Défendons le droit à l'IVG

par sans date limite ils font peut être référence à ce qu'on appelle en France des IMG ? Mon côté bisounours refuse de croire qu'on peut faire avorter une femme à plus de 25 semaines d'un bébé qui se porte bien -parce qu'ils est viable à cette date- sans rien tenter pour le sauver.
 
En effet ta source semble savoir de quoi elle parle d'après l'entête du site ^^

Ceci dit j'ai l'impression qu'il y a un flou bien entretenu sur tout ça par là-bas... Le backlash antiféministe est encore bien vif actuellement.

Je vais dire une connerie mais tu est au Québec toi, non ?
 
Non moi je suis la dame de Haute Savoie :whistle:
 
Ha ok je m'est complètement trompé :p
(tiens c'est par chez-toi qu'on tente de déménager à la faveur d'une mutation d'Iris ^^)
 
Usagi.Chan":3e1wv5mo a dit:
D'ailleurs dans certains états des Etats-Unies, un violeur peut réclamer un droit de garde de l'enfant si sa victime tombe enceinte. :anger:
tu as des sources? tout ce que je lis me semble de plus en plus dingue
 
quelqu'un peut remettre le lien de l'article des fem rad dont vous parlez. merci
 
J'ai lu les 3 premiers paragraphes et je vais éviter d'aller plus loin : c'est le genre d'idées (spontanées) que j'avais en tête il y a encore pas si longtemps ,et depuis presque toujours, et qui non seulement me faisait me sentir la dernière des merdes, mais accessoirement avoir également l'envie de mourir pour disparaitre. (au delà des sophismes à l'emporte-pièce listés façon Prévert)

Du coup je comprends pourquoi on peut en venir à avoir ce genre de discours, mais si c'est un féminisme, je ne le reconnais pas celui-là. Je ne lis que justifications d'une haine obscure. (mais je suis mal placé pour en juger de la sorte)
 
Si ça peut te rassurer, la première fois que j'ai lu il m'a choquée aussi. Mais cette phrase "rien n’est pire pour un être opprimé que d’être envahi physiquement par son oppresseur" a elle seule, elle dit tout ce que j'ai besoin de savoir pour comprendre l'intention derrière la violence du texte. Quelque part, je partage l'idée, c'est un ras-le-bol, un cri de désespoir lancé par quelqu'une qui est en train de se noyer et qui cherche à tout prix une bouffée d'air. Oui c'est violent, c'est à la hauteur du degré d'oppression ressenti par l'auteure (et par bien d'autres femmes je pense).

S'il te plait arrête d'avoir envie de mourir :calin: Vu d'ici t'es pas une merde, t'es pas un oppresseur non plus (ou du moins tu t'efforce avec succès de ne pas l'être), et sors toi ces idées de la tête.
 
C'est gentil. Je suis en bonne voie mais quand je lis ce genre de truc, je me rend compte que je n'ai pas finit de me guérir de mes démons... (entre ça et les déferlements testiculaires quotidiens dans les jeux online, et sur les forums...)

D'un point de vue logique, le pire est de lire un tas de justification tablant que "ceci cela n'est pas naturel", qui m'oblige à conclure 2 choses :
-soit l'espèce humaine tout entière n'est pas naturelle (c'est un point de débat écologique qui existe)
-soit la totalité des espèce sexuées se reproduisant par coït fait montre d'un système patriarcal "non naturel".

Eriger une pratique sexuelle qui est, je suis d'accord, trop portée comme point d'orgue fallocentrée en occident, comme étant de fait l'essence même de la domination patriarcale culturelle et construite "depuis toujours" (ce n'est pas dit clairement, mais je ne peine pas à le lire dans ce sens étant donné les argument biologiques avancés avec véhémence) dans ce sens chez les humains, ça me fait le même effet qu'entendre dire qu'on mange de la viande depuis toujours.

Ceci dit, derechef (expression désuette et peut-être féminisable), je peux comprendre sans retenue ce qui amène à avoir de tels propos, moins ce qui justifierait de les porter en militantisme social et politique.
 
Bonjour à tous et à toutes,

Sujet très intéressant, je ne peux pas croire que l'on puisse permettre l'avortement à plus de 24 semaines...
Sachant que l'on sent "bébé" bouger pour certaines 16 semaines, c'est tout bonnement un crime pour moi.

Cependant, ce n'est pas un sujet abordé souvent (sauf quand une star de télé réalité en est victime) mais les dénis sont plus fréquents qu'on ne le croirait... certains allant jusqu'a 7 mois ou plus.
Et dans ces cas, si la femme ne se savait pas -ne se sentait pas- future maman et donc ne sentait pas cette vie grandir en elle, peut on la blamer? (c'est un cas de figure) Pour moi dans tous les cas, 24 semaines c'est trop.
Oui a nos droits car c'est NOTRE corps ( et les accidents malgré toutes les précautions ca arrive ) mais la c'est du massacre... :oops: mon petit avis a moi...
 
