le flexitarisme et un site sur le sujet des plus étrange

Picatau":3u7td1sa a dit:
Lorelei":3u7td1sa a dit:
Moi je dis être une femme humaine. En fait, je suis peut être un habitant de Sirius, avec un pénis !

(d'ailleurs, une "race alien est appelée végane -dans des théories bizarres qui feraient un film sympatoche, puisque ce seraient des ET venant de Vega... Coïncidence ?).

Dans Goldorak, l'ennemi c'est Vega, ils ont ravagé la planète Europe où Actarus a grandi.

J'ai dit une connerie, c'est pas Europe la planète d'Actarus, c'est Euphor, il en est le prince même.
Allez, pour le plaisir, un des génériques de Goldorak.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4wVZp158lDY[/youtube]
 
Il y a un truc que je ne comprends pas.

Les gens qui se nomment "flexitariens", ils mangent de la viande de temps en temps, mais pas tout le temps (comme tout le monde).

Ils disent que la viande, il faut en manger un peu mais pas trop, qu'il ne faut pas être extrémistes et blablabla, et ce discours là, il est approuvé PARTOUT dans la société, sauf dans les lieux végéta*iens justement. Pourquoi les "flexitariens" viennent chercher l'approbation, la reconnaissance, dans les seuls lieux au monde ou ils ne pourront pas l'avoir? Pourquoi ils viennent justement dans des lieux végéta*iens ou NON, on ne leur dira pas que c'est bien de manger un peu de viande de temps en temps ?


Qu'est-ce qui fait que des gens qui mangent de la viande comme 97% des gens dans notre société pensent se reconnaître chez des gens qui n'en mangent pas?
 
Fushichô":1mtdc0za a dit:
Effectivement, c'est pas Vega qui ravage l'Europe, c'est le libéralisme. ^^

Méga Crise de Rire
 
En fait j'ai été flexitarienne pratiquement toute ma vie, jusqu'à ce que je devienne vegan si j'en crois la définition du site 3 fois par semaine maximum. Mais ce truc me dérange profondément parce que je ne m'étais jamais senti différente du reste de la population carniste, alors que quand on regarde ce site on dirait que c'est très proche du végétarisme, pourtant manger de la viande 3 fois par semaine c'est quand même beaucoup plus proche du carnisme ! Je comprends pas comment on peut se sentir différent dans ce cas là...
 
En ce qui me concerne, je crois que je peux comprendre, limiter sa consommation de viande, c'est déjà pas rien. Il faut bien penser que les gens dans nos pays mangent en général aujourd'hui de la viande tous les jours 2 fois par jour.
 
Oui c'est déjà un progrès de limiter sa consommation de viande. Mais en France les gens mangent de moins en moins souvent de la viande 2 fois par jour. C'est surtout le cas de ceux nés après la 2nd guerre mondiale (l'époque où la viande s'est démocratisée, est devenue un signe de richesse et de bonne santé, donc un but à atteindre et une fierté), mais ceux plus jeunes n'en mangent pas autant. Et j'ai l'impression que de plus en plus de jeune n'en mangent presque pas tout simplement parce qu'ils n'ont pas les moyens !
 
Il y a 60 ans, tout le monde était flexitarien...

Sauf selon la définition de Picatau : Manger de la viande seulement à l'extérieur. Sauf que des gens se disent flexitariens sans correspondre à cette définition. Et d'autres subissent la pression sociale, justement chez eux, en famille, mais pas à l'extérieur. Et d'autres mangent tout simplement de la viande quand ils ont envie, mais pas trop...

Je suis d'accord avec V3nom, IV, Angellore et même Fabicha (le backlash carniste). Le problème du flexitarisme, c'est qu'il ne pose aucune réflexion sur le carnisme. C'est un élément du carnisme (donc oui, c'est du néo-carnisme), un moyen de survie d'une idéologie qui se sent menacée.
Que les gens diminuent leur consommation de produits animaux, c'est très bien. Qu'il s'attribuent l'étiquette "flexitarien" pour poser leur identité figée, un jalon qu'ils ne veulent pas dépasser, c'est beaucoup moins bien. Des gens qui diminuaient leur consommation de chair animale pour se diriger vers le végétarisme, il y en a toujours eux, et ils n'avaient pas besoin de cette étiquette. On disait simplement "Je suis presque végétarien.".

