse d'anticancéreux (comme je l'ai fait les trois dernières années) et bien toutes les molécules que nous fabriquons sont inspirées de molécules thérapeutiques naturelles, issues de plantes et qu'on a eu l'idée d'utiliser en étudiants les médecines traditionnelles chinoises et indiennes (pas uniquement mais surtout ces deux là). La très grosse majorité des principes actifs utilisé aujourd'hui en médecine conventionnelle sont issue de la phytothérapie. Finalement la principale différence est que la médecine conventionnelle a démontré les mécanismes d'actions des médicaments au niveau moléculaire alors que les médecines traditionnelles sont empiriques.

D'ailleurs les médecines alternatives ne sont pas un bloc monolithique qu'il faudrait soit encenser soit brûler. Je me soigne essentiellement avec des plantes, des huiles essentielles, de l'argile, des massages et de l'eau de mer, ça ne m'empêche pas de penser que l'homéopathie, le reiki et la gemmothéraphie sont des arnaques. (Pas encore d'avis sur le magnétisme, faudra que je me penche dessus.)

Moi qui suis adepte à la fois de la médecine conventionnelle et des certaines médecines alternatives, j'en ai un peu marre des gueguerre et du manque d'esprit critique que je peux lire et entendre des deux côtés (je ne parle pas du forum).
 
J'ai une petite expérience sur l'homeopathie, mais qui est très concluante, après mon accident de moto j'avais des douleurs chroniques aux cotes (oui une moto de 200kg sur le dos ca fait un peu mal), mon medecin classique m'ayant donné au depart des anti douleurs type doliprane en un peu + costaud on avait pas de suite trouvé le probleme vu qu'en fait j'avais mal partout ahah c'est quand j'ai du les arreter qu'on a vu que j'avais mal a cet endroit, bref au bout de quelques semaines j'avais toujours très mal, batterie de test radio, echo et irm et yavait RIEN ok mais bon moi j'ai mal quand meme la hein donc doit bien y avoir quelque chose, vu que ca m'empechait de dormir aussi il m'avait dit de reprendre les anti-douleur qu'il fallait qu ele temps repare peut etre un truc que nous on ne voit pas, alors bon ok sauf que ce super medoc y me faisait quand meme bien planer
Je suis donc allé consulter une acupunctrice/homeopathe, qui m'a expliqué ne pas pouvoir faire d'acupuncture sur cette zone et m'a donné de l'homeopathie (apres un interrogatoire poussé), traitement de fond puis d'autres billes pour les moments de douleurs, en 2 mois mes douleurs ont disparues, alors on peut se dire effectivement que peut etre ca serait parti de toute facon, mais bon les petites billes magiques que je prend au moment des pics de douleurs me soulagent dans les 10minutes donc je pense sincerement que ca fait quelque chose, plus haut j'ai lu que ca nous donnait une raison de depenser pour ces petites billes, oui bah en fait je suis prete a debourser de ma poche 2€ tous les 6mois pour ne plus souffrir et ne plus etre
handicapée dans mon quotidien (vu que cette douleur me bloque la respiration et je lutte jusqu'a ce que ca passe)

Depuis j'ai donc etudié la naturopathie et il y a une partie très importante sur l'homeopathie, que personnellement je n'utilise pas pour mes patients car je ne me considère pas assez familière avec cette technique la, je suis + a l'aise avec les plantes et les HE, ceci pour dire que c'est très complexe et que effectivement les pubs a la tv qui disent que prendre tel ou tel truc va soigner votre symptome c'est un peu enorme, puisque le principe meme de l'homeopathie n'est pas de soigner un symptome, l'homeopathie est tout a l'inverse de la medecine traditionnelle puisqu'elle ne traite pas un symptome mais agit dans le meme sens, un peu comme pour un vaccin, on utilise une partie diluée de la maladie pour aider le corps a se soigner, la où l'homeopathie est complexe c'est qu'elle est différente pour chaque personne, bon bien sur sur la totalité de la population il y a forcément des personnes semblables ce qui fait qu'on peut soigner beaucoup de personne avec les memes petites billes

Je finirai avec l'effet placebo, autre principe de la naturopathie c'est qu'on ne distingue pas le corps comme etant une machine assemblée de différentes pieces qui interragissent entre elles, non, le corps est un ensemble, un tout qui est physique ET psychique, l'effet placebo pour moi est un mot inventé par la medecine moderne pour y ranger tous les trucs qu'on ne sait pas expliquer, du coup c'est devenu un terme negatif et mystique, alors qu'on sait très bien aujourd'hui que le corps peut guerir "par la pensée" si on peut dire, si le corps et l'esprit ont decidé de se battre pour guerir on peut guerir (je parle pas non plus d'une jambe cassée ya des limites physiques, on va pas se faire repousser un bras lol) le corps a une capacité d'auto-guerison, les choses exterieures qu'on lui apporte sont la pour l'aider, mais dans l'absolu on peut se guerir de plein de chose tout seul
Alors bon l'effet placebo c'est juste pour dire que si on est persuadé que le truc qu'on va avmler va nous guerir, s'il ne manquait qu'un peut de volonté au corps pour cela, oui on peut guerir avec un morceau de sucre, et alors ? bah tant mieux moi je dis hein :)
 
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