Ben moi je trouve plutôt bien que l'on puisse avoir la possibilité d'avorter même tard, justement pour ces cas de déni de grossesse ou encore pour les cas de personnes qui ont eu tellement de difficultés à trouver un centre d'IVG que trop de temps est passé (j'ignore ce qu'il en est au Canada mais en France, c'est un gros problème).

Mais c'est mon côté "plutôt crever que d'enfanter" qui parle, c'est évidemment hyper subjectif.
 
Concernant le déni de grossesse, déjà il faudrait parler de dénis au pluriel, car il en existe de toutes sortes, et je considère personnellement 2 voire 3 grands cas de figure :

-déni que je qualifierait de "psychologique", celui que tout le monde a intuitivement en tête, déjà de part le mot employé lui-même, qui évoque une action "consciente", alors qu'elle traduit souvent justement une dichotomie telle que la femme concernée n'a pas la moindre idée de son état gestatif malgré les indices. (c'est la majorité des cas, de loin)

-son pendant "volontaire", plus rare en réalité, de la grossesse manifeste, mais que la personne refuse (consciemment cette fois) de considérer, pour x raisons, généralement génératrice de peur et de détresse, d'où ce refus.

-le déni que je qualifierait de "physiologique", qui reste peu fréquent lui aussi, et qui se traduit par une absence d'indices de grossesse extérieur et de ressentis de la femme concernée telle qu'il n'est pas possible de devnier une grossesse sans un examen.

Et juste histoire de rajouter un argument en faveur des IVG, ces formes de déni de grossesse peuvent tous amener une femme à ce que les militants anti-IVG veulent justement éviter : un néonaticide.

Un pdf intéressant sur ce sujet, transcription d'une conférence : http://www.cne-fr.org/Conferences/2010/ ... ICIDES.pdf

En particulier l'intervention de Israël Nisand, obstétricien. (bon je suis pas d'accord avec sa phrase sur l'instinct des oiseau, c'est juste faux)

"L'instinc maternel n'existe pas", être une mère sa s'apprend, et celles qui se sentent (et qu'on fait se sentir) défaillantes, elles vivent l'enfer doublé de la culpabilité. C'est le "baby blues", mais à vie.
C'est que qui accompagnera immancablement une loi anti-IVG.
 
Bah jusqu'en 75 en France les lois anti-avortements existaient, c'est pas ça qui l'empéchait... au détriment des femmes... (surtout des pauvres, celles qui avaient des sous partaient là où c'étaient autorisés dans des cliniques avec des médecins compétents).
Donc bon tant qu'on aura pas trouvé des moyens de contraceptions pour des relations hétéros avec pénétration cent pour cent efficace, c'est ce qu'on appelle quelque chose que c'est bien que ça soit autorisé, légalisé, rendu accessible à toutes celles qui ne veulent pas d'une grossesse à un moment dans leurs vies, quelqu'en soit la raison. Parce que sinon c'est avoir de sacré oeilleres+ un côté hyper moralisateur/père la morale/bondieuserie et compagnie contre les femmes.
 
Et sinon, il y a cela aussi :

http://blog.jevaisbienmerci.net/

Parce que la culpabilisation des femmes, leur imposer de se sentir mal, rabrouer et ne pas respecter la patiente car elle choisit d'avorter, y en a un peu marre. La société refuse d'entendre les femmes qui s'en foutent, qui assument très bien, et qui ne veulent pas rentrer dans le jeu de la réprobation systématique :cartonR: .

On peut se sentir mal, mais on peut se sentir bien après une IVG.
 
Je ne crois pas que les femmes culpabilisées d'avoir eux recours ou même seulement de songer avoir recours à une IVG "entrent dans le jeu de la réprobation systématique" volontairement ni de bon coeur. (pas plus que celles qui souffrent de dépression plusieurs semaines / mois / années après)
 
J'avais vu un reportage sur les dénis de grossesse il y a quelque mois sur Téva. L'une des femmes avait eu un accident et se sentait mal depuis, du coup elle a pensé que ses symptômes étaient dus à son problème de santé. Elle a fait une prise de sang et la grossesse est passée inaperçue. C'est complètement dingue, même le bilan sanguin n'a rien donné ! Du coup comme déjà j'ai pas envie d'avoir enfant j'ai eu assez peur et comme je sais qu'on saigne parfois pendant la grossesse et que je ne prenais plus la pilule j'ai un peu paniqué. (je suis assez anxieuse :rolleyes: ) J'ai fait une prise de sang :whistle: , tout allait bien. Mais c'est dingue, je supporterai pas, je deviendrai folle si demain j'avais super mal et que j'accouchais dans mes toilettes. ça doit être traumatisant quand on ne désire pas d'enfant.
 
Pas forcément négative mais s'ils ne cherchent pas l'hormone de grossesse, ils risquent pas de trouver.
 
Retour
Haut