Aujourd'hui, comme le souligne Plantte sans même s'en rendre compte, l'existence du terme "flexitarisme" non seulement n'apporte rien mais en plus entérine l'idée que le végétarisme est un extrémisme, au lieu d'essayer de la faire tomber. L'apparition du terme "flexitarisme" est effectivement un signe que la question éthique se lève un peu, mais probablement surtout la question écologique, et que la diminution de consommation de produits animaux est en cours... mais c'est une conséquence, un symptôme, pas un élément utile en soi. Je ne vois pas de mal à ce que les végétariens soulignent que ce terme n'a aucun sens. (Ça serait même plutôt une force de plus pour rappeler à ceux qui se disent flexitariens qu'ils n'ont pas fini le chemin.)
 
Angellore":18pbqn0g a dit:
Oui c'est déjà un progrès de limiter sa consommation de viande. Mais en France les gens mangent de moins en moins souvent de la viande 2 fois par jour. C'est surtout le cas de ceux nés après la 2nd guerre mondiale (l'époque où la viande s'est démocratisée, est devenue un signe de richesse et de bonne santé, donc un but à atteindre et une fierté), mais ceux plus jeunes n'en mangent pas autant. Et j'ai l'impression que de plus en plus de jeune n'en mangent presque pas tout simplement parce qu'ils n'ont pas les moyens !

Si l'on considère comme viande le jambon blanc, les lardons, le pâté, et autres charcutailles, le français moyen consomme bien de la viande aux deux repas principaux, et réussi même la plupart du temps le combo "entrée + plat principal"
 
Une fois un écolo m'a dit qu'il mangeait de la viande une fois par semaine... "Non mais par viande c'est genre un gros steak une fois par semaine, je parlais pas de la charcuterie, volaille toussa toussa"... Il était peut être flexi qui s'ignore va savoir x).
 
Brigande":20f9d9hr a dit:
Si l'on considère comme viande le jambon blanc, les lardons, le pâté, et autres charcutailles, le français moyen consomme bien de la viande aux deux repas principaux, et réussi même la plupart du temps le combo "entrée + plat principal"

Je plussoie.

Même quand on est "pauvres" (ou plutôt "avec un budget limité sur la bouffe"), il n'est pas rare de voir des lardons et un peu de jambon dans le frigo.

Je plussoie aussi pour Excalibur. Mais quand un/e "écolo carniste" rencontre un/e VG, je crois qu'on lui renvoie en pleine tête "son peu d'effort". :whistle:
 
Du temps de mes grands - parents, la plupart des gens étaient donc flexitariens sans le savoir !!!
En effet, à cette époque, la viande était un luxe : dans les familles modestes, on n'en mangeait qu'une fois par semaine : le dimanche.
 
Oui, la viande était en effet réservée chez les paysans aux dimanches éventuellement et surtout aux jours de fêtes (selon les régions, il y avait néanmoins la tuerie du cochon qui fournissait des victuailles surtout pour l'hiver mais pas de manière abondante non plus) et si vous regardez des photos début 20ème, tout le monde ou presque à la campagne était maigre, c'est après la seconde guerre mondiale qu'est arrivée une certaine opulence et que les paysans qui avaient souffert de manques divers se sont mis à manger plus ou moins tous les jours comme les jours de fêtes parce-que la nourriture était devenue plus abondante. Et ça a continué, on est passé de gagner son pain à gagner son bifteck.
 
IV":2qmgobr7 a dit:
Il y a un truc que je ne comprends pas.

Les gens qui se nomment "flexitariens", ils mangent de la viande de temps en temps, mais pas tout le temps (comme tout le monde).

Ils disent que la viande, il faut en manger un peu mais pas trop, qu'il ne faut pas être extrémistes et blablabla, et ce discours là, il est approuvé PARTOUT dans la société, sauf dans les lieux végéta*iens justement. Pourquoi les "flexitariens" viennent chercher l'approbation, la reconnaissance, dans les seuls lieux au monde ou ils ne pourront pas l'avoir? Pourquoi ils viennent justement dans des lieux végéta*iens ou NON, on ne leur dira pas que c'est bien de manger un peu de viande de temps en temps ?

Qu'est-ce qui fait que des gens qui mangent de la viande comme 97% des gens dans notre société pensent se reconnaître chez des gens qui n'en mangent pas?

