Concernant le déni de grossesse, déjà il faudrait parler de déni
s au pluriel, car il en existe de toutes sortes, et je considère personnellement 2 voire 3 grands cas de figure :
-déni que je qualifierait de "psychologique", celui que tout le monde a intuitivement en tête, déjà de part le mot employé lui-même, qui évoque une action "consciente", alors qu'elle traduit souvent justement une dichotomie telle que la femme concernée n'a pas la moindre idée de son état gestatif malgré les indices. (c'est la majorité des cas, de loin)
-son pendant "volontaire", plus rare en réalité, de la grossesse manifeste, mais que la personne refuse (consciemment cette fois) de considérer, pour x raisons, généralement génératrice de peur et de détresse, d'où ce refus.
-le déni que je qualifierait de "physiologique", qui reste peu fréquent lui aussi, et qui se traduit par une absence d'indices de grossesse extérieur et de ressentis de la femme concernée telle qu'il n'est pas possible de devnier une grossesse sans un examen.
Et juste histoire de rajouter un argument en faveur des IVG, ces formes de déni de grossesse peuvent tous amener une femme à ce que les militants anti-IVG veulent justement éviter : un néonaticide.
Un pdf intéressant sur ce sujet, transcription d'une conférence :
http://www.cne-fr.org/Conferences/2010/ ... ICIDES.pdf
En particulier l'intervention de Israël Nisand, obstétricien. (bon je suis pas d'accord avec sa phrase sur l'instinct des oiseau, c'est juste faux)
"L'instinc maternel n'existe pas", être une mère sa s'apprend, et celles qui se sentent (et qu'on fait se sentir) défaillantes, elles vivent l'enfer doublé de la culpabilité. C'est le "baby blues", mais à vie.
C'est que qui accompagnera immancablement une loi anti-IVG.