Je pense que ça fait bien d'appartenir à une minorité. D'être différents. C'est mieux que de dire qu'on suit la masse. On se distingue.
Flexitarien, ça fait catégorie un peu minoritaire, puisque ça rappelle "végétarien". Mais en plus cool, en moins intolérant/méchant/extrémiste. Un végétarien, mais contre l'intolérance. (Parce que l'intolérance, c'est mal - nan je précise parce que des fois y'en a qui savent pas.)
Sauf qu'ils ne se rendent pas toujours compte qu'en réalité ils appartiennent à la catégorie qui regroupe 97% de la population : ceux qui mangent de la viande (mais des fois, pas au petit-déjeuner.)
Parmi ces flexi, y'a des gens comme moi-il-y-a-quelques-années : en route vers quelque chose... mais qui voudraient bien être déjà arrivés, avec un nom qui existe et tout, et reconnus comme tels (et sans trop d'efforts). Pour que ce soit parfait, il faudrait créer le concept de Flexiphobie.
 
Pas du tout convaincu que 97% de la population ne mange de la chair que de temps en temps dans nos pays (mettons 2-3x/sem.). Je dirais au pif que 30% plutôt mangent de la viande occasionnellement et encore c'est optimiste à mon avis.
Par contre, je vois pas d'utilité d'inventer un terme non plus sauf éventuellement dans le cas que je décrivais du végétarien en devenir qui s'assume pas (mange végé à la maison et carné en dehors).

En fait, il suffit de constater les choix alimentaires de collègues ou au cours de stages ou séminaires. Hé bien, hum, autour d'une table, je ne vois en général personne qui ne mange pas la viande, je dis LA viande car il y en a toujours, ou alors, il y a parfois le végétarien de service lol. La dernière fois, j'étais en effet seul, presque comme toujours.
 
Mais justement, est-ce que pour ces gens autour de la table faire l'effort d'un repas volontairement végétarien par semaine ne serait pas un beau geste? Et si cet effort était encore plus régulier, genre un repas sur deux? Je trouve que dans ce cas le terme flexitarisme est tout à fait adapté car c'est déjà une belle coupure du reste de ce petit monde.

Ce qui m'intéresse c'est de réduire la souffrance des animaux et leur mort. Réduire la pollution est aussi un beau combat et renforcer sa santé c'est pas si mal. En devenant flexitarien, ou végétarien, ou végane... on agit chacun à notre petit niveau de consommateur individuel à faire avancer ces idées. On finira par se trouver avec plus d'alternatives végé (dans les cantines, etc), elles seront meilleures au goût, elles seront moins cher et deviendront plus populaire.

Donc personnellement je ne vois pas vraiment la différence entre un vgr, un vgl, un flexi, un végane... personne ne peut réduire sa participation à zéro et il serait faux, en l'état actuel des choses, d'affirmer que l'un est meilleur que l'autre. Chacun fait de son mieux et notre impact est une goutte d'eau. Il faut que l'on soit beaucoup plus nombreux, que tout le monde s'y mette et se sente concerné pour que ça bouge un peu.
 
Oui Plantte, je te suis là dessus. Juste que la définition de flexitarisme n'est franchement pas claire, elle demanderait vraiment à être précisée car plein de personnes peuvent se déclarer flexitariennes dès lors qu'elle ne mange pas de viande à un repas dans une semaine ou dans un mois et même si c'est un tout petit quelque chose, je crois que dans ce cas, il existe énormément de flexitariens. C'est sur le fait de ne manger par exemple de la chair que entre 1 à 7 fois par semaine (sur 14 repas si on compte pas les petits déjeuners continentaux) que je commencerais à accorder du crédit à la démarche et, encore, je crois pas être vraiment exigeant.
 
Plantte":20mxs9bs a dit:
Mais justement, est-ce que pour ces gens autour de la table faire l'effort d'un repas volontairement végétarien par semaine ne serait pas un beau geste? Et si cet effort était encore plus régulier, genre un repas sur deux? Je trouve que dans ce cas le terme flexitarisme est tout à fait adapté car c'est déjà une belle coupure du reste de ce petit monde.

Ce qui m'intéresse c'est de réduire la souffrance des animaux et leur mort. Réduire la pollution est aussi un beau combat et renforcer sa santé c'est pas si mal. En devenant flexitarien, ou végétarien, ou végane... on agit chacun à notre petit niveau de consommateur individuel à faire avancer ces idées. On finira par se trouver avec plus d'alternatives végé (dans les cantines, etc), elles seront meilleures au goût, elles seront moins cher et deviendront plus populaire.

Donc personnellement je ne vois pas vraiment la différence entre un vgr, un vgl, un flexi, un végane... personne ne peut réduire sa participation à zéro et il serait faux, en l'état actuel des choses, d'affirmer que l'un est meilleur que l'autre. Chacun fait de son mieux et notre impact est une goutte d'eau. Il faut que l'on soit beaucoup plus nombreux, que tout le monde s'y mette et se sente concerné pour que ça bouge un peu.
Mais les flexitariens n'ont pas besoin de l'aval des végétariens pour diminuer leur consommation de viande... Ils ne l'ont d'ailleurs pas attendue, puisque pour eux les végétariens sont des extrémistes. Et personne n'a besoin de penser aux végétariens pour penser à diminuer sa consommation de viande : C'est une opinion qui est déjà partagée par à peu près tout le monde. Tout le monde en parle. Quand on lit un article qui parle du végétarisme, c'est la majorité des réponses qu'on peut lire : "Oui, il faut diminuer sa consommation de viande, mais végétariens, jamais !".

C'est pas à nous de leur dire qu'ils sont gentils, c'est pas à nous de leur dire qu'ils ont raison de continuer à manger des animaux alors qu'ils n'en ont pas besoin (On peut leur dire qu'ils ont raison d'aller dans le bon sens, oui, mais pas de s'arrêter en chemin.), c'est pas à nous de rabaisser l'idéologie végétarienne, la décrédibiliser en faisant croire à tout le monde que tout le monde peut faire comme il veut, parce que ça n'a finalement pas vraiment d'importance. Ce genre de pensées, ils les auront de toute façon en défense de notre discours, et ça ne les empêchera pas de diminuer quand même leur consommation de viande.
Notre boulot, à nous, c'est de lancer le débat sur la légitimité de la consommation de viande, de déclarer que le droit de vie des animaux est supérieur au droit d'avoir un plaisir gustatif remplaçable. Si on se met à dire "Oui, vaut mieux être flexitarien que végétarien. C'est plus simple.", on ne dit rien, on ne pose aucune réflexion éthique, aucune remise en cause de la société. Et le "flexitarisme", ce ne sont pas les végétariens qui ont inventé le mot, mais le carnisme menacé par l'éthique végétarienne, des carnistes qui veulent "faire des efforts" et être reconnus pour ça. C'est le carnisme qui a inventé le terme "flexitarisme", tout seul comme un grand. On n'a pas à donner notre aval à ça, ça ne sert à rien. On tire plus loin que ça, on vise plus loin que ça, et le reste de la société s'adapte en conséquence, en freinant un peu des pieds.
 
"rabaisser l'idéologie végétarienne, la décrédibiliser en faisant croire à tout le monde que tout le monde peut faire comme il veut, parce que ça n'a finalement pas vraiment d'importance."

Si moi qui suis végane je vais me prendre un morceau de viande dans le premier magasin que je trouve, tu peux m'expliquer très précisément ce qu'il va se passer d'important?

Un flexitarien qui amène 10 personnes à manger un repas végé sur deux aura un impact plus puissant qu'un végane qui passe son temps à vérifier les ingrédients à la loupe et que personne ne veut imiter... non?

Et puis se retirer au mieux de l'exploitation animale par le véganisme ne serait pas plus accessible aux personnes qui sont déjà familière avec les produits vg? (pour tous les véganes que je connais ça a été le cas)



"Notre boulot, à nous, c'est de lancer le débat sur la légitimité de la consommation de viande, de déclarer que le droit de vie des animaux est supérieur au droit d'avoir un plaisir gustatif remplaçable."

Le débat il a déjà eu lieu et nous en connaissons les conclusions. Notre boulot c'est de réduire la souffrance et la mort des animaux d'une façon durable dans toute la société, sans l'imposer mais en ralliant la société à nos idées. Et les moyens d'y parvenir ne sont pas aussi tranchés que beaucoup de végés l'affirment.

Je ne crois plus que les idées vaincront simplement car ce sont les bonnes idées, la société et les individus ne fonctionnent pas comme cela.
